Rousseau préfère parler de liberté naturelle au lieu d’ennui ; il idéalise son far niente du sage en y impliquant, non un dosage pessimiste et insatisfait du temps qui passe, mais une sorte d’énergie optimiste, à caractère nostalgique certes, selon laquelle la pensée de l’ennui représenterait un sacrilège pour notre nature, selon Rousseau, bonne et heureuse. Mais, face à la consolation qu’assure cette poussée d’espérance, n’y aurait-il pas de nouvelles raisons de s’ennuyer ?
Thème CLIL : 4028 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes de littérature comparée
ISBN :978-2-406-06045-1
EAN :9782406060451
ISSN : 2286-136X
DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-06045-1.p.0139
Éditeur : Classiques Garnier
Mise en ligne : 08/07/2016
Périodicité : Semestrielle
Langue : Français
Mots-clés : Ennui, Rousseau, liberté, optimisme et pessimisme