Cet article interroge tous les passages rimbaldiens où le verbe rire se combine avec un complément introduit par la préposition à, en distinguant les effets de la métaphore et de la personnification. Dans les poèmes de 1870, Rimbaud est clairement influencé par la traduction de Lucrèce due à Sully Prudhomme, qu’il a plagiée et modifiée sur différents points. Mais dans Bannières de mai » / « Patience [D’un été.] », l’emploi de rire dérive très probablement de la quatrième Bucolique de Virgile.
Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
ISBN :978-2-406-11265-5
EAN :9782406112655
ISSN : 2262-2268
DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-11265-5.p.0063
Éditeur : Classiques Garnier
Mise en ligne : 28/12/2020
Périodicité : Annuelle
Langue : Français
Mots-clés : Arthur Rimbaud, Sully Prudhomme, Victor Hugo, Lucrèce, Virgile, poésies et traductions de 1870, latin, rhétorique, affect, derniers vers