Cet article revient sur la notion de « traduction perlocutoire » d’Annie Brisset qui montre que la traduction produit sur l’auditoire des effets incitatifs de nature « perlocutoire » similaires à l’acte de parole persuasif d’Austin. Comment le perlocutoire se laisse-t-il repérer dans l’énoncé source et incorporer à l’horizon traductif ? Devient-il un supplément ajouté sciemment, ou jugé superflu, voire nocif, et qu’il est bon d’effacer ? Peut-on élever le perlocutoire au rang d’horizon traductif ?
Thème CLIL : 3147 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Linguistique, Sciences du langage