Résumé : Rousseau préfère parler de liberté naturelle au lieu d’ennui ; il idéalise son far niente du sage en y impliquant, non un dosage pessimiste et insatisfait du temps qui passe, mais une sorte d’énergie optimiste, à caractère nostalgique certes, selon laquelle la pensée de l’ennui représenterait un sacrilège pour notre nature, selon Rousseau, bonne et heureuse. Mais, face à la consolation qu’assure cette poussée d’espérance, n’y aurait-il pas de nouvelles raisons de s’ennuyer ?