Theodore Gérold: at the Crossroads of Musicology and Theology, of French and Germanic Cultures
- Publication type: Journal article
- Journal: Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuses
2020 – 1, 100e année, n° 1. varia - Author: Föllmi (Beat)
- Pages: 55 to 66
- Journal: Journal of Religious History and Philosophy
Théodore Gérold : au carrefour
de la musicologie et de la théologie, des cultures française
et germanique
Beat Föllmi
Université de Strasbourg – Faculté de Théologie Protestante (UR 4378)
Les études musicologiques sont relativement rares dans la Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuses. Les deux titulaires de la chaire de musicologie à l’université de Strasbourg, Yvonne Rockseth1 (enseignante de 1937 à 1948) et Marc Honegger2 (enseignant de 1958 à 1991), n’ont publié qu’un seul article chacun, alors que Fritz Münch (enseignant de 1949 à 1957) et Ulrich Asper (enseignant de 1992 à 2007) n’ont rien fait paraître dans la RHPR.
Le musicologue et théologien Théodore Gérold (1866-1956), personnalité importante de la Faculté de théologie protestante de l’université de Strasbourg, qui fut nommé au moment du passage de la Kaiser-Wilhelms-Universität à l’université française, constitue ainsi une sorte d’exception jusqu’en 2009.
Pendant presque vingt ans, Gérold a enseigné la musicologie, en particulier la musique sacrée, et implanté ainsi la discipline au sein d’une université française – une particularité qui perdure jusqu’à nos jours. Pendant son activité d’enseignant-chercheur, il a par trois fois contribué à la RHPR en proposant un résumé de sa monographie Les Pères de l’Église et la musique (11, 1931/4-5, p. 409-418), une présentation de son ouvrage La Musique au moyen âge (13, 1933/3, p. 273-279) et une étude sur « Les drames 56liturgiques médiévaux en Catalogne » (16, 1936/3-5, p. 429-444). Sa contribution la plus importante, portant sur Les plus anciennes mélodies de l’Église protestante de Strasbourg et leurs auteurs, a paru comme cahier à part de la revue. La RHPR lui a consacré un In memoriam rédigé par Fritz Münch3.
La carrière académique de Théodore Gérold
Théodore Gérold était un universitaire au carrefour des deux cultures, respectivement française et germanique4. Il a fait ses études en Allemagne et en France et était parfaitement capable de publier dans les deux langues. Le fait qu’il ait joué un rôle de passeur entre les cultures n’avait rien d’évident, étant donné que son père, le pasteur libéral Charles Théodore Gérold, très engagé dans la défense de l’Alsace française, avait refusé de se mettre au service de l’Allemagne, en quittant ses fonctions à l’université lors de l’annexion de l’Alsace par le Reich.
Théodore a commencé ses études au conservatoire de Strasbourg où il a suivi des cours de violon, de chant et de la théorie de musique. À la Kaiser-Wilhelms-Universität de Strasbourg, il a poursuivi ses études en théologie et en musicologie, dans cette dernière discipline auprès de Gustav Jacobsthal. Au conservatoire de Francfort-sur-le-Main, Gérold a reçu une formation de chant auprès de Julius Stockhausen (1826-1906), un ami intime de Johannes Brahms, puis il a complété sa formation au conservatoire de Paris. Parmi ses professeurs parisiens se trouvent le célèbre baryton Romain Bussine (1830-1899), fervent promoteur de la musique française, et l’organiste et compositeur Charles Bordes (1863-1909) qui fut, avec Vincent d’Indy, un des cofondateurs de la Schola cantorum. Ces musiciens parisiens s’intéressaient particulièrement à la musique sacrée ancienne, de la Renaissance de Palestrina au baroque de Jean-Sébastien Bach.
De retour à Strasbourg, Gérold a enseigné au conservatoire, alors dirigé par Franz Stockhausen (1839-1926), le frère du chantre Julius. Franz Stockhausen était également le directeur de la maîtrise de la cathédrale et de la Société de chant sacré, et c’est à ce titre qu’il 57instaura à Strasbourg, en 1883, les concerts spirituels5. En tant que chanteur, Gérold se produisit souvent en tant que soliste dans les concerts du chœur de Saint Guillaume.
En 1910, il soutint, en allemand mais sur un sujet français, sa thèse à la Faculté de philosophie de l’université de Strasbourg ; l’ouvrage fut publié onze ans plus tard en langue française sous le titre : L’art du chant en France au xviie siècle6. Trois ans après la soutenance de sa thèse, il devint privatdocent à l’université de Bâle avec un travail sur les chants populaires français de la fin du xvie et du xviie siècles7. Après la Grande guerre, Gérold intégra l’université de Strasbourg, désormais redevenue française. Il prit sa retraite en 1937, à l’âge de 71 ans. C’est Yvonne Rockseth qui lui succéda sur le poste de musicologie. Après la mort de cette dernière, en 1948, Gérold reprit pour deux ans son enseignement à l’université.
Les études et l’enseignement universitaire de Gérold se situent dans une période de profonde mutation. La nouvelle Kaiser-Wilhelms-Universität de Strasbourg a nommé, en 1875, Gustav Jacobsthal comme privatdocent, et, en 1897, comme professeur titulaire. Jacobsthal était alors le seul ordinarius de musicologie en Allemagne. En fait, la musicologie était une discipline très jeune et il relève du caractère novateur de l’université de Strasbourg d’avoir créé une chaire dans ce domaine, même si elle ne fut pas pour autant pionnière en la matière. C’est à l’université de Vienne, en Autriche, que l’on nomma, en 1861, Eduard Hanslick comme professeur titulaire pour enseigner l’esthétique musicale et l’histoire de la musique ; lui succéda, en 1898, Guido Adler qui créa, la même année, un institut de musicologie, le premier du genre.
Jacobsthal avait étudié à l’université de Berlin la polyphonie vocale de la Renaissance, en particulier celle de Palestrina. À Strasbourg, il s’intéressa également à des répertoires qui l’avaient précédée, la musique des xiie et xiiie siècles. Du fait de ce champ d’intérêt, l’enseignement musicologique à Strasbourg était alors principalement axé sur la codicologie, la paléographie et la philologie. Jacobsthal prit sa retraite en 1905, et son successeur, Friedrich Ludwig (1872-1930), poursuivit ses recherches dans le même domaine, avec une approche plus pluridisciplinaire que son 58prédécesseur. Gérold suivit très probablement déjà l’enseignement de Jacobsthal, mais surtout celui de Ludwig qui devint extraordinarius en 1910, l’année-même où Gérold soutint sa thèse de musicologie. Mais Gérold, en tant qu’étudiant à la Faculté de théologie protestante, a certainement aussi suivi les cours de Friedrich Spitta (nommé en 1887) et de Julius Smend (nommé en 1893). Ces deux professeurs de théologie pratique étaient à l’origine du renouvellement liturgique à l’église Saint-Thomas de Strasbourg. Friedrich Spitta (le frère du musicologue Philipp Spitta, auteur d’une importante biographie de J.-S. Bach) s’intéressait plutôt à l’hymnologie luthérienne, aux grands musiciens protestants du passé (Schütz et Bach) et aux compositeurs de musique sacrée plus récents, tels Heinrich von Herzogenberg et même Max Reger.
Au moment du retour de l’Alsace à la France, les professeurs allemands quittèrent l’université de Strasbourg. Théodore Gérold prit le relais et devint, en 1919, directeur de l’institut de musicologie où il enseigna jusqu’à sa retraite en 1937. La position de Gérold au sein de l’institution n’était pas très claire. Le poste de musicologie n’avait été pas immédiatement pourvu. Gérold fut d’abord chargé de cours à la Faculté de philosophie et, à partir de 1921, également à la Faculté de Théologie protestante. En 1927, il soutint sa seconde thèse, en théologie. La même année, il fut nommé maître de conférence à la Faculté de Théologie protestante, puis en 1936, professeur titulaire, alors que les diplômes étaient délivrés par la Faculté des Lettres. Cette ambiguïté est due au fait que la musicologie en tant que discipline universitaire était alors encore peu connue au sein de l’enseignement supérieur français.
La particularité des recherches de Gérold est son intérêt conjoint pour les cultures française et allemande. Ses premiers travaux musicologiques, pendant la période allemande, sont consacrés à la musique française : Chansons populaires des xve et xvie siècles (1909), sa thèse de 1910 sur L’art du chant en France au xviie siècle (1921), une publication sur des chansons populaires des xvie et xviie siècles (1913)8 et une étude, qu’il ne publiera qu’en 1921, sur le manuscrit de Bayeux qui contient cent trois chansons françaises de la fin du xve siècle9. Pendant son activité au sein de l’université de Strasbourg, désormais française, Gérold s’intéresse davantage aux musiciens germaniques, en publiant deux monographies, 59respectivement sur Franz Schubert10 et J.-S. Bach11, ainsi qu’une étude sur Goethe et la musique12. Parallèlement à ses recherches dans le domaine de l’histoire de la musique, Gérold s’intéressa également aux dimensions théologiques de la musique, en rédigeant deux études importantes : une première monographie sur Les plus anciennes mélodies de l’Église protestante de Strasbourg et leurs auteurs en 1928 et Les Pères de l’Église et la musique en 1931.
Les Pères de l’Église et la musique
Avec sa seconde thèse de doctorat, soutenue en 1931 à la Faculté de théologie protestante, Les Pères de l’Église et la musique, Gérold se tourne vers un nouveau champ d’intérêt qui l’occupera durant les années suivantes13. Cet ouvrage se distingue sur deux points de ses travaux antérieurs. D’un côté, l’auteur se focalise sur un répertoire exclusivement textuel (les sources patristiques) ; de l’autre, il étend son champ de recherche en remontant au-delà du Moyen Âge tardif, limite à laquelle il s’était arrêté auparavant. L’ouvrage fut publié en 1931 à la librairie Alcan à Paris dans la collection des « Études d’Histoire et de Philosophie Religieuses » (no 25) qui émane de la Faculté de théologie protestante de Strasbourg ; il comporte 222 pages, y compris les annexes. Dans la Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuses, l’auteur rédigea une synthèse de sa monographie en dix pages14.
Durant les premières décennies du xxe siècle, la musique de l’Antiquité tardive et du Moyen Âge fit l’objet de plusieurs études musicologiques. Hermann Abert, professeur de musicologie à Leipzig et Berlin, publia une monographie sur la pensée musicale au Moyen Âge (190615) et le théologien catholique Johannes Quasten soutint en 1927 sa thèse de doctorat sur la musique et le chant dans l’Antiquité païenne et dans le christianisme primitif (publiée en 193016).
60Une question discutée alors était le rapport entre les pratiques cultuelles chrétiennes et le chant synagogal des Juifs après la destruction du second Temple. Gérold se contenta de présenter les hypothèses des spécialistes sans se prononcer pour l’une ou l’autre. Il fallut attendre presque vingt ans pour que le musicologue américain Eric Werner publie, en 1959, la monumentale monographie Sacred Bridge ayant comme sous-titre : « Interdépendance de la liturgie et de la musique dans la Synagogue et l’Église durant le premier millénaire17 », dans laquelle il présente un nombre impressionnant de sources pour corroborer l’hypothèse d’un « pont sacré » entre judaïsme et christianisme dans le domaine de la musique liturgique.
La particularité de la monographie de Gérold réside dans le fait qu’elle tient compte de la dimension « spéculative » de la pensée médiévale sur la musique. Contrairement aux musicologues antérieurs, qui cherchaient en premier lieu à décrire et à reconstituer la musique médiévale par des recherches paléographiques, historiques et littéraires, Gérold comprend la double nature du terme musica qui se réfère à la fois à l’ontologie de la création divine (par les proportions des intervalles et des rythmes) et aux phénomènes sonores. Cependant, il ressent un certain malaise quand il présente les instruments de musique allégoriques, par exemple le psaltérion qui, par sa forme triangulaire, rappelle la trinité – cela en raison du fait qu’il confond systématiquement la réalité organologique et la dimension métaphorique ou allégorique de l’instrument.
Malgré le caractère novateur de cet ouvrage, il faut constater un certain manque de rigueur sur le plan de la méthodologie et de l’organisation du travail. Gérold est assez parcimonieux quant aux références bibliographiques. On cherche en vain une bibliographie complète à la fin de l’ouvrage ; la « bibliographie sommaire » (p. 220) ne recense que les éditions principales de sources ainsi que quelques revues traitant du sujet. Si on compare la monographie de Gérold au monumental ouvrage de Henri-Irénée Marrou sur Saint Augustin et la fin de la culture antique de 193818 (qui traite également de la musique), on mesure l’abîme existant entre les deux méthodes de travail. Alors que Marrou structure son travail autour de nombreuses analyses détaillées, parfois très pointues, Gérold se limite pour une grande partie à une compilation, très érudite, du savoir.
61Gérold l’hymnologue
Gérold est un des rares hymnologues de langue française avant la Seconde Guerre mondiale19. À ce titre il publie, en 1928, une étude pionnière sur le répertoire et les pratiques hymnodiques de l’Église protestante de Strasbourg du xvie siècle, parue dans la collection des « Cahiers de la Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuses ». Il fallut attendre plusieurs décennies pour que ce que ce domaine soit de nouveau abordé : par exemple à travers l’étude de Christian Meyer portant sur le répertoire (1987)20 et la monographie consacrée aux pratiques de chant par Daniel Trocmé-Latter (2015)21.
La monographie portant sur « Les plus anciennes mélodies de l’Église protestante de Strasbourg et leurs auteurs » est ainsi un travail pionnier. Gérold a collaboré avec le pianiste parisien Eugène Wagner (1878-1947). Ce dernier a constitué, dès les années 1920, une collection importante de copies de documents relatifs aux répertoires et aux pratiques musicales de Strasbourg entre 1524 et 1681. Après sa mort, les 15 volumes contenant ses notes et les 10 volumes comportant des copies de partitions de Christoph Thomas Walliser (1568-1648, maître de chapelle à la Cathédrale et à saint Thomas22) ont été légués aux archives municipales de Strasbourg où ils se trouvent toujours23.
La monographie de Gérold traite en premier lieu des pratiques de musique sacrée et liturgique pendant les deux premières décennies de la Réforme à Strasbourg (avec une brève ouverture sur les évolutions jusqu’à l’Intérim) et ne fait qu’occasionnellement des incursions dans la musique profane : la musique politico-religieuse de l’évêque Guillaume de Honstein, la corporation des musiciens alsaciens (Pfeiferzunft), les œuvres d’Othmar Luscicius, les pratiques musicales de la Sodalitas litteraria, l’imprimerie musicale24.
62Pour son étude hymnologique, Gérold se fonde sur dix recueils de chants strasbourgeois en allemand datant du xvie siècle (et un recueil de 1625) et sur le recueil français de Calvin de 153925. C’est une base matérielle relativement modeste, vu que la recherche actuelle connaît, pour la période allant de 1524 à 1568, au moins 57 recueils imprimés à Strasbourg et que, pour l’ensemble du xvie siècle, le nombre s’élève même à 78. Il semble que Gérold ait uniquement consulté les recueils conservés à la Bibliothèque Nationale et Universitaire.
En dépit de cette base matérielle relativement ténue, Gérold réussit assez bien à retracer l’histoire du chant ecclésiastique pendant les deux premières décennies de la Réforme. Il commence par des esquisses biographiques des deux principaux musiciens strasbourgeois d’alors (p. 10-38) : Matthias Greiter et Wolfgang Dachstein, en profitant des nombreuses notes que Wagner avait prises dans les chroniques et d’autres documents. Après une synthèse des formes liturgiques de l’Église de Strasbourg (p. 39-42), il analyse la notation musicale des psaumes et cantiques strasbourgeois (p. 43-48) et finalement les mélodies elles-mêmes (p. 49-74) : le mode, la structure, l’origine.
L’étude s’arrête en 1541, moment où le grand cantional26, préfacé par Bucer, voit le jour. Bien que Gérold ait bien compris l’importance et les enjeux de ce monumental Gesangbuch, il parle néanmoins d’un « livre de cantiques27 » sans tenir compte du fait qu’il s’agit d’un tout autre type de publication que l’ensemble des recueils publiés auparavant à Strasbourg : un cantional destiné au chant choral, à l’église et à l’école.
Les drames liturgiques médiévaux
en Catalogne (1936)
La seule étude originale que publie Gérold dans la RHPR est consacrée aux drames liturgiques médiévaux en Catalogne28. 63L’intérêt de Gérold pour ce répertoire catalan est d’autant plus méritoire qu’il se manifeste à un moment où les sources n’étaient pas accessibles in situ puisque la guerre civile ravageait le pays. Grâce à ses compétences en philologie romane, Gérold n’avait pas seulement accès aux sources de ce répertoire alors peu connu, mais également à la littérature secondaire en espagnol, notamment aux travaux de Higini Anglés (1888-1969) qui fut, à partir de 1947, le directeur de l’Institut pontifical de musique sacrée. L’étude des drames médiévaux, en particulier de leurs aspects musicaux, a été stimulée par la monographie fondamentale de l’historien du théâtre Karl Young (1879-1943), qui porte sur les drames de l’Église médiévale29 et qui est parue en 1933. Young défendait l’hypothèse selon laquelle le théâtre occidental puise ses origines dans la liturgie chrétienne (notamment par le trope Quem quaeritis qui suit l’introït de la messe de Pâques).
Contrairement à Young, Gérold reproduit non seulement les textes mais également la musique. On peut regretter toutefois qu’il ait transcrit les neumes des xiie et xiiie siècles par une notation moderne, exprimant ainsi des valeurs rythmiques que les notations neumatiques du Moyen Âge ne connaissaient pas.
Le travail de Gérold sur le répertoire liturgique catalan se limite, dans son ensemble, à la philologie et la sémiotique musicale : il décrit les sources, l’aspect matériel, les indications liturgiques, dramatiques et musicales, mais il ne s’intéresse pas à l’analyse proprement dite – que ce soit par une démarche théologique, littéraire ou narratologique. L’importance de cet article de Gérold réside, entre autres, dans l’histoire de la liturgie et des répertoires liturgiques : il confirme la coexistence des rites mozarabe et grégorien en Catalogne bien avant que le mozarabe ne soit supplanté à partir du xie siècle.
Malgré le nombre relativement modeste des articles de musicologie qui y ont été publiés, la RHPR est devenue ainsi, dès la première moitié du xxe siècle, un lieu où le lecteur pouvait prendre connaissance des débats qui avaient cours autour des répertoires de la musique sacrée et des enjeux théologiques qui y étaient associés.
64Bibliographie
Abert, Hermann, Die Musikanschauung des Mittelalters und ihre Grundlagen, Halle, Max Niemeyer, 1906.
Föllmi, Beat, art. « Gérold, Théodore », Dictionnaire culturel de Strasbourg, 1880-1930, éd. Roland Recht et Jean-Claude Richez, Strasbourg, PUS, 2017, p. 224.
Gérold, Théodore, Chansons populaires des xve et xvie siècles, avec leurs mélodies, Strasbourg, J. H. E. Heitz, 1909 ; reprint : Genève, Slatkine, 1976.
Gérold, Théodore, « Volkstümliche französische Lieder : aus Arienbüchern und Chansonssammlungen des ausgehenden 16. und beginnenden 17. Jahrhunderts », Archiv für das Studium der neueren Sprachen und Literaturen 130, 1913, p. 312-323.
Gérold, Théodore, Zur Geschichte der französischen Gesangskunst im XVII. Jahrhundert vor der Gründung der Académie royale de musique, Leipzig, Breitkopf & Härtel, 1921. Version française : L’art du chant en France au xviie siècle, Strasbourg, Istra, coll. « Publication de la Faculté des lettres de l’université de Strasbourg » 1, 1921a ; exemplaire numérisé (consulté le 08/11/2019) : https://archive.org/details/lartduchantenfra00gr/page/n7.
Gérold, Théodore, Le manuscrit de Bayeux : texte et musique d’un recueil de chansons du xve siècle, Strasbourg, Istra, coll. « Publication de la Faculté des lettres de l’université de Strasbourg » 2, 1921b ; exemplaire numérisé (consulté le 08/11/2019) : https://archive.org/details/lemanuscritdebay00gr/page/n8.
Gérold, Théodore, Schubert, Paris, Félix Alcan, coll. « Les Maîtres de la musique : études d’histoire et d’esthétique », 1923.
Gérold, Théodore, J.-S. Bach : biographie critique illustrée de douze reproductions hors texte, Paris, H. Laurens, coll. « Les musiciens célèbres : collection d’enseignement et de vulgarisation », 1925a.
Gérold, Théodore, « Les premiers recueils de mélodies religieuses protestantes à Strasbourg », Revue de Musicologie 6, 1925b, p. 49-58.
Gérold, Théodore, Les plus anciennes mélodies de l’Église protestante de Strasbourg et leurs auteurs, Paris, Félix Alcan, coll. « Cahiers de la Revue d’histoire et de philosophie religieuses » 18, 1928.
Gérold, Théodore, Les Pères de l’Église et la musique, Paris, Félix Alcan, coll. « Études d’histoire et de philosophie religieuses » 25, 1931a ; reprint : Genève, Éd. Minkoff, 1973.
Gérold, Théodore, vient de paraître : « Les Pères de l’Église et la musique », RHPR 11, 1931b/4-5, p. 409-418.
65Gérold, Théodore, La Musique au moyen âge, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, coll. « Les Classiques français du moyen âge » 73, 1932.
Gérold, Théodore, vient de paraître : « La Musique au moyen âge », RHPR 13, 1933/3, p. 273-279.
Gérold, Théodore, Histoire de la musique des origines à la fin du xive siècle, Paris, Librairie Renouard – H. Laurens, 1936a.
Gérold, Théodore, « Les drames liturgiques médiévaux en Catalogne », RHPR 16, 1936b/3-5, p. 429-444.
Gérold, Théodore, « La musique à Strasbourg pendant le premier tiers du xvie siècle », L’Est musical 1, 1939a, p. 6-11.
Gérold, Théodore, « L’enseignement de la musique et du chant au Gymnase protestant sous le rectorat de Jean Sturm », Quatrième centenaire du Gymnase protestant de Strasbourg 1538-1938, Relation des Fêtes du 18, 19 et 20 novembre 1938, publiée par le Comité des Fêtes, Strasbourg, Fides, 1939b, p. 219-229.
Gérold, Théodore, L’évolution des idées de Goethe sur la musique, Paris, Société d’éditions Les Belles Lettres, 1952.
Honegger, Geneviève, art. « Stockhausen, Franz », Dictionnaire culturel de Strasbourg, 1880-1930, éd. Roland Recht et Jean-Claude Richez, Strasbourg, PUS, 2017, p. 513-514.
Honegger, Marc, « Georges Migot et la musique religieuse », RHPR 39, 1959/4, p. 361-369.
Klein, Ursula Petra C., Christoph Thomas Walliser, 1568-1648 : ein Beitrag zur Musikgeschichte Strassburgs, thèse de doctorat, Université du Texas, Austin, 1964.
Marrou, Henri-Irénée, Saint Augustin et la fin de la culture antique, Paris, E. de Boccard, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome » 145, 1938.
Meyer, Christian, Les mélodies des églises protestantes de langue allemande. Catalogue descriptif des sources et édition critique des mélodies, Baden-Baden – Bouxwiller, Valentin Koerner, coll. « Collection d’études musicologiques » 74, 1987.
Münch, Fritz, « In memoriam Théodore Gérold (1866-1956) », RHPR 36, 1956/2, p. 173-174.
Muller, Francis, art. « Gérold, Jean Théodore », Die Musik in Geschichte und Gegenwart, vol. 4, 1955, Kassel – Bâle, Bärenreiter, col. 1828.
Quasten, Johannes, Musik und Gesang in den Kulten der heidnischen Antike und christlichen Frühzeit, Münster, Aschendorff, coll. « Liturgiegeschichtliche Quellen und Forschungen : Veröffentlichungen des Vereins zur Pflege der Liturgiewissenschaft » 25, 1930.
Rockseth, Yvonne, « Réaction de la Réforme contre certains éléments réalistes du culte », RHPR 26, 1946/2, p. 146-159.
66Trocmé-Latter, Daniel, The Singing of the Strasbourg Protestants, 1523-1541, Burlington, Ashgate, coll. « St Andrews Studies in Reformation History », 2015.
Wagner, Eugène, Akten-Material zu einer Geschichte der Protestantischen Kirchenmusik in Straßburg von 1524 bis 1681, fonds Wagner, conservé aux Archives municipales de Strasbourg, Inv 133.
Werner, Eric, The Sacred Bridge, The Interdependance of Liturgy and Music in Synagog and Church During the First Millenium, Londres, Dennis Dobson, 1959.
Young, Karl, The Drama of the Medieval Church, 2 vol., Oxford, Clarendon Press, 1933.
1 Rockseth, 1946.
2 Honegger, M., 1959.
3 Münch, 1956.
4 Pour la biographie de Gérold, voir : Muller, 1955 ; Münch, 1956 ; Föllmi, 2017.
5 Honegger, G., 2017.
6 Titre original : Zur Geschichte der französischen Gesangskunst im XVII. Jahrhundert vor der Gründung der Académie royale de musique (voir Gérold, 1921a).
7 Jamais publié, sauf un extrait : Gérold, 1913.
8 Gérold, 1913.
9 Gérold, 1921b.
10 Gérold, 1923.
11 Gérold, 1925a.
12 Gérold, 1952.
13 Entre autres par la publication d’une Histoire de la musique des origines à la fin du xive siècle (Gérold, 1936).
14 Gérold, 1931b.
15 Abert, 1906.
16 Quasten, 1930.
17 Werner, 1959.
18 Marrou, 1938.
19 Outre ses articles dans la RHPR, Gérold a également publié ailleurs dans le domaine de l’hymnologie : « Les premiers recueils de mélodies religieuses protestantes à Strasbourg », Gérold, 1925b ; « La musique à Strasbourg pendant le premier tiers du xvie siècle », Gérold, 1939a ; « L’enseignement de la musique et du chant au Gymnase protestant sous le rectorat de Jean Sturm », Gérold, 1939b.
20 Meyer, 1987.
21 Trocmé-Latter, 2015.
22 Cf. Klein, 1964.
23 Voir Wagner, Akten-Material.
24 Gérold, 1928, p. 3-9.
25 AVLCVNS pseaulmes et cantiques mys en chant. A Strasburg. 1539, HDB 30114.
26 Gesangbůch, darinn begriffen sind, die aller fuͤrnemisten vnd besten Psalmen/ Geistliche Lieder/ vnd Chorgeseng, Strasbourg, Georg Messerschmid, 1541 (RISM 1541/06, HDB 46).
27 Gérold, 1928, p. 4.
28 Gérold, 1936b.
29 Young, 1933.
- CLIL theme: 4046 -- RELIGION -- Christianisme -- Théologie
- ISBN: 978-2-406-10372-1
- EAN: 9782406103721
- ISSN: 2269-479X
- DOI: 10.15122/isbn.978-2-406-10372-1.p.0055
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 04-01-2020
- Periodicity: Quarterly
- Language: French
- Keyword: Musicology, hymnology, Theodore Gérold