Après deux voyages consécutifs en Italie, Tristan Corbière a publié un cycle satirique dans La Vie parisienne en 1873. Situé au cœur des Amours jaunes, le micro-cycle italien fait éclore une réflexion méta-poétique sur « le soleil, le sommeil et la mort », triade convoquée autant pour tordre le cou à l’éloquence romantique que pour déjouer les peintres du salon de 1836. L’Italie, terre d’exil pour le poète, devient le réceptacle d’un sentiment épuré sur la liberté et, a contrario, sur la prison, métaphore de la figure féminine. Le poète parviendra-t-il à surmonter ces antithèses vitales pour atteindre la lumière ? Cette dernière ne serait-elle pas accessible par l’unique et amère solitude de l’être humain ?
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