Il y a des paradoxes, mais le paradoxe existe-t-il ? Est-il une figure, un « ornement » ? Pouvant aussi se désigner comme problème purement linguistique, fonctionnant en structures de langage apparemment antithétiques, il est le plus redoutable quand il ne se construit sur aucune contradiction explicite. Et s’adressant à un destinataire qui doit le résoudre, il peut apparaître en définitive soit surfiguré soit défiguré, « vide de sens » dirait Wittgenstein.