« Replis » Retour sur le lecteur des Essais
- Publication type: Journal article
- Journal: Bulletin de la Société internationale des amis de Montaigne
2017 – 1, n° 65. varia - Author: Guerrier (Olivier)
- Pages: 105 to 112
- Journal: Bulletin for the International Society of Friends of Montaigne
« Replis »
Retour sur le lecteur des Essais
Partons de deux occurrences bien connues du terme qui servira ici de fil conducteur, dans le livre II des Essais, et sur l’Exemplaire de Bordeaux. La longue addition autographe qui achève le chapitre « De l’exercitation » expose ainsi le laborieux arpentage du labyrinthe intérieur :
C’est une épineuse entreprise, et plus qu’il ne semble : de suivre une allure si vagabonde que celle de notre esprit : De pénétrer les profondeurs opaques de ses replis internes : De choisir et arrêter tant de menus airs de ses agitations1.
Au substantif « repli » répond le verbe dérivé, dans le chapitre « De la présomption » cette fois, et cette fois sous la forme d’une simple retouche manuscrite à une séquence contemporaine de 1580, laquelle portait, comme les éditions ultérieures, « renverse » :
Le monde regarde toujours vis-à-vis, moi je replie ma vue au-dedans, je la plante, je l’amuse là. Chacun regarde devant soi, moi je regarde dedans moi : je n’ai affaire qu’à moi, je me considère sans cesse, je me contrerôle, je me goûte2.
Vocation spéculaire du regard par laquelle Montaigne renouvelle le modèle socratique, et qui se résout en un texte foncièrement réflexif, dont une des propriétés essentielles est de concerner autant « les choses » que « le discours même », selon les mots de Marie de Gournay dans sa Préface de l’édition Dallin des Essais de 16253. Si par-delà les vicissitudes de l’existence et des versions de l’œuvre échelonnées dans le temps, ce 106dernier trait – sorte de « forme maîtresse, qui lutte contre l’institution, et contre la tempête des passions qui lui sont contraires4 » – a caractérisé l’entreprise de Montaigne dès ses prémices, le « troisième allongeail » et les quelques « six cents additions aux deux premiers » livres selon la page de titre de l’édition Langelier de 1588, manifestent une intensification du procédé, encore accentué au moment de la généralisation de l’écriture marginale aux trois livres déjà existant, sur l’Exemplaire de Bordeaux.
Or ce temps où plus que jamais le « thème se renverse en soi5 », contemporain de l’avènement progressif de Montaigne comme écrivain, mais également, et en apparence de manière paradoxale, d’une solitude chez lui de plus en plus affirmée, correspond à une nouvelle représentation de la figure du lecteur susceptible de le suivre dans ses investigations. C’est dans cette perspective qu’on examinera ici quelques formes et enjeux de ces « replis » sur eux-mêmes du sujet et du texte.
On le remarque d’emblée : du Livre III ont disparu tous les dédicataires, femmes en l’occurrence de l’entourage proche de l’auteur, qui jalonnaient les chapitres des deux premiers livres. Plus d’interlocuteurs vivants semble-t-il pour engager la discussion, voire la controverse, ainsi que le mettait en scène le dernier chapitre de la version de 1580, « De la ressemblance des enfants aux pères », plaidoyer d’inspiration pyrrhonienne contre la médecine adressé à une amie pourtant favorable à cette dernière6. Si l’on doit chercher des équivalents à ces adresses explicites, qui rappellent le genre épistolaire, on pourra les trouver dans des dispositifs énonciatifs parfois tout aussi massifs, mais beaucoup moins familiers. Il en va par exemple ainsi du « Quo diversus abis ? » emprunté à l’Énéide qui ouvre la séquence sur l’« allure poétique » dans « De la vanité7 », réplique qu’une voix venue d’on ne sait où adresse à l’écrivain, que ce dernier s’adresse à lui-même, ou encore à son lecteur, au moment où la méditation sur la propension à l’errance des « pieds » donne lieu à une réflexion sur le type de « fantaisies » qu’elle peut induire sur le terrain de « la plume ». Ou encore, dans « Sur des vers de Virgile », de 107la suite d’admonestations sur les mots, phrases ou discours téméraires, où s’érodent explicitement maintenant les démarcations entre l’alter (Étienne Pasquier, ou quiconque d’autre) et l’ego :
[B] Quand on m’a dit, ou que moi-même me suis dit : Tu es trop épais en figures : Voilà un mot du cru de Gascoigne : Voilà une phrase dangereuse (je n’en refuis aucune de celles qui s’usent emmi les rues françaises : ceux qui veulent combattre l’usage par la grammaire se moquent) : Voilà un discours ignorant : Voilà un discours paradoxe, en voilà un trop fol : [C] Tu te joues souvent, on estimera que tu dis à droit, ce que tu dis à feinte. [B] Oui, fais-je, mais je corrige les fautes d’inadvertance, non celles de coutume. Est-ce pas ainsi que je parle par tout ? Me représenté-je pas vivement ? Suffit. J’ai fait ce que j’ai voulu. Tout le monde me reconnaît en mon livre, et mon livre en moi8.
Un mouvement d’intériorisation, plus puissant que ce qui pouvait se lire çà et là précédemment, semble donc avoir lieu, qui prend des visages des plus insolites et problématiques.
En fait, et malgré la conviction affirmée à la fin de ce dernier passage selon laquelle « tout le monde » reconnaîtra l’auteur en son livre, de tels phénomènes peuvent apparaître comme les indices d’une modification du rapport au lecteur, et, dans le prolongement, d’un changement de paradigme quant à la « représentation » de soi et à la « reconnaissance9 » qu’elle postule. Dans l’Avis liminaire de 1580, Montaigne vouait son livre à ses « parents et amis » afin qu’ils y « nourrissent plus entière et plus vive la connaissance10 » qu’ils avaient eue de lui. La lettre à Madame de Duras qui conclut quasiment la version de 1580 exprime également la tentation d’une reconnaissance mimétique et sans trouble, ce malgré les trajets parfois déroutants des développements qui précèdent :
Madame, vous me trouvâtes sur ce pas dernièrement, que vous me vîntes voir. Parce qu’il pourra être que ces inepties se rencontreront quelque fois entre vos mains : je veux aussi qu’elles portent témoignage que l’auteur se sent bien fort honoré de la faveur que vous leur ferez. Vous y reconnaîtrez ce même port et ce même air que vous avez vu en sa conversation. Quand j’eusse peu 108prendre quelque autre façon que la mienne ordinaire, et quelque autre forme plus honorable et meilleure, je ne l’eusse pas fait : car je ne veux tirer de ces écrits, sinon qu’ils me représentent à votre mémoire, au naturel. Ces mêmes conditions et facultés que vous avez pratiquées et recueillies, Madame, avec beaucoup plus d’honneur et de courtoisie qu’elles ne méritent, je les veux loger (mais sans altération et changement) en un corps solide, qui puisse durer quelques années ou quelques jours après moi, où vous les retrouverez, quand il vous plaira vous en rafraichir la mémoire, sans prendre autrement la peine de vous en souvenir : aussi ne le valent elles pas11.
Que les écrits ainsi « se rencontrent » dans les mains de la dame, et l’auteur défunt, le « port » et l’« air » de sa conversation, réapparaîtront « au naturel », ce que traduisent les préfixes dans les différents verbes du passage. Aucun obstacle ni aucune difficulté : le « registre » fonctionne comme aide-mémoire, suppléant les éventuels efforts du souvenir, beaucoup plus laborieux.
Cependant, en quittant les imprimeurs de Guyenne qu’il « achetait » pour les presses de Langelier qui l’accueillent, Montaigne a nécessairement vu s’agrandir ce lectorat, devenu plus virtuel, et sans visage aussi déterminé qu’avant. Au « lecteur intime » succède à présent un « lecteur lambda » ou « commun12 », qui ne disposera pas lui de la pleine connaissance que possédaient les précédents, celle qu’assure la relation vivante. Alors, en composant le troisième livre, et en relisant les deux premiers, l’auteur va se mettre à dispenser davantage d’indications sur les tracés qu’il emprunte ou a empruntés, selon un mouvement où la distance critique sur le propos en train de prendre corps, ou alors la relecture de ce qui fut inscrit naguère, déterminent la lecture qui doit en être faite. Cette « reconnaissance » d’un nouveau genre ne s’effectue pas forcément dans la sérénité de celui qui identifie ce qu’il a bien connu, en réitérant un processus premier de « connaissance », comme le suggéraient encore les premières lignes du chapitre « De la ressemblance des enfants aux pères », une fois de plus : « Je prendrais plaisir d’avoir commencé plutôt, et à reconnaitre le train de mes mutations13 ». Elle prend plutôt l’allure de l’inspection d’un champ étranger, qu’il convient de baliser 109comme on le peut de repères précaires, et qui nous paraît ouvrir le texte sur un paradigme autre que mimétique : un paradigme herméneutique de type « indiciaire », avec versant volontiers cynégétique14.
Il ne faudrait pourtant pas y voir un pur repli sur soi, sur le texte, ou encore sur la « manière ». Car d’abord, et comme en concurrence avec ce programme exégétique qui prend acte de l’opacité des signes, l’ancienne orientation subsiste bel et bien, dans la version de 1588 et après. En 1580, il s’agissait d’être « ailleurs qu’en papier15 ». Au seuil du Livre III est de nouveau affirmé le désir d’abolir la distance entre parole et écriture :
Personne n’est exempt de dire des fadaises. Le malheur est de les dire curieusement.
Næ iste magno conatu magnas nugas dixerit.
Cela ne me touche pas. Les miennes m’échappent aussi nonchalamment qu’elles le valent. D’où bien leur prend. Je les quitterais soudain, à peu de coût qu’il y eut. Et ne les achète, ni les vends, que ce qu’elles pèsent. Je parle au papier, comme je parle au premier que je rencontre. Qu’il soit vrai, voici de quoi16.
Et plus loin, dans « Sur des vers de Virgile », on lit la phrase célèbre :
S’il y a quelque personne, quelque bonne compagnie, aux champs, en la ville, en France ou ailleurs, resséante ou voyagère, à qui mes humeurs soient bonnes, de qui les humeurs me soient bonnes, il n’est que de siffler en paume, je leur irai fournir des essais, en chair et en os17.
Bref, s’exprime toujours le désir de sortir de soi, voire du texte, désir qui reste vivace au sein du nouveau protocole, dessinant par là-même une figure de lecteur qu’il faut certes guider dans l’« embrouillure », mais tout en tablant sur ses dispositions à recevoir celle-ci de la même manière que pourrait le faire un partenaire réel et déjà bien connu.
Il ne s’agit pas non plus, de la sorte, d’un repli sur la seule « manière ». Si le chapitre « De l’art de conférer » proclame le privilège de celle-ci par rapport à la « matière18 », ce n’est que pour consacrer l’« ordre » et 110la recherche de la vérité. Un simple regard sur le troisième livre des Essais suffit du reste à constater qu’on n’est en rien sorti de l’Histoire19 et de ses vicissitudes ; au contraire, on est frappé par le sérieux des sujets abordés, et ce parfois, comme dans les chapitres « Des coches » ou « Des Boiteux », sous un jour bien plus grave que celui sous lequel les plaçaient les chapitres « Des cannibales » ou « De la force de l’imagination » du Livre I. Seulement, ici, et de façon plus complexe et plus réfléchie qu’avant, la « connaissance » du message passe par une « reconnaissance », qui conjugue l’activité intellectuelle proprement dite, et une opération de type éthique qui se superpose à elle, voire la conditionne.
Justement, les dernières années de travail sur l’Exemplaire de Bordeaux, à partir de la fin novembre 1588, voient encore s’accentuer une solitude que formulait déjà le chapitre « De la vanité » en sa première version : « J’écris mon livre à peu d’hommes, et à peu d’années20 ». Certes, la visée ad familiares et la confiance en la transparence des mots sont toujours présentes, comme le montrent les nombreuses retouches qui affectent le passage du chapitre « Du démentir » :
C’est pour le coin d’une librairie, et pour en amuser un voisin, un parent, un ami, qui aura plaisir à me racointer et repratiquer en cette image21.
Mais une inquiétude traverse nombre d’additions autographes, dont celle-ci, emblématique, dans le chapitre précédent :
Et puis, pour qui écrivez-vous ? Les savants à qui touche la juridiction livresque, ne connaissent autre prix que de la doctrine, et n’avouent autre procéder en nos esprits que celui de l’érudition et de l’art : Si vous avez pris l’un des Scipions pour l’autre, que vous reste-il à dire qui vaille ? Qui ignore Aristote selon eux, s’ignore quant et quant soi-même. Les âmes communes et populaires, ne voient pas la grâce et le poids d’un discours hautain et délié. Or ces deux espèces occupent le monde. La tierce, à qui vous tombez en partage, des âmes réglées et fortes d’elles-mêmes, est si rare, que justement elle n’a ni nom ni rang entre nous : c’est à demi temps perdu, d’aspirer et de s’efforcer à lui plaire22.
111« Ames réglées et fortes d’elles-mêmes » : caractérisation, avant tout éthique donc, du lecteur idéal, « âme à la vieille marque » comme l’était La Boétie, mais dont il est à croire qu’autour de Montaigne il ne s’en trouve plus guère, et ce malgré l’accueil bienveillant d’un Juste Lipse et la proximité de la demoiselle de Gournay.
La question est donc tout sauf de pure forme. Est en jeu la reconnaissance d’une parole écrite à visée d’affranchissement, dont les indications sur le monde et la portée ne sont accessibles qu’à celui qui a renoncé aux apprêts factices du langage, comme à tout type de relation autoritaire. D’où la remarque ajoutée au chapitre « De l’institution des enfants », qui déplore le mimétisme linguistique, voire le psittacisme, que Montaigne observe chez nombre de ses proches :
L’imitation du parler, par sa facilité, suit incontinent tout un peuple. L’imitation du juger, de l’inventer, ne va pas si vite. La plupart des lecteurs, pour avoir trouvé une pareille robe pensent très faussement tenir un pareil corps. La force et les nerfs ne s’empruntent point, les atours et le manteau s’empruntent. La plupart de ceux qui me hantent parlent de même les Essais mais je ne sais s’ils [pensent de même]23.
Tout l’effort consistera alors à solliciter une connivence sans complaisance, à donner aux verba une vigueur où se mêlent la précarité suggestive et en même temps la densité des res, la force et les nerfs » de l’entretien réel. C’est ce que Montaigne retrouve d’ailleurs dans les vers de Virgile et de Lucrèce dans le chapitre 5 du troisième livre, qui « signifient plus [qu’ils] ne disent24 ». Alors un suivant pourra advenir, tel qu’un autre soi-même25, mais non sans que persiste peut-être encore un doute, ce que peut signifier le court ajout manuscrit au passage du chapitre « De l’expérience », qui célèbre l’aventure intellectuelle :
[B] […] Ce n’est rien que faiblesse particulière, qui nous fait contenter de ce que d’autres, ou que nous-mêmes avons trouvé en cette chasse de connaissance. Un plus habile ne s’en contentera pas. Il y a toujours place pour un suivant : [C] Oui et pour nous-mêmes : [B] et route par ailleurs26.
112La « marginalisation » qui selon Philippe Desan27 est le propre du dernier Montaigne correspond au temps de la recherche d’un partenaire et d’une caution, d’un « suffisant lecteur » qui reste tout à la fois « candide », malgré le nouveau tour pris par l’œuvre. Le repli du propos sur lui-même et sa forme traduit à la fois ce désir et cette inquiétude. Lui répond l’utilisation de plus en plus nette d’un code autre que le code strictement mimétique des origines, qui se fondait sur une convergence de vue originelle, mais qui continue à hanter le nouveau protocole, comme un pli d’être essentiel, à sauvegarder absolument. Mais, s’il s’efforce de baliser l’itinéraire de ses chapitres et d’en orchestrer le déchiffrement, dans la version de 1588 et ensuite, Montaigne se rend compte qu’il est fibres essentielles, fondamentales, sur lesquelles on ne saurait avoir le moindre pouvoir. Il en résulte quelques paroles désabusées, où se profilent agacement et frustration ; mais elles ne suffisent pas à le dissuader de poursuivre, envers et contre tout, l’entreprise d’émancipation et de partage.
Olivier Guerrier
Il Laboratorio – EA 4590
Université Toulouse Jean Jaurès
1 II, 6, 75C. Nous citons le texte des Essais dans l’édition au programme des agrégations de lettres (Emmanuel Naya, Delphine Reguig et Alexandre Tarrête (éds), Paris, Gallimard, 2012), en ajoutant juste dans les textes et les références les repères alphabétiques renvoyant aux versions de 1580, 1582, 1588 et à l’Exemplaire de Bordeaux.
2 II, 17, 475A.
3 « Les autres discourent sur les choses : cettui-ci sur le discours même, autant que sur elles ».
4 III, 2, 43-44B.
5 III, 13, 409C.
6 « Au demeurant, Madame, je n’eusse pas osé remuer si hardiment les mystères de la médecine, attendu le crédit que vous et tant d’autres lui donnez, si je n’y eusse été acheminé par ses auteurs mêmes » (II, 37, 659A).
7 III, 9, 304B.
8 III, 5, 135.
9 Nous avons présenté quelques aspects de la fécondité de la notion lors de la journée d’agrégation de Tours du 8 octobre 2016, en condensant ce que nous en exposons plus largement dans la quatrième partie de notre ouvrage Rencontre et Reconnaissance – Les Essais ou le jeu du hasard et de la vérité, Paris, Classiques Garnier, 2017. Nous avons souhaité dans cet article aborder ces problèmes sous un autre lustre.
10 I, 118A.
11 II, 37, 657-658A.
12 Ce rapport entre « lecteur intime » et « lecteur commun », mais aussi entre « parole » et « écriture », a été en particulier abordé par Claude Blum dans « La peinture du moi et l’écriture inachevée – Sur la pratique de l’addition dans les Essais de Montaigne », Poétique, 53, Paris, Le Seuil, février 1983, p. 60-71.
13 II, 37, 620A.
14 Pour de plus amples explications et développements sur la question, nous renvoyons de nouveau à la quatrième partie de notre livre Rencontre et Reconnaissance…, p. 236 sq.
15 II, 37, 658A.
16 III, 10, 14B.
17 III, 5, 90B.
18 « Autant peut faire le sot celui qui dit vrai que celui qui dit faux : car nous sommes sur la manière, non sur la matière du dire », III, 8, 211B.
19 Voir ici même l’article de Jean Balsamo.
20 III, 9, 287B.
21 II, 18, 484A. Jusqu’en 1588, le texte porte : « C’est pour la cacher au coin d’une librairie, et pour en amuser quelqu’un qui ait particulièrement intérêt à ma connaissance : un voisin […] qui prendra plaisir […] ».
22 II, 17, 474C.
23 I, 26, 350-351C.
24 III, 5, 132C.
25 Sur ces aspects, voir Terence Cave, « Problems of reading in the Essais », Montaigne : Essays in Memory of Richard Sayce, Ian McFarlane et Ian Maclean (éds), Oxford, Clarendon Press, 1982, p. 133-166.
26 III, 13, 407.
27 Titre du dernier chapitre de l’important livre Montaigne – Une biographie politique (Paris, Odile Jacob, 2014, p. 520 sq.).
- CLIL theme: 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN: 978-2-406-06907-2
- EAN: 9782406069072
- ISSN: 2261-897X
- DOI: 10.15122/isbn.978-2-406-06907-2.p.0105
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 03-02-2017
- Periodicity: Biannual
- Language: French