André Neher, a Switchman of History
- Publication type: Journal article
- Journal: Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuses
2020 – 1, 100e année, n° 1. varia - Author: Raphaël (Freddy)
- Pages: 111 to 119
- Journal: Journal of Religious History and Philosophy
ANDRÉ NEHER,
UN AIGUILLEUR DE L’HISTOIRE
Freddy Raphaël
Professeur émérite
Université de Strasbourg – Faculté des Sciences sociales
En hommage à Edmond Jacob et Bernard Keller.
Pour avoir suivi, durant plusieurs décennies (1955-1972), les cours d’André Neher (1914-1988) à la Faculté des Lettres de l’Université de Strasbourg, ainsi qu’à son domicile, pour ne pas avoir omis de lui rendre visite chaque Shabbat après-midi, et aussi parce que je fus un peu son fils rebelle, j’éprouve beaucoup de difficultés à rendre compte de la richesse de l’homme et de son œuvre1. C’était une personnalité attachante et impressionante à la fois, qui exerçait une réelle séduction par la beauté de son verbe et par l’élégance convaincante de ses gestes. Il se savait, et se voulait, porteur d’un message rayonnant ; il consacra sa vie à le faire partager.
Tout comme André Lacocque, je me souviens de la salle de séminaire où l’on se réunissait autour d’une longue table à l’université.
On parlait des textes de la Création vus par les Rabbins, et du Zohar. André Neher parlait d’une voix posée et précise en un français élégant et riche. Cette élégance et cette richesse caractérisaient aussi son allemand 112et son hébreu : c’était un artiste. Il parlait comme pour lui-même, disant des choses qu’il sentait profondément2.
André Neher naquit le 22 octobre 1914 à Obernai, petite bourgade de la plaine alsacienne, où la communauté juive, bien intégrée, vit sans tension selon un double temps : celui de la société environnante, marqué par une religiosité affirmée, et celui de la tradition juive qui régente la vie familiale et la vie collective. Ici prévaut un judaïsme apaisé, refusant l’ostentation, sans grande inquiétude métaphysique, mais qui requiert une éthique du quotidien. Albert Neher, le père d’André, n’a que des revenus modestes, mais c’est un homme cultivé qui s’adonne à la lecture, à l’écriture, à la peinture et à la musique. Il est le président, le « parness », de la communauté, et, à ce titre, il est confronté à la pauvreté des mendiants qui parcourent la campagne, et à la misère de ses coreligionnaires d’Europe Centrale et Orientale, qui ont dû s’exiler pour fuir les pogromes.
André Neher reçoit une solide formation religieuse que lui inculquent des rabbins de campagne, qui ont tous fréquenté le « Hildesheimer Seminar » de Berlin, de tendance néo-orthodoxe. Lui-même suit, pendant les vacances, les cours du Rav Botschko à l’École Talmudique de Montreux. Dans son milieu familial, chaleureux et accueillant, on lui enseigne le respect des autres croyances, l’obligation de saluer le curé et le pasteur qui « sont des hommes de Dieu ».
En 1927, André Neher suit ses parents, son frère Richard et ses deux sœurs Rosette et Hélène, à Strasbourg, où la famille s’installe pour faciliter les études des enfants. Quelques années plus tard, la crise économique la frappe durement. Dès l’âge de 15 ans, André donne des leçons particulières pour aider les siens. Par la suite, il s’oriente vers des études d’allemand, et, à 22 ans, il est nommé professeur au collège de Sarrebourg. Il entreprend alors une thèse sur L’Allemagne dans l’œuvre de Heinrich Heine.
Survient la guerre et l’exode. La famille Neher est évacuée comme la population alsacienne et lorraine frontalière du Rhin dans le Limousin. André est nommé professeur d’allemand au collège de Brive-la-Gaillarde, tandis que les siens trouvent refuge dans un village proche, à Lanteuil. Ils donneront à cette ancienne demeure le nom biblique de « Makhanajim » (« La double demeure »), car ils s’efforcent de survivre à la fois traqués et sans renoncer à l’espérance.
113C’est alors qu’André Neher enseignait au collège de Brive que survint, le 20 septembre 1940, la première déchirure qui jamais ne se cicatrisa. En application du Statut des Juifs décrété par le gouvernement de Vichy, il fut banni de l’établissement dans l’indifférence quasi-générale. Seul un professeur de mathématiques l’accompagna jusqu’au portail. Commence alors le temps du paria, de la vie de reclus auquel il faut donner sens. André Neher et les siens se plongent dans l’étude des textes de la Tradition juive pour mettre en perspective les événements inchoatifs du présent, et pour les situer sur la voie de la « promesse » qui n’est pas abolie. Année après année, pour la célébration du Séder, Albert Neher et son gendre Nathan Samuel calligraphient une « Hagada », le récit de la sortie de l’esclavage d’Égypte, qu’ils rehaussent de miniatures.
À l’issue de la guerre, prenant conscience du désastre sans nom que les nazis et leurs sbires vychissois avaient imposé au peuple juif, André Neher décida de se consacrer dorénavant à l’approfondissement de la culture qu’on s’était employé à éradiquer. Tout en enseignant l’allemand au Lycée Kléber (Strasbourg), il soutint en décembre 1947 à l’Université de Strasbourg une thèse consacrée au prophète Amos. Il décida alors de ne publier « ni livre, ni article, ni rien qui ne soit entièrement enraciné dans les études et la pensée juives ». Il s’agit pour lui d’une « nouvelle naissance3 ».
À partir de la rentrée d’octobre 1948, André Neher dispense des cours d’araméen à la Faculté des Lettres de l’Université de Strasbourg. Après un bref détachement au CNRS, il devient maître de conférences de littérature juive ancienne et moderne. En 1957, il est nommé professeur titulaire de la chaire de Littérature post-biblique.
Commence alors pour lui et son épouse Renée, née Bernheim et future spécialiste d’histoire juive, une période d’engagement passionné. André devient non seulement le bâtisseur d’une communauté décimée par la guerre, mais aussi l’un des refondateurs du judaïsme français. C’est, selon le témoignage de Renée :
une période de militantisme, de dynamisme, d’action, de parole, d’écriture, avec une puissance de travail et d’efficacité qui m’éblouissait […]. Enseignements, conférences, mise en chantier de divers projets concrets, articles dans presque tous les journaux juifs, travaux universitaires, livres, Colloques des intellectuels juifs de langue française – toute une immense entreprise de reconstruction4 […]
114Rendant compte de la présence exigeante, qui refuse toute esquive, d’André Neher aux « Colloques des intellectuels juifs de langue française », Jean Halpérin se fait l’écho de ses propos de clôture du 29 janvier 1968 consacrés au « risque d’être en retard » :
En 1956, le grand poète yiddish Leivick se trouvait à Jérusalem, fêté par ses amis. Pressé de dire quelques mots, il fixa du regard une colline que l’on voyait au loin, et sur laquelle s’élevait depuis peu Yad Vashem, le Mémorial des six millions de victimes juives de la Shoah. « Lorsque j’étais enfant, au kheder, mon Rebbe me racontait l’histoire du sacrifice d’Isaac, comment Abraham avait obéi à Dieu, et comment, au dernier moment, un Ange était venu arrêter le couteau déjà prêt à immoler Isaac. – Rebbe, disais-je angoissé, et si l’Ange était arrivé en retard ? – Sache, mon fils, répliqua le Rebbe, que l’Ange n’arrive jamais en retard. Aujourd’hui, enchaina Leiviek en désignant du geste Yad Vashem, nous savons que six millions de fois l’Ange est arrivé en retard. – Oui, l’Ange peut arriver en retard – mais l’homme, l’homme, lui n’a pas le droit d’être en retard5. »
Parmi les travaux, riches et variés, d’André Neher, j’entends mentionner, arbitrairement, certes, quatre axes principaux : sa relecture novatrice des textes bibliques, talmudiques et kabbalistiques ; ses réflexions sur la souffrance du juste et la suprématie du mal dont Auschwitz est l’acmé ; ses études consacrées au Haut-Rabbi Loew de Prague, le Maharal ; et enfin, le thème recteur de sa quête spirituelle et existentielle, la centralité de Jérusalem.
Récusant les théories réductrices des tenants d’une approche critique par trop scientiste, qui fait de la Bible un assemblage de documents hétérogènes, André Neher s’engage résolument dans une lecture décapée de la tradition juive, depuis les commentaires rabbiniques médiévaux jusqu’à l’époque contemporaine. Tout en faisant appel aux avancées de la philologie, de l’histoire et de la sociologie, il ne néglige pas la dimension mystique de la prophétie, qui est au cœur de sa quête6. Au centre du Pentateuque, s’affirme pour Neher la démarche fondatrice de la berit, « l’Alliance » entre Dieu et Israël, dans sa dimension sociale, politique et éthique. Cette charte engage les deux partenaires dans une histoire dont ils sont co-responsables. Mais le Dieu d’Israël est aussi le Dieu de la création et de l’humanité toute entière, qui a conclu une Alliance avec Noé.
115André Neher s’est engagé avec détermination dans la voie d’un rapport existentiel de continuité, qui le lie au texte biblique et aux commentaires traditionnels. Contrairement à la critique biblique, il maintient l’antériorité de la Loi sur les Prophètes qui ne cessent de réaffirmer la dimension contraignante de l’Alliance. Comme les refondateurs du judaïsme français au lendemain de la Shoah, Emmanuel Levinas et Léon Ashknazi, André Neher s’efforce de « rendre actuel l’Israël éternel à travers ce double mouvement qui va du texte à l’existence et vice-versa7 ». Sa démarche épistémologique se fonde, à partir de la relecture de la chaine interprétative des commentateurs, sur la recherche d’un sens inséparable de son vécu.
C’est au silence de Dieu, à son retrait du chantier du monde, depuis Abraham et Job jusqu’à Auschwitz, qu’est consacré l’un des ouvrages majeurs d’André Neher, L’exil de la parole8. Comme Jacob qui a dû lutter avec l’ange dans la nuit de Peniel (Genèse 32,25) et qui en réchappe à jamais meurtri et claudiquant, chaque survivant de la Shoah est « le porte-parole et le porte-silence de six millions d’hommes9 ». C’est chez le prophète Jérémie, qui s’est senti abandonné par Dieu, qu’André Neher retrouve l’affirmation du sursaut, « malgré » le désastre : « Ouvekhol zot », « et pourtant ».
Survivant par miracle de la Shoah, il refusa, jusqu’à la fin de sa vie, de franchir la frontière allemande. Il accepta cependant d’engager le dialogue avec des étudiants venus d’outre-Rhin pour prendre en charge la responsabilité qu’exigeaient les meurtres perpétrés par leurs pères. André Neher récusait le terme allemand de Wiedergutmachung, qui signifie « des réparations » à la fois matérielles et morales, pour ce crime selon lui imprescriptible. Il ne saurait y avoir une compensation monétaire pour la souffrance absolue. Quant aux survivants, ils n’étaient plus installés dans la vie. Ils n’étaient pas « restaurés » dans l’existence, car ils portaient en eux un manque. Ils étaient des rescapés.
Les études qu’André Neher a consacrées au Maharal de Prague10, Rabbi Yehouda ben Bezalel Loeb, constituent un second champ des plus novateurs. Il existe une profonde affinité entre lui et ce rabbin du xvie siècle dont la fidélité à la tradition juive a pris le risque d’affronter la « modernité » de son temps. Ces recherches 116amenèrent André Neher à arpenter les mutations coperniciennes de la Renaissance, et aussi, dans le sillage du rapprochement entre Faust et le Maharal, la cybernétique de Norbert Wiener et la musique dodécaphonique d’Arnold Schoenberg.
Il ne nous est pas possible d’analyser dans cette brève évocation la richesse stimulante des études maharaliennes entreprises par André Neher. Il se situe dans la foulée de l’enseignement précurseur de Jacob Gordin et de Léon Askhénazi, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, à l’École Gilbert Bloch d’Orsay.
Ce qui passionne André Neher, c’est la hardiesse avec laquelle ce penseur de la Renaissance arrache l’exégèse talmudique, et plus particulièrement le « midrach », à la sphère homilétique pour en restituer la dimension philosophique. Cette dernière s’inscrit dans la tension entre la mystique et la raison, et participe d’un humanisme dont le Maharal est l’un des ardents promoteurs. Témoins de la découverte du Nouveau Monde, de la révolution copernicienne, de la Réforme et des guerres de religion, lui et ses disciples n’ont voulu céder ni au conservatisme sclérosant ni à la fascination d’une adhésion sans réserve au monde.
C’est la notion de séparation et de « vide » (emtsa) entre toutes les dimensions de la création, au niveau de l’espace comme du temps, des « dogmes immuables de la foi comme des mouvantes inventions de la raison11 », qui impose à l’homme un impératif catégorique : il lui faut construire, en une dynamique ininterrompue, un pont par-dessus le gouffre. Et Neher de citer ce midrach (Exode Rabba 28,1) selon lequel « les Tables de la Loi avaient une largeur de six palmes. Deux palmes étaient entre les mains de Dieu. Deux autres entre les mains de Moïse. Au milieu, deux palmes étaient vides ». C’est ce vide qui interpelle Dieu et l’homme, la transcendance et l’immanence, pour qu’ensemble ils jettent les bases du dialogue et de l’action. La condition de l’homme est « d’être constamment tendue entre les pôles contraires qui structurent le monde… Entre ciel et terre… Entre nature et histoire. Il est un être de “passage”, à vocation pascale12. » C’est par l’amour et par la crainte que l’absolu et le relatif peuvent être reliés. André Neher a recours à la métaphore saisissante de l’échelle
dont une partie, dressée par Dieu, a son point d’accrochage au ciel ; dont une autre partie, dressée par les hommes, a son point d’appui sur la terre, et dont une partie intermédiaire, destinée en principe à relier les deux 117autres, plonge par ses deux bouts verticaux dans le vide : telle est l’image saisissante que la pensée du Maharal suggère de la communication entre Dieu et l’homme, entre la transcendance et la contingence, entre l’absolu et le relatif13.
Il conviendrait d’évoquer encore bien d’autres activités décisives d’André Neher, depuis la tonalité particulière, quasi-mystique, de sa prière lorsqu’elle guidait les fidèles du « Mercaz Hanoar », du « Centre des Jeunes » à Strasbourg, jusqu’à son engagement sans relâche, aux côtés de son épouse, dans l’accueil des rapatriés d’Algérie en 1962. Mais le point focal qui, progressivement, orientera toute son existence, c’est l’État d’Israël. Le retour du peuple juif sur sa terre s’inscrivait pour lui dans une perspective messianique. Profondément ébranlés par « la guerre des Six-jours » de juin 1967 et par les menaces de destruction qui pesaient sur le jeune État, André et Rina Neher se prépareront à faire leur alyah, leur « montée » vers Jérusalem. Cette « terre que Dieu habite » (E. Fleg) a pour vocation de faire advenir l’ère messianique en s’efforçant de concilier ceux pour qui la rédemption est en marche et ceux pour qui la promesse est réalisée. Le défi qui incombe à la cité « prophétique », c’est d’assurer la cohabitation créatrice des laïcs et des « religieux ». L’État d’Israël représente « une combinaison unique et complexe de sacré et de profane, de spirituel et de temporel, d’éternel et de provisoire14 ». André Neher s’écarte d’un clergé asservi à l’État dont il célèbre l’exaltante puissance. Il n’entre pas en politique. Mais sa réflexion singulière sur la Shoah et son analyse décapante de l’exégèse biblique l’amènent à être sollicité par divers groupes et, notamment, par les cercles d’études que réunissent les présidents successifs de l’État d’Israël. « Sa parole entend secouer et réveiller la conscience religieuse et morale, politique et sociale, du Juif et de l’homme tout court15. »
André Neher a été un « bâtisseur du temps ». Son engagement et ses écrits rejoignent chacun d’entre nous, dans notre quête de sens, et dans une responsabilité que nous ne pouvons éluder.
118Bibliographie
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Lacocque, André, « Hommage à André Neher », Sens. Juifs et chrétiens dans le monde aujourd’hui 41, 1989, no 143, p. 411-412.
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Neher, André, Jérémie, Paris, Plon, 1960.
Neher, André, Le puits de l’exil. La théologie dialectique du Maharal de Prague (1512-1609), Paris, Albin Michel, coll. « Présence du judaïsme », 1966. (2e éd. revue et augmentée, 1991.)
Neher, André, L’exil de la Parole. Du silence biblique au silence d’Auschwitz, Paris, Seuil, 1970.
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Trigano, Shmuel (dir.), Pardes. L’école de pensée juive de Paris, no 23, Paris, In Press, 1997.
119André Neher dans la RHPR
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Neher, André, « La découverte récente de manuscrits hébraïques en Palestine », RHPR 28-29, 1948-1949/3, p. 241-251.
Neher, André, « Le symbolisme conjugal : expression de l’histoire dans l’Ancien Testament », RHPR 34, 1954/1, p. 30-49.
Jacob, Edmond, recension de : « André Neher, Amos. Contribution à l’étude du prophétisme, Paris, Vrin, 1950 », RHPR 32, 1952/1, p. 74-77.
Jacob, Edmond, recension de : « André Neher, L’essence du prophétisme, Paris, P.U.F., 1955 », RHPR 37, 1957/3, p. 270-271.
Jacob, Edmond, recension de : « André Neher, Jérémie, Paris, Plon, 1960 », RHPR 41, 1961/2, p. 216-217.
Jacob, Edmond, recension de : « André Néher, L’existence juive. Solitude et affrontements, Paris, Seuil, 1962 », RHPR 43, 1963/1, p. 116-117.
Jacob, Edmond, recension de : « André et Renée Neher, Histoire biblique du peuple d’Israël, 2 vol., Paris, Adrien Maisonneuve, 1962 », RHPR 45, 1965/1, p. 164-165.
Keller, Bernard, recension de : « André Neher, Le puits de l’exil. La théologie dialectique du Maharal de Prague (1512-1609), Paris, Albin-Michel, 1966 », RHPR 47, 1967/4, p. 376-378.
1 Un nombre significatif de travaux importants ont été consacrés à l’étude de cette dernière. Nous entendons signaler quelqu’uns d’entre eux, auxquels nous avons recours pour la présente esquisse : Mélanges André Neher, 1975 ; Malka, 1978 ; Sens. Juifs et chrétiens dans le monde aujourd’hui, no 143, 1989 ; Trigano, 1997 ; Neher – Zybermann, 1995 ; Szwarc, 2005 et 2009 ; Banon, 2011 ; Fontana, 2014 et 2015 ; Lemler, 2017.
2 Lacocque, 1989, p. 411.
3 Cité dans Szwarc, 2009, p. 142.
4 Ibid.
5 Halpérin, 1989, p. 408-409.
6 Neher, 1950, 1960 et 1983 [1955].
7 Fontana, 2014, p. 27.
8 Neher, 1970.
9 André Neher, cité dans Neher – Zybermann, 1995, p. 16.
10 Neher, 1966.
11 Neher, 1966, p. 49.
12 Fontana, 2015, p. 69.
13 Neher, 1966, p. 53.
14 Fontana, 2014, p. 158.
15 Ibid., p. 162.
- CLIL theme: 4046 -- RELIGION -- Christianisme -- Théologie
- ISBN: 978-2-406-10372-1
- EAN: 9782406103721
- ISSN: 2269-479X
- DOI: 10.15122/isbn.978-2-406-10372-1.p.0111
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 04-01-2020
- Periodicity: Quarterly
- Language: French
- Keyword: Alliance, Old Testament, Judaism, Jewish tradition, Israel, Maharal of Prague, prophetism, Shoah, silence (of God), university of Strasbourg