Note sur la présente édition des Nouvelles
- Publication type: Book chapter
- Book: Nouvelles
- Pages: 31 to 32
- Collection: Nineteenth-Century Library, n° 63
Note sur la présente édition
des Nouvelles
Le texte que nous présentons est celui de l’édition Charpentier de 1855, dernière édition des Nouvelles publiée du vivant de l’auteur : les six récits apparaissent dans l’ordre où toutes les éditions (avant celle des Œuvres complètes établie par Paul de Musset chez Charpentier en 1865-1866) les y ont placés, qui n’est pas l’ordre chronologique de publication dans la Revue des Deux Mondes.
Nous avons comparé le texte de 1855 avec celui de quatre éditions de référence : les publications préoriginales dans la Revue des Deux Mondes ; l’édition Dumont de 1840 en deux volumes, première édition des nouvelles en recueils (nous ne tenons pas compte des « préfaçons », éditions illicites publiées à Bruxelles, J. Jamar 1838 et Haumann 1840) ; l’édition Charpentier de 1841, première édition des Nouvelles en un seul volume ; l’édition posthume des Œuvres complètes de Musset (1865-1866), dite « édition des Amis du poète ». Les variantes, peu nombreuses, sont données à la fin de chaque nouvelle.
La ponctuation de l’édition Charpentier a été scrupuleusement respectée. Quant à l’orthographe, elle offre très peu de différences avec l’orthographe moderne. Les variations concernent essentiellement les expressions composées d’un adverbe et d’un adjectif ou de deux adverbes. Nous lirons donc « non loin », « très dangereuses », « très peu », « non seulement »… au lieu de non-loin, très-dangereuses, très-peu, non-seulement… De même, « grand-peine », « grand-chose »… remplacent grand’peine, grand’chose… L’orthographe de certains noms a également été modernisée : « contretemps », « pou-de-soie », ou « Charles Quint » se substituent à contre-temps, pou de soie ou Charles-Quint. Outre les modifications mentionnées ci-dessus, nous avons dû parfois corriger un signe de ponctuation erroné, ou rétablir un signe manquant : ces changements (très peu nombreux), sont toujours indiqués en note.
32En revanche, nous avons conservé devant les noms de personnes les formes complètes « madame » ou « mademoiselle », que l’on trouve dans toutes les éditions anciennes (sauf dans les préoriginales), et que les éditions modernes remplacent par les formes abrégées « Mme » ou « Mlle ».
Nous remercions Mme Françoise Bérard, directeur de la Bibliothèque de l’Institut de France, qui nous a permis de consulter les documents du fonds Spoelberch de Lovenjoul, ainsi que le personnel de la Bibliothèque pour l’aide qu’il nous a apportée dans nos recherches.