Corpus iconographique
- Publication type: Book chapter
- Book: Œuvres complètes. Tome VII – 3. Voyage en Orient
- Pages: 1571 to 1623
- Collection: Nineteenth-Century Library, n° 89
Corpus Iconographique
Indéniablement, Nerval avait un beau coup de crayon. On sait d’ailleurs qu’il était sensible au dessin et à la peinture, doté de ce coup d’œil sûr qu’atteste son sens du pittoresque. Il serait absurde de prétendre ignorer l’influence qu’a pu avoir la peinture orientaliste, si propre à l’imaginaire du xixe siècle, sur l’écriture de son voyage en Orient1. D’ailleurs, son narrateur dit son admiration pour les Dauzats, Decamps et Marilhat. On n’ignore pas qu’il eût souhaité que le Voyage en Orient soit illustré de gravures par Alexandre Bida2. De même les peintres, sans oublier les adeptes du daguerréotype, sont, à bien des égards, des personnages significatifs de son texte. On ne peut oublier que Gérard et Fonfride avaient même emporté un daguerréotype… mais les « composés chimiques » se gâtèrent, on réussit « à faire deux ou trois vues ».
Aussi, nous inspirant de Gabriel Rouger auquel on doit la première édition critique de Voyage en Orient, suivie d’une édition du même texte abondamment « illustrée de documents du temps utilisés par l’auteur dans 1572sa relation » (cf. ci-après), nous avons souhaité faire un rappel, sous forme de références bibliographiques (iconographiques plus précisément) des œuvres qu’auraient pu connaître Nerval, et qui furent sollicitées par les éditeurs du texte ou par les concepteurs d’exposition, ou les auteurs de catalogues, qui lui furent consacrés3.
SOMMAIRE
Nerval, Gérard de, Voyage en Orient. Paris, Éditions Richelieu, 1950, 4 vol. Dessins de Yves Trevedy.
Voyage en Orient suivi d’Isis. Précédés d’un avertissement par G. Rouger : « L’iconographie du Voyage en Orient ». Texte intégral illustré de documents du temps utilisés par l’auteur dans sa relation. Club des Libraires de France, 1955, 2 vol.
Voyage en Orient, Club Français du Livre, 1955. Édition illustrée.
Bibliothèque Nationale, Gérard de Nerval, exposition organisée pour le centième anniversaire de sa mort, 1955.
Œuvres. Éd. illustrée. Classiques Garnier, 1958. Tome second : VOYAGE EN ORIENT.
Catalogue Gérard de Nerval. Ville de Paris. Maison de Balzac, 18 décembre 1981-21 mars 1982.
Gérard de Nerval, Œuvres complètes, Gallimard,« Bibliothèque de la Pléiade » nouvelle éd., Tome II, 1984.
« Le Voyage en Orient », Cahiers Gérard de Nerval no 8, Bourg-en-Bresse, 1985, p. 1-71.
Album Gérard de Nerval. Iconographie choisie et commentée. Gallimard, « la Pléiade », no 32, 1993.
Gérard de Nerval. Paris, la vie errante. Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, 1996.
1573Catalogue Mairie de Paris. Exposition Gérard de Nerval.19 décembre 1996-16 mars 1997. Bibliothèque Historique de la Ville de Paris.
Gérard de Nerval. Voyage en orient. Imprimerie Nationale Éditions, 1997. 2. vol.
Dictionnaire Nerval, Du Lérot, éditeur, Tusson, Charente. 2006.
« Les Grands Voyageurs : l’Asie mineure et la Syrie ».Sélection du Reader’s Digest. 2007.
GÉRARD DE NERVAL, VOYAGE EN ORIENT,
Éditions Richelieu, 1950.
Pour mémoire, l’iconographie établie par Rouger dans son édition critique fondatrice, illustrée de nombreux dessins d’un artiste moderne, donnait la liste des références suivantes :
ICONOGRAPHIE
Dessins originaux de GÉrard de Nerval
1. Petite aquarelle : paysage des bords du Nil ; plan schématique du Caire, muet, dessiné à la plume (p. 1 du carnet de voyage).
2. Haçine, Croquis à la plume : femme d’Orient, vue en buste, coiffée d’un turban ; dans un angle caractères arabes.
[Aristide] Marie, Iconographie, 25. Reproduit dans L’Âge du romantisme (1887).
3. Dessin d’une lettre au Dr Labrunie (21 octobre l853) : une mosquée avec des caractères arabes et le mot en lettres grecques : istambolda.
Documents figurés utilisés par GÉrard de Nerval
4. Gravures en taille-douce : Voyage de Dimo et Nicolo Stephanopoli en Grèce (an VIII), t. 1.
Vue de la colline Aplunori.
Planche sans titre : tombeau avec inscription ; bas-relief ; arcade avec inscription : KARΔIΩN ΘERAPIA.
15745. Gravures en taille-douce : Lettres sur la Morée (1808) par A.-L. Castellan.
Vue du port San-Nicolo, île de Cérigo.
Grotte remarquable dans l ’ île de Cérigo.
Intérieur de l ’ une des chambres sépulchrales taillées dans le rocher à Cérigo.
Ruines du temple de Vénus, dites le palais de Ménélas, à Cérigo, pl. 5, p. 34.
Plan d ’ une partie de l ’ île de Cérigo…, par M. Barbié du Bocage.
6. Gravures sur bois : Modern Egyptians (1837) par William Lane.
Dans Les Femmes du Caire, Nerval a pu s’inspirer non seulement du texte de son modèle anglais, mais encore des nombreuses figures dont l’ouvrage est illustré. Citons en particulier : Wooden loch, Parade previous to circoncision, t. I ; the Mahh’mil, the Do’seh, t. II.
7. Lithographies : Æ1oïm ou les Dieu de Moïse (1839) par P. Lacour, t. II.
À Thèbes, frontispice.
Second grand bas-relief du temple de Medynet-Abou, à Thèbes.
1851. Les Pyramides, chap. iii.
8. Lithographies rehaussées : La Turquie, mœurs et usages des Orientaux (1846) par Camille Rogier [même ouvrage, avec lithographies en couleurs, en 1854].
Les dessins de Rogier paraissent avoir été pour Nerval une source d’inspiration. Dans le chapitre : Quatre portraits (Les Nuits du Ramazan), certains détails sont peut-être empruntés à la planche :
Grecque et Arménienne.
Illustrations modernes du Voyage en Orient
9. Illustrations gravées sur bois par Esther et Lucien Pissaro : frontispice et lettres historiées en couleurs ; quatorze vignettes et culs-de-Iampe.
10. Illustrations gravées sur bois par Louis Bouquet : une planche hors-texte et douze figures à mi-page.
11. Gravure au burin : frontispice aux Femmes du Caire par Gandon.
Documents divers
12. Dessin, par Camille Rogier : Habitation de Gérard à Constantinople (Ildiz-Khan).
Reproduit dans L’Âge du romantisme (1887).
13. Peinture, par Gleyre : La Reine de Saba (1838).
14. Peinture, par Marilhat : Ruines de la mosquée du khalife Hakem (1840).
1575Cf. Les Femmes du Caire (III, chap. 1) : description de la mosquée du kalife Hakem.
15. Dessin par Bida : Le Dosseh (1854).
À rapprocher de la description de Nerval (la Dohza).
VOYAGE EN ORIENT SUIVI D’ISIS.
Club des Libraires de France, 1955.
« Nous donnons ci-dessous, pour chaque image, après la légende qui l’accompagne dans le volume, l’indication de son origine ; quand il s’agit d’une référence bibliographique, nous ne la donnons intégralement qu’à la première citation, nous contentant ensuite de mentionner l’auteur de l’ouvrage ou du recueil déjà cité. »
TOME PREMIER
l. Gérard de Nerval vers I854 : gravure d’après une photographie de Nadar.
2. Vue d’Alexandrie : Voyage dans la Basse et la Haute Egypte, par Vivant-Denon, 1802.
3. Constance : gravure du temps.
4. Vienne, entrée du Prater : ibid.
5. Le pont Ferdinand, à Léopoldstadt : ibid.
6. Vienne, le Graben : ibid.
7. Portrait de Made Pleyel, par Alophe. Cliché Bib. Nationale.
8. Le port de San-Nicolo, île de Cérigo, par A.-L. Castellan : Lettres sur la Morée et les îles de Cérigo, Hydra et Zante, I808.
9. La messe de Vénus : Le songe de Polyphile, de Francesco Colonna, édition française de 1561.
10. Le pèlerinage de Polyphile : op. cit. ci.dessus.
11. La colline d’Aplunori, par Stephanopoli : Voyage de Dimo et Nicolo Stepbanopoli en Grèce, an VIII.
12. L’offrande à Vénus, par Stephanopoli.
13. Intérieur de l’une des chambres sépulcrales de Cérigo, par Castellan.
14. Une grotte remarquable de l’île de Cérigo, Id.
15. Grecs de Syra, par Goupil Fesquet : Voyage d’Horace Vernet en Orient, 1843.
157616. Alexandrie vue de la mer, par Cassas : Voyage pittoresque de la Syrie, de la Phénicie et de la Basse-Egypte, 1799.
17. Femme du Caire vêtue du milayed : An account of the manners and customs of the modern Egyptian, by William Lane, London, 1837.
18. Le masque de crin, ou borghot : Op. cit.
19. Marche d’un mariage dans la ville du Caire : par Cassas.
20. Femmes voilées du Caire, par Rosset : Mœurs et coutumes turques et orientales, dessinées dans le pays en 1790, par Rosset, sculpteur de Lyon.
21. Cour d’une maison au Caire : Id.
22. Clef de bois et détails d’un plafond : Id.
23. Le chant du muezzin : Id.
24. La place de l’Esbekieh, esquisse de Prosper Marilbat pour le tableau qu’il exposa au Salon de 1834.
25. Une rue du Caire : lithographie anonyme4 parue dans l’Artiste, 15 novembre 1849, avec cette légende :
« Ah ! si Gérard de Nerval était lâ, comme il vous conduirait avec un fil d’or dans les détours et les mystères de cette rue ! … Il s’est emparé du Caire, des femmes du Caire, des monuments du Caire, du soleil du Caire. Autrefois, c’étaient les soldats qui prenaient une ville d’assaut et y passaient une saison, aujourd’hui ce sont les écrivains. Qui est-ce qui règne au Caire, si ce n’est Gérard de Nerval ? »
26. Boutiques au Caire : W. Lane.
27. Maison d’un ancien bey au Caire : La Syrie, l’Egypte, la Palestine et la Judée, par le baron Isidore Taylor et L. Reybaud, ill. par Dauzat, Mayer et Ciceri, 1839.
28. Bab-e1-Fotouh, la Porte de la Victoire, par Cassas.
29. Un repas arabe : W. Lane.
30. Danseuses du Caire, ou ghawasies : Id.
31. Derviche tourneur : Id.
32. L’esclave noire : Id.
33. La boutique du barbier : gravure sur bois d’E. Breton, parue dans Le Musée des Familles en avril 1850, avec un article signé C. de Chatouville.
34. Le Mahmil : W. Lane.
35. La Dohza : Id.
36. Femmes du Caire : Id.
37. Femme tatouée : Id.
38. Coiffure et costume de dame cairote : Id.
157739. Paysage d’Égypte, par Marilhat.
40. Les pyramides de Gizeh : Vivant-Denon.
41. Nécessaire de maquillage, le khol : W. Lane.
42. La tapisserie : Id.
43. Femmes en promenade : Id.
44. Fontaine et kiosque de Choubrah : gravure d’E. Breton, illustrant un article non signé. Musée des Familles, octobre 1850.
45. Vision sur la pyramide, par Cassas 249
46. Épreuves par les quatre éléments : La Franche-maçonnerie rendue à sa véritable origine, par A. Lenoir, planches gravées sur les dessins de Moreau jeune, 1814.
47 et 48. Le triomphe de l’initié. Asé placée devant l’initié : Aeloïm ou les Dieux de Moïse, par. P. Lacour, I839.
49. Village au bord du Nil, par Marilhat.
50. Grande mosquée de Boulaq : Taylor et Reybaud.
51. Procession du mutahir, ou circoncis : W. Lane.
52. Ville des tombeaux vue de la citadelle du Caire : Taylor et Reybaud.
53. L’obélisque d’Héliopolis, par Cassas.
54. Écritoire et livres arabes : W. Lane.
55. Vue d’Alexandrie : Vivant-Denon.
56. La prière : W. Lane.
57. Saint-Jean-d’Acre, par Hippolyte Lecomte : Voyage dans le Levant, par le Comte de Forbin, 1819.
58. Beyrouth : Voyage de la Syrie, par Alexandre de Laborde 1837.
59. Chrétienne de Beyrouth : Id.
60. Entrée du port de Beyrouth : Id.
61. Les différentes formes de turbans, par Goupil Fesquet.
62. Funérailles d’un santon : W. Lane.
63. Un santon : A. de Laborde.
TOME SECOND
l. Écurie turque, par Camille Rogier : La Turquie, mœurs et usages des Orientaux, 1846.
2. Fontaine près de Beyrouth, par A, de Caraman : Voyage de la Syrie, par Alexandre de Laborde, 1837.
3. La route d’Antonin, par Cassas : Voyage pittoresque de la Syrie, de la Phénicie et de la Basse-Egypte, 1799.
15784. Antoura. Vue des deux couvents prise de la route, par Lehoux : A. de Laborde.
5. Cour intérieure de la maison du pacha de Damas, par Rosset : Mœurs et coutumes turques et orientales, dessinées dans le pays en 1790 par Rosset, sculpteur de Lyon.
6. Dames jouant dans un jardin, Id.
7. Le fauconnier : Costumes turcs de la cour et de la ville de Constantinople en 1720, peints en Turquie par un artiste turc.
8. Repas oriental, par Rosset.
9. Chanteurs turcs, par Camille Rogier.
10. Harem, Id.
11. Beyrouth et le mont Liban : La Syrie, l’Egypte, la Palestine. et la Judée, par le baron Isidore Taylor, et L. Reybaud, ill. par Dauzats, Mayer et Cicéri, 1839.
12. Un café en Orient, par Camille Rogier.
13. Mosquée de Mahmoudieh et porte de la citadelle du Caire, par Meyer : Taylor et Reybaud.
14. Le Moristan : Contes du cheyk El.Mobdy, traduits de l’arabe par J.J. Marcet, 1833.
15. Intérieur d’un jardin, par Bourgeois : Voyage dans le Levant, par le Comte de Forbin, 1819.
16. Ruines de la mosquée du calife Hakem, par Prosper Marilhat.
17. Prêtre grec, par Camille Rogier.
18. Seyda, l’ancienne Sidon, par Cassas.
19. Les remparts de Saint-Jean-d’Acre, par Deseynes : Cte de Forbin.
20. Costumes maronites, par Goupil Fesquet : Voyage d’Horace Vernet en Orient, 1843.
21. Deïr-Khamar et le palais Beït-Eddin, par Dauzat : Taylor et Reybaud.
22. Ruines de Balbek : A. de Laborde.
23. Sur le Bosphore, à Constantinople : dessin de Camille Rogier, reproduit dans L’âge du romantisme, 1887.
24. Juifs de Constantinople, Id.
25. Au besestain, marchand d’armes et de curiosités, Id.
26. Café dans un cimetière, Id.
27. Tombeaux turcs, par A. L. Castellan : Lettres sur la Morée et les îles de Cérigo, Hydra et Zante, 1808.
157928. Vue de la prairie de Buyukdéré, par Charles Pertusier : Promenades pittoresques dans Constantinople et sur les rives du Bosphore, 1815.
29. Danseuses turques, par Rosset.
30. Après le bain, par Camille Rogier.
31. Le tandour, Id.
32. Grecque et Arménienne, Id.
33. Habitation de Gérard à Constantinople, dessin d’après nature de Camille Rogier, inPhilippe Burty, L’Âge du romantisme, 1887.
34 Caragueuz et Kaçivad, marionnettes turques : document Musée de l’Homme.
35-36. Marionnettes de Caragueuz : Musée de l’Homme.
37. L’échelle de Top-Hané, Camille Rogier.
38. Derviches ou moines turcs, par Rosset.
39. Les cèdres de Salomon sur le mont. Liban, par Marilhat : A. de Laborde.
40. Arrivée de la reine de Saba à la cour du roi Salomon : Histoire des Juifs, par Josephe, Amsterdam,1681.
41. La reine de Saba et le roi Salomon : miniature persane, xvie siècle.
42. Le temple de Salomon : Histoire des Juifs.
43. Jérusalem vue de la vallée de Josaphat, par Debucourt : Comte de Forbin.
44. La mer d’airain : Histoire des Juifs, Paris, 1667.
45. La fontaine de Siloë, à Jérusalem : Taylor et Reybaud.
46. La reine de Saba reçoit un message de Salomon, porté par l’oiseau Hud-Hud : miniature persane, xve siècle.
47. Vue de Jérusalem, par Cassas.
48. Plan de la mosquée construite sur les ruines du temple de Salomon, Id.
49. Les Eaux-Douces d’Asie, par Pertusier.
50. Aux Eaux-Douces d’Asie : une dame turque, par Camille Rogier.
51. Le Grand Seigneur, avec son porte-épée et son portemanteau : miniature turque, 1720.
52. Place de l’Atmeïdan : Comte de Forbin.
53. Vues de Malte, par Vivant-Denon : Voyage dans la Basse et la Haute Égypte, 1802.
54. Isis, d’après la description d’Apulée : Oedipus Aegyptus, par le Père Kircher, 1652.
55. Isis aux multiples mamelles, déesse de la fécondité : Id.
56. Isis allaitant l’enfant Horus, bronze époque saïte : Musée du Louvre, photo.
1580VOYAGE EN ORIENT,
Club Français du Livre, 1955.
Carte de l’itinéraire (du narrateur) par Jean Richer
1. Vue du port San Nicolo, Île de Cérigo.
(A-L. Castellan : lettres sur la Morée.)
2. « Guérison des cœurs. »
(Serieys : Voyage de Dimo et Nicola Stephanopoli en Grèce.)
(Lettres sur la Morée.)
3. Grotte remarquable dans l’île de Cérigo.
4. Ruines du Temple de Vénus, dites le palais de Ménélas, à Cérigo.
5. Paysage des bords du Nil et plan schématique du Caire.
(Page du carnet de voyage de Nerval.)
(William Lane : Modern Egyptians, comme les no 9-11, 14,15, 17, 18 et 32.)
6. Voiles noirs ornés.
7. Femme revêtue de Milayeh.
8. Marche d’un mariage dans la ville du Caire.
(L.-F. : Cassas : Voyage pittoresque de Syrie.)
(W. Lane.)
9. Cortège de mariage I.
10. Cortège de mariage II.
11. Serrure et clef de bois.
12. Marilhat : Place de l’Esbekieh, au Caire.
(Bibliothèque Nationale. Estampes.)
13. L’ingénieur Linant de Bellefonds.
(Photo appartenant à ses descendants, reproduite par J.-M. Carré dans Voyageurs et Écrivains français en Égypte, 1930.)
(W. Lane.)
14. Ghawasies.
15. Derviche tourneur.
16. Boutique d’un barbier au Caire.
(Musée des Familles, 1850.)
(W. Lane.)
17. Le Mahmil.
158118. La Dohza.
19. Fontaine et kiosque de Choubrah, palais d’été au Caire.
(Musée des Familles, 1850.)
20. Épreuves par les quatre éléments.
(Alexandre Lenoir : La Franc-Maçonnerie rendue à sa véritable origine.)
21. Second grand bas-relief du temple de Medynet-Abou à Thèbes.
(P. Lacour : Æloïm, et les dieux de Moïse.)
22. Hacine, dessin de Nerval (Hakem ?).
(L’Âge romantique, original chez Valentine Hugo.)
23. Les ruines de la mosquée d’Hakem au Mouski du Caire.
(Tableau de Marilhat, 1840.Musée du Louvre.)
24. Le château des Dardanelles.
(Choiseul-Gouffier : Atlas du Voyage pittoresque de l’empire ottoman, comme les no 34, 36 et 37)
25. Café dans un cimetière.
(Camille Rogier : La Turquie, 1846., comme les no 28, 29, 31, 33 et 35.)
(C. Rogier : Costumes de l’empire ottoman.)
26. Marchand juif.
27. Arménien.
(La Turquie.)
28. Grecque et Arménienne.
29. Harem.
30. Habitation de Gérard à Constantinople, dessin d’après nature.
(C. Rogier : Yildiz han. L’Âge romantique.)
(La Turquie.)
31. Échelle de Tophane.
32. Conteur public avec le joueur de viole qui l’accompagne et une partie de son auditoire.
33. Jeunes filles arméniennes.
34. Vieux château du Bosphore (à droite, Rumeli-Hisas ; en face, Anadolnu-Hisas).
(Choiseul-Gouffier.)
35. Femme turque voilée.
(La Turquie.)
(Choiseul-Gouffier.)
36. Porte du Grand Sérail.
37. Porte du Sérail.
1582BIBLIOTHÈQUE NATIONALE
GÉRARD DE NERVAL, 1955,
LE VOYAGEUR [À VIENNE]
146. Lettre de Gérard de Nerval au Dr Étienne Labrunie [Vienne, vers le 26 novembre 1839]. 4 p.
147. Souvenir de Vienne, ou 50 vues des principaux places, églises, palais, etc. de cette capitale. – Vienne, chez I. Bermann (vers 1850). 45 x55 mm. – À M. Georges Dubois.
148. Lettre de Gérard de Nerval, à Jacques Mallac, [Vienne], ce 10 janvier [1840]. 4 p.
149. Ibid. au Dr Étienne Labrunie, Vienne, 30 janvier [1840]. 4 p.
150. Ibid.à Hippolyte Monpou, Vienne, ce 28 février [1840]. 2 p., adresse.
151. Marie Pleyel, lithographie par Menut-Alophe, éd. par le Ménestrel, 1845. – BN., Est.
« … un visage éclatant comme le pâle reflet de la lune, une voix qui semble l’accent passionné d’un andante et un sourire qu’on dirait le rêve d’une poésie d’amour. » (Madame Camille Pleyel.Silhouette d’artiste, par Saphir, traduit par G. de Nerval.) Nerval, lorsqu’il la rencontre « en 1839, s’éprend d’elle aussitôt, heureux, semble-t-il, d’être délivré de son amour pour Jenny Colon, mais s’apercevant rapidement que sa délivrance n’est qu’une illusion, il gardera de cette aventure une amertume profonde dont témoigneront les Amours de Vienne, la Pandora et Aurélia. »
152. Id. Portrait présumé par un artiste viennois inconnu. 1400 X 680 mm.
La jeune femme, vêtue de blanc, vue à mi-corps, se tient debout, à demi tournée vers la droite, devant un piano-forte sur le pupitre duquel est placée une partition des sonates de Beethoven.
153. Lettre de Marie Pleyel, jeudi 14 [mai 1840 ?].
Lettre probablement adressée à Jules Janin, elle lui parle de Gérard : « Que fait ce bon petit Gérard qui vous est si tendrement attaché ? J’ai beaucoup d’amitié pour ce doux poète dont l’âme est incapable de rêver une méchanceté. Je lui ai bien souvent parlé de vous, et quand j’étais triste de ne pas recevoir de vos nouvelles, il me consolait avec une parfaite bonté. »
1583154. Lettre de Gérard de Nerval à Delaunay, Strasbourg, ce 15 mars [1840]. 3 p., adresse.
156. Ibid.à Auguste Cavé, 31 mars 1841. 3 p., adresse.
Lettre adressée au directeur des Beaux-Arts ; il lui demande une bourse pour une mission artistique et archéologique. « C’est comme je vous l’ai dit l’histoire des deux races gothiques ou visigothiques et austro-gothiques que j’espère poursuivre complètement dans ces diverses provinces : c’est l’antique Croix de Lorraine tracée à travers la France par les fils de Charlemagne, et qui peut nous servir à reconnaître nos frères d’origine en Allemagne, en Russie, en Orient et surtout encore dans l’Espagne et dans l’Afrique ; puisque là sont nos intérêts immédiats. »
VOYAGE EN ORIENT
« On a essayé dans ce chapitre de montrer comment les souvenirs vécus, lettres, carnet de voyage se muent intimement à des souvenirs littéraires : manuscrits orientaux, livres illustrés et travaux d ’ orientalistes feuilletés par Gérard à la Bibliothèque royale ou au Caire, descriptions calquées sur des œuvres peintes ou lithographiées de Marilhat, Cassas ou Rogier. »
177. La cour des Messageries…, lithographie par Victor Coindre pour une chanson de Delange et Plantade, chez E. Troupenas, 1843. – BN., Est., S.n.r.
« Les célèbres messageries Laffitte et Caillard, avec leurs voitures confortables et rapides avaient remplacé les « Pataches » pittoresques dont parle Balzac dans Un début dans la vie. En route vers l’Orient, Nerval utilisa leur service jusqu’à Auxerre. »
178. Lettre de Gérard de Nerval au Dr Étienne Labrunie, Lyon, 25 décembre 1842. 3 p., adresse.
179. Hypnerotomachie, ou Discours du songe de Poliphile, déduisant comme Amour le conduit à l’occasion de Polia… nouvellement traduit du langage italien en françois. – Paris, J. Kerver, 1546. ln-fol. – BN., Impr., Rés. Y2. 404.
1584180. Vue de la ville et de l’île de Syra, gravée par J. B. Tilliard d’après le comte de Choiseul-Gouffier, dans le Voyage pittoresque de la Grèce, 1782-1809. B.N., Est.
181. Gérard de Nerval. Carnet de voyage en Orient. 25 ff. 150 X 95 mm. – À M. Georges Dubois.
182. Hacine, dessin original de Gérard de Nerval.
(Reproduit.)
183. Une rue du Caire, gravure anonyme (l’Artiste, 15 novembre 1849).
184. Marche d’un mariage dans la ville du Caire, gravé par Patas d’après L.F. Cassas, dans Voyages pittoresques de la Syrie… et de la Basse-Égypte, 1799 et suiv. – B.N., Est.
185. Babel-Foutouh ou La porte des Victoires au Caire, gravé par Ransonette et Benoits. – Obélisque de la Matarée, gravé par Pierron, 2 pl. d’après L. F. Cassas dans Voyages pittoresques de la Syrie, de la Phénicie,… et de la Basse-Égyppte, 1799 et suiv. – B.N., Est.
À Matarée, Nerval décrit un sycomore vénéré par les coptes.
186. Ruines de la mosquée du calife Hakem, par Prosper Marilhat, 1840. Toile, 840 X 300 mm.
Gautier, dans la Revue des Deux-Mondes du 1er juillet 1848, consacre un article au peintre orientaliste Marilhat, dont il oppose l’élégance du dessin à la vivacité du coloris de Decamps. Il décrit de façon pittoresque son entrée au Doyenné, en 1835 : « Le nouveau venu promena sur tout ses prunelles d’épervier, prit un morceau de crayon blanc, et traça sur un coin resté vide trois palmiers s’épanouissant au-dessus du dôme d’une mosquée, puis quelque affaire l’appelant ailleurs, il s’en alla et ne revint plus. »
187. Souvenir de la Basse-Égypte, lithographie de François, d’après Prosper Marilhat [tableau de 1844]. – B.N., Est.
188. Femme voilée. – Joueuse de Tarabouqa, lithographies par Alexandre Bida dans Souvenirs d’Égypte, par A. Bida et E. Barlot, impr. Lemercier, 1851. – B.N., Est.
Élève de Delacroix, le peintre Bida visita Constantinople et l’Orient, de 1844 à 1846 ; il exposa des dessins et des aquarelles aux Salons de 1847 à 1850. Nerval était en relations avec lui et songea à lui demander d’illustrer le Voyage en. Orient. (Cf. Correspondance, en Annexes). La première édition illustrée de documents d’époque et d’œuvres 1585dont Nerval s’est inspiré a été publiée par M. Gilbert Rouger. (Club des libraires de France, 1955. 2 vol.)
189. [Catéchisme des Druses]. – B.N., Mss., Arabe 1447. Rouleau de papier vert olive, long de six mètres, calligraphié en rouge et noir.
190. Lettre de Gérard de Nerval au Dr Étienne Labrunie [Constatinople, 5 novembre 1843] 4 p. – À M. Gilbert Rouger.
191. Maison habitée par Gérard de Nerval à Constantinople, d’après un dessin de Camille Rogier publié dans l’Age du romantisme, 1887, 3e livraison, p. 9. – B.N., Impr., Rés., fol. Ln2. 286. Voir la lettre ci-dessus.
192. Échelle de Top-Hané. – Fontaine et Rue. – La Toilette. Entrée du bain, lithographies par Camille Rogier, impr. Lemercier, 1846 et 1848. – B.N., Est.
Ces lithographies furent publiées chez Gide, de 1846 à 1848, dans la Turquie, mœurs et usages des Orientaux au dix-neuvième siècle, par Camille Rogier, avec une introduction Gautier et un texte descriptif, non signé, de Gérard de Nerval qui rédigea également une partie de l’introduction. Dédié au duc de Montpensier, l’ouvrage devait comporter dix livraisons de cinq dessins chacune.
L’une des planches, la Toilette, est un état offert à Deveria par Camille Rogier.
193. Derviches tourneurs. – B.N., Mss., Turc 127, fol. 7vo.
194. [Histoire des prophètes, par lshaq ibn Ibrahim], manuscrit persan du xvie siècle. – B.N., Mss., suppl. persan 1313. fol. I32vo.
« La miniature représente Salomon et la reine de Saba assis sur un trône dans un jardin. Le thème de la divine Balkis rendant visite à Salomon a hanté Nerval, on le trouve dans les Petits châteaux de Bohême, dans le Voyage en Orient et dans ‘Aurélia’. »
195. « Constantinople. Vue de Sainte-Sophie dessinée par un artiste indigène », aquarelle – B.N., Est.
« Un musulrnan ne peut donner son portrait à sa bien-aimée ou à ses parents. Cependant il a un moyen de les doter d’une image chérie et parfaitement orthodoxe ; c’est de faire peindre en grand et en miniature sur des boîtes ou des médaillons la représentation de la mosquée qui lui plaît le plus à Constantinople ou ailleurs. Cela veut dire : – là se trouve mon cœur, il brûle pour vous sous le regard de Dieu ». (Voyage en Orient. « Des Arts chez les Orientaux ».)
1586196. [Mir’adj Nameh. : Livre [de l’Ascension de Mahomet], manuscrit Ouïgour du xve, siècle. – B.N., Mss., Supplément turc 190, fol. 26.
« Les portraits ou figures que l’on peut rencontrer à Constantinople n’ont jamais été exécutés par des peintres turcs, je doute même que l’on doive à ces derniers une miniature qui se trouve en tête du Voyage au ciel de Mahomet et qui représente le prophète enlevé au milieu des flammes sur la célèbre jument Borak, laquelle n’est autre qu’un hippogriffe à tête de femme… Cette miniature, reproduite sur tous les rnanuscrits du même ouvrage, et dont un exemplaire se trouve à Paris, doit avoir été originairement l’œuvre d’un peintre persan. » (Cf.[« Peinture des Turcs »5], « Des Arts chez les Orientaux. »)
197. Le marchand d’oranges, par Decamps. Toile, 480 X 680 mm. Musée du Louvre.
Delacroix, Decamps et Marilhat ont été les principaux peintres de l’orientalisme romantique. « À plusieurs reprises, au cours du Voyage en Orient, Nerval associe sa vision à celle de Decamps, particulièrement à Kouroukschemé sur le Bosphore, où le jeu des ombres et des lumières le frappe aussitôt : ‘En pénétrant dans le village, je crus voir un tableau de Decamps !’ » (VO, II, [p. 217].)
198. Embouchure du Bosphore, par Ziem. Toile, 660 X 930 mm. [Gronkowski 426]. – Petit-Palais.
« Le 24 juin 1848, Nerval voit les esquisses du peintre Ziem, de retour d’Orient ; celui-ci expose au Salon de 1849 une Vue prise dans le Bosphore, première de ces toiles connues où Venise et Constantinople semblent parfois confondues dans le même éblouissement de couleurs. »
199. Lettre de Gérard de Nerval, s.d., 1 p. [A Jules***, été 1850.]
200. Gérard de Nerval. Scènes de la vie orientale… – Paris, F. Sartorius, 1848. 2 vol. In.8o. Exemplaire portant au faux-titre du T. 1er cet envoi autographe : « A mon camarade A. Maquet. Gérard. »
(Ci-dessous no 202).
201. Les Nuits du ramazan. [signé : Gérard de Nerval.] – Paris, impr. de Prost (1850). In.40 oblong. – BN., Impr., Y2. 4138.
Tirage à part du feuilleton du National du 7 mars au 19 mai 1850.
202. Scènes de la vie orientale, par Gérard de Nerval… – Paris, H. Souverain, 1850. 2 vo 1. in.8o. – B.N., Impr., 80 02. 174.
1587203. Voyage en Orient, par M. Gérard de Nerval, troisième revue, corrigée et augmentée. – Paris, Charpentier, 1851. 2 vol. in-12. – A M. H. Matarasso.
Exemplaire portant, au faux-titre, cet envoi autographe :
À M. Milhaud
offert par l’auteur.
Gérard de Nerval.
« Le dédicataire est probablement le banquier Moïse Milhaud, associé de Mirès qui avança de l’argent à Nerval pour son voyage de 1854. »
204. Un autre exemplaire. – Bibliothèque de la Société de géographie, fonds Roland Bonaparte, 80 C. 612.
Ex. avec la couverture jaune imprimée.
ŒUVRES DE GÉRARD DE NERVAL,
Classiques Garnier, 1958
Page d’une lettre de Gérard à son père pendant son voyage en Orient : Constantinople, vers le 5 octobre 18436.
John Martin, Le Déluge, gravure, 1834, (Londres Royal Institute of British Architects :
« […] tout disparaît dans l’épaisseur des nuées et des sombres colonnes qui les traversent à grand bruit. » (Diorama)
Alexandre Bida, Un bachi bouzouk7, (Louvre, Cabinet des Dessins).
Pour illustrer une lettre de Gérard à Charpentier [Paris, 15 avril 1851] : « Je viens de chez Bida. Je lui ai exposé la chose et lui ai dit qu’il fallait vous traiter en ami… Vous verrez de magnifiques dessins d’Égypte… »
La cour des Messageries (B.N.F.) : « les charmes des diligences » (cf. « Introduction, chapitre i) : « […] l’imprudence d’un voyageur qui, trop capricieux pour consentir à suivre les lignes à peu près droites des chemins de fer, s’abandonne à tous les charmes des diligences […] ».
Vue de la ville et de l ’ île de Syra, gravure de Tilliaud (B.N.F.), extraite de Choiseul-Gouffier, Voyage pittoresque de la Grèce, 1782-1809 : « […]1588Cette ville de Syra, dont le premier aspect produit l’effet d’une décoration impossible. » (Introduction, chap. xix).
Rouargue, Alexandrie, lithographie, vers 1840, (collection H. Lemaître) : « […] cette plage d’Alexandrie… » (Introduction, XXI).
Prosper Marilhat, Fumeuse de Narguileh, (Louvre, Cabinet des Dessins).
Patas, Marche d’un mariage dans la ville du Caire, gravure extraite de L. F. Cassas, Voyage pittoresque de la Syrie […] et de la Basse-Égypte, 1790, (B.N.F.) : « […] et nous voilà dans une longue rue toute flamboyante et retentissante […] » (Femmes du Caire, I, 2).
Prosper Marilhat, Terrasse d’une maison au Caire, (Louvre, Cabinet des Dessins).
Jacob Bryant, New System of Ancient Mythology, Londres, 1776 : « Le serpent qui entoure le monde ».
Prosper Marilhat, Vue de Boulak au Caire, (Louvre, Cabinet des Dessins) : « […] le palais d’un bey mamelouk […] la mosquée blanche qui l’avoisine […] ».
Alexandre Decamps, Femme et enfant, (Louvre, Cabinet des Dessins) : « […] en pénétrant dans ce village, je crus voir un tableau de Decamps. » (« Nuits du Ramazan », II, 4).
Prosper Marilhat, Vue de Kaz-el-Aen au Caire, (Louvre, Cabinet des Dessins) : « Des dernières maisons qui bordent le fleuve, on jouit d’une vue charmante. » (« Druses et Maronites », III, 1).
Rouargue, Saint Jean d’Acre, lithographie, vers 1840, (collection Lemaître) : « […] sa mosquée, indiquée de loin par un seul minaret. » (« Druses et Maronites », IV, 3).
T. Allam, Constantinople et le petit champ des morts, lithographie, vers 1840, (coll. Lemaître) : « […] le Petit Champ des Morts, dont les allées mystérieuses […] descendent vers la mer […] ». (« Nuits du Ramazan », I, 3).
Camille Rogier, Le tandour, gravure (Coll. Gilbert Rouger) : « […] une sorte de table ronde […] entourée de lits à l’antique, qui, dans le pays, s’appellent tandours. » (« Nuits du Ramazan », I, 6).
Id., Ildiz Khan, dessin d’après nature, reproduit dans L’Âge du romantisme, 1887, 3e livraison, p. 9.
Id., Chanteurs turcs, gravure (Coll. G. Rouger).
Derviches tourneurs. Manuscrit turc (B.N.F.)
Camille, Rogier, Café, gravure (Collection Rouger).
1589Rouargue, Malte, lithographie, vers 1840, (collection Lemaître) : « Je suis installée à la Quarantaine pour dix jours, après quoi je resterai quatre jours à Malte pour attendre l’autre bateau […] » (Lettre de Gérard à son père, 5 novembre 1843).
Vue de Sainte-Sophie, aquarelle d’un artiste indigène (B.N.F.) : « […] Cela veut dire : là se trouve mon cœur, il brûle pour vous sous le regard de Dieu. » (In « Appendice II : Des arts chez les Orientaux ».)
CATALOGUE GÉRARD DE NERVAL
Maison de Balzac,
18 décembre 1981 – 21 mars 1982.
[« L’hiver à Vienne8. »]
No 86. Lettre Autographe signée G. à son père le Docteur Étienne Labrunie. Vienne, 2 décembre 1839. 2 p. in-8. Adresse autographe.
87. Portrait de Marie Pleyel (Camille Moke) par Adolphe. 1840. Lithographie dans le Ménestrel, impr. Bertauts.
(BN. Est.)
87bis. Lettre Autographe signée « Gérard » à Jules Janin, Vienne, 23 décembre 1839. 2 p. ½ in-8, avec vignette de la Place St-Michel à Vienne.
88. Ibid.H. Berlioz à Monfort. La Côte Saint-André, 10 janvier 1831, 1 p. in-8.
89. Ibid.Gérard de Nerval à Hippolyte Monpou. Vienne, 28 février 1840. 2 p. in-8.
90. Lettre Autographe de Marie Pleyel parafée « M » à Jules Janin, Jeudi 14 mai 1840. 3 pp. in-8.
103. Double Lettre Autographe signée Gérard de Nerval à Jules Janin, 24 août 1841, 3 p. in-8.
(Collection Daniel Sickles.)
(Seul le prière d’insérer est reproduit.)
105. Madame Jenny Colon-Leplus. Lithographie d’après André Lacauchie, Galerie des artistes dramatiques de Paris, tome second. Paris, Marchand, éditeur du Magasin Théâtral.
1590Estampe de Jenny Colon dans La Reine d’un Jour(opéra-comique en trois actes, paroles de Scribe et St Georges, musique d’Adolphe Adam, donné à l’opéra-comique le 19 septembre 1839).
[« Le voyage en Orient9. »]
106. Les Messageries Laffitte et Gaillard, rue Notre-Dame des Victoires. Aquarelle anonyme, xixe siècle. (0,83 m x 0,56).
Les Messageries Royales et les Messageries Générale de France, Laffitte Caillard et Co étaient les deux principales compagnies de transport. En route vers Genève, pour se rendre en Orient, Nerval les utilisa jusqu’à Auxerre.
107. Lettre Autographe signéeG. Labrunie à son père le Docteur Étienne Labrunie. Le Caire, 14 février 1843. 3 p. in-8. Adresse au verso du dernier feuillet.
108. Carnet de voyage en Orient de Gérard de Nerval. Petit in-16 (145 mm x 95 mm) de 50 p. autographes dont les trois feuillets blancs sans titre ni date. Reliure de papier peigne, dont le premier plat porte une étiquette de maroquin rouge.
(BN. Naf. 14282).
Sur la première page, le poète a aquarellé un petit dessin en jaune bleu et vert (bords du Nil), en dessous est dessinée à la plume l’ébauche d’un plan du Caire.
109. Lettre Autographe signée Gérard à Théophile Gautier, Damiette, 2 mai 1843. 3 p. ½ in-8.
Nerval accompagne la description des jardins de Roddah de petits dessins à la plume représentant : un kiosque sur un escalier, des « plates bandes formant des dessins de tapis », des bosquets de jasmins ou de myrtes taillés, et un citronnier taillé « uniformément en quenouille ».
110. Ibid.Gérard Labrunie à son père le Docteur Étienne Labrunie. Constantinople, ce 19 août (1843). 4 p. in-8.
111. Ibid.Gérard à Théophile Gautier, Péra, 7 septembre (1843). 1 p. in-8, adresse.
112. Les Eaux douces d’Europe par G. Ferrante Perri. Aquarelle vers 1840 (25,5 cm x 38 cm).
1591« […] Il fallut une heure et demie environ pour arriver aux Eaux Douces […] nous débarquâmes dans une prairie délicieuse et coupée d’eaux-vives […] la prairie était couverte de monde. Les teintes variées des costumes, nuançaient la verdure comme les couleurs vives des fleurs sur une pelouse de printemps. […] La chaleur du jour était en ce moment très forte et nous avions pris place sous un énorme platane entouré de divans rustiques. » (Les Nuits du Ramazan, Les Eaux Douces d’Asie », Le National, 4, 9, 10 mai 1850).
113. Ruines de la mosquée du khalife Hakem, par Prosper Marilhat, 1840. Huile sur toile, (signée en bas à gauche) (0,84 m x 1, 30 m).
(Musée du Louvre).
« J’ai retrouvé, non moins abandonnée, mais à une autre extrémité du Caire et dans l’enceinte des murs, près de Babel-Nasr, la mosquée du calife, fondée trois siècles plus tard, mais qui se rattache au souvenir de l’un des héros les plus étranges du moyen âge musulman ». (VO. Les Femmes du Caire, III, 1).
114. Hacine. Dessin au crayon sur papier de Gérard de Nerval. (200 mm x 117 mm). Légendé au bas au centre « Haçine ».
115. Lettre Autographe signée Gérard Labrunieà son père le Docteur Étienne Labrunie, en mer, près de Gênes, vers le 3 décembre 1843. Cachet de la poste d’arrivée du 9 décembre.
116. Voyage à Cythère. Manuscrit autographe signé Charles Baudelaire, 15 strophes de 4 vers. 2 p. ¾ in-folio.
1844-185110
123. Voyage en Orient – Les Femmes du Caire – . Manuscrit autographe, 1 p. in-4 (200 mm X 157 mm).
Il s’agit du premier jet de la page initiale des Femmes du Caire, » les Mariages Cophtes », « le Masque et le Voile ». Ce texte correspond aux seize premières lignes publiées dans la Revue des deux Mondes du 1er Mai 1846. On ne connaît du Voyage en Orient que quelques fragments autographes conservés à la Bibliothèque Spoelberch de Lovenjoul à Chantilly. Celui-ci semble être le seul connu dans une collection privée.
1592124. Voyage en Orient, Textes de la Revue des deux Mondes, publiés entre 1846 et 1847, deux volumes reliés demi-bradel. Couvertures conservées.
Les Scènes de la vie orientale paru en 1848 chez Sartorius reprendra ces textes (Cf. no 128 du cat.).
126. Échelle de Top-Hané – Marchands-Colporteurs – Appartement turc. Trois Lithographies extraites de LA TURQUIE, mœurs et usages des Orientaux au xixe siècle. de C, Rogier. Imprimerie Lemercier (1846). (BN, Est.)
Ces lithographies proviennent du très rare album que publia le peintre Rogier en 1846 et qui comprenait : un titre en couleurs, 20 pages de texte, 15 planches en noir et en couleur. La préface est de Gautier ; Nerval y collabora pour la première partie. Voir annexes II.
127. Scènes de la vie orientale : Les Femmes du Caire (I) par Gérard de Nerval, Paris, Ferdinand Sartorius 1848. – Souvenirs et paysages d’Orientpar Maxime Ducamp, Paris, chez Arthus Bertrand, libraire, 1848. Deux volumes in-8 reliés en un, demi-maroquin fauve, reliure de l’époque.
Cet exemplaire réunit le premier tome des Scènes de la vie orientalede Gérard de Nerval et les Souvenirs et paysages d’Orientde Maxime Ducamp que le futur photographe et compagnon de voyage de G. Flaubert, avait offert à Nerval avec la dédicace suivante :
« A Mr Gérard de Nerval, affectueux hommage, Maxime Ducamp ».
Gérard fit relier ces deux ouvrages en un seul volume et l’offrit à son ami, Camille Rogier, témoin et acteur de son voyage, avec la dédicace, sur la page de garde de la reliure.
Le 1er volume desScènes de la vie orientale parut le 5 Février 1848.
128. Scènes de la vie orientale : Les Femmes du Caire (I) et « 2 », Paris, Ferdinand Sartorius,1848, 2 volumes reliés en basane rouge, dos à nerfs orné de filets dorés. Reliure de l’époque.
Édition originale dont on ne connaît que quelques exemplaires à la date de 1848. Le second volume passant pour n’avoir été publié qu’en 1850 par H. Souverain.
Celui-ci apporte la preuve que les deux parties furent bien imprimées par Sartorius en 1848, mais les évènements révolutionnaires ont probablement différé la publication du second volume qui, à notre avis, a bien été imprimé cette même année, mais n’a pas été broché, à l’exception de quelques exemplaires sans doute réservés à l’auteur comme celui-ci qui porte la dédicace suivante :
1593« A mon cher ami Eugène de Stadler »
Gérard de Nerval.
Le titre du second volume est le même que celui du premier avec la mention « 2 ».
L’édition qui fut racheté en 1850 par l’éditeur H. Souverain comporte le même nombre de pages, les titres ne sont plus imprimés par Gerdès mais par Vialat, enfin le titre du second volume porte la mention : « Il », LesFemmes du Liban à la place des Femmes du Caire « 2 ».
André Eugène Barthélémy de Stadler (1816-1875) fut l’un des amis les plus fidèles du poète, il devint Inspecteur général des Archives départementales.
130. Embouchure du Bosphore par Félix Ziem (1821-1911 (1821-1911). Huile sur toile (0,66 x 0, 93 m).
« Du pied de la tour de Galata ayant devant moi tout le panorama de Constantinople, de son Bosphore et de ses mers, je tourne encore une fois mes regards vers l’Égypte. » (VO, II, [p. 148].)
Le premier voyage de Ziem à Constantinople date de 1947. Il ira en Égypte en 1854.
141. Scènes de la vie orientale. Les Femmes du Caire I, les Femmes du Liban II, Paris, Hippolyte Souverain, 1850. Deux volumes in-8o, demi-basane bleue, filets dorés sur le dos, reliure de l’époque.
Le premier volume porte la dédicace suivante :
« A Monsieur de Cayrol
Hommage de l ’ auteur
Gérard de Nerval ».
Édition originale à la date de 1850, au nom de Souverain qui venait de racheter les exemplaires de Sartorius.
Louis N. de Cayrol était un érudit bibliophile de Compiègne, il en est question dans « Angélique ». On lui doit la publication en 1856 de deux lettres inédites de Voltaire.
142. Lettre Autographe signée Gérard de Nerval à Gervais Charpentier, Mars 1851, 3 p. in-8.
L’article dont parle le poète était signé du rédacteur en chef Pitre Chevalier et s’intitulait « Scènes de la vie orientale de Gérard de Nerval » (tome XVIII du Musée des Familles, Mars 1851, 2e série, 8e vol., p. 161 à 163).
1594144. Ibid.Gérard de Nerval à Gervais Charpentier, 23 Avril 1851. 2 p. in-8.
145. voyage en Orient par M. Gérard de Nerval. Troisième édition, revue, corrigée et augmentée, Paris, Charpentier, Libraire-éditeur, 1851. 2 volumes in-12, demi-chagrin noir. Reliure de l’époque.
156. Lettre Autographe signée Gérard de Nerval à Louis Perrot, 1852, 2 p. in-8.
Gérard de Nerval avait signé un contrat avec l’éditeur Furne le 10 décembre 1847 pour cet ouvrage intitulé La Méditerranée ses côtes et ses îles mais il ne l’écrivit jamais.
170. Ibid.Gérard Labrunie de N. à son père le docteur Étienne Labrunie. 21 octobre 1853. 3 p. in-folio avec dans un angle un cachet rouge en cercle représentant une mosquée avec quelques caractères arabes, au-dessous, le mot autographe : « Istambolda » en caractères grecs.
180. Ibid.Gérard au Docteur Émile Blanche.27 novembre 1853. Encre rouge. 1 p. 1/3 in-8.
Le docteur Émile Blanche a corrigé de sa main sur la lettre : « Erreur, Gérard était entré le 12 octobre ».
181. Panorama. Manuscrit autographe de deux feuillets écrits à l’encre noire (204 mm x 155 mm).
Ces notes étranges se rattachent peut-être au projet d’un drame. Elles sont écrites sur deux feuillets de papier absolument identiques à celui des deux manuscrits « Mémorabilia » d’Aurélia. En principe il doit dater de 1854.
GÉRARD DE NERVAL,
ŒUVRES COMPLÈTES,
NOUVELLE « PLÉIADE », TOME II.
1984.
« Haçine », p. xxxii, (et en médaillon, illustrant le premier plat du coffret cartonné : la tête de ce personnage).
Clichés en noir et blanc du Carnet du Caire :
1595Folio 1 recto, légère aquarelle et plan muet du Caire à la plume.
Folio 6 ro, écrit au crayon.
Folio 9 ro.
Cartes
Voyages réels,
Voyage fictif.
CAHIER GÉRARD DE NERVAL, NO 8,
« LE VOYAGE EN ORIENT »,
1985
Breton, E., Le Kiosque de Choubrah, au Caire. Dessin gravé par Trichon. Musée des familles, octobre 1850.
En couverture.
Église de Brou.
Vue sur Jérusalem du haut du Mont des Oliviers.
Piero della Francesca, La visite de la reine de Saba au roi Salomon (détail).
La Reine de Saba (École française, xii e siècle).
A. Dürer, La Tête de Méduse, (Algol ou Lilith).
Rogier, Camille, La Turquie « Chanson turque ».
Mosquée de Yeni Cami et l ’ échelle du Bosphore, photo ancienne (vers 1850). Cliché Abdullah Frères, communiqué par Mme Engin Çizge.
Fragment manuscrit de la collection Spoelberch de Lovenjoul (D. 741, fo 56). Voyage en Orient, chap. « Contrariétés domestiques ».
Voir aussi les pages du « Carnet de comptes » reproduites ici11. Page ayant servi à l’impression comme le prouve le prénom du prote « Alexandre ». Troisième de couverture. Cliché de l’Institut de France.
Cachet de Nerval en 1854, figurant sur ses lettres et certains de ses manuscrits.
Quatrième de couverture.
Huré, Jacques, clichés :
1596Le Caire : mosquée el Hakim,
Beit Mery (17 kilomètres au nord-est de Beyrouth) : ruines du temple de Baal,
Mosquée du Sultan Ahmet (Mosquée Bleue) : l ’ intérieur de la mosquée (construite de 1609 à 1616) à Istambul,
Istambul – Khan près du bazar, pour illustrer l’extrait : « Trois étages de galeries occupaient les quatre côtés de la cour […] » (Ildiz-Khan)
Le Caire : Moristan Kalaoun.
Cour intérieure,
Détail de la façade. Pour illustrer un extrait du chap. iv de l’Histoire du Calife Hakem : « Le Moristan, qui aujourd’hui est attenant à la mosquée de Kalaoum, étatit alors une vaste prison dont une partie seulement était consacrée aux fous furieux. Le respect des Orientaux pour les fous ne va pas jusqu’à laisser en liberté ceux qui pourraient être nuisibles. Hakem, en s’éveillant le lendemain dans une obscure cellule, comprit bien vite qu’il n’avait rien à gagner à se mettre en fureur ni à se dire le calife sous des vêtements de fellah. »
Istambul – Dans le tekke des derviches-tourneurs de Galata : tableau de fleurs.
Carte : « The Fatimid Caliphate of Egypt » extraite de Historical Atlas of the muslim world, (compiled by Dr R. Roulink, Amsterdam, 1957, p. 13).
Carte [ancienne] du Caire.
« Carte touristique [ancienne] d’Istambul, établie sur les plans officiels de la ville par E. Mamboury ».
« Carte de la Syrie appelée en arabe barr-el-cham, c’est-à-dire pays de la gauche ».
« […] les plus étranges reptiles du monde […] ».
« Bas-relief ornant l’entrée du temple Kandriya Mahadera, à Khajurabo » (1 100 après J. C.)
Clichés (B. N., reproduction agrandie) des folios 22 bis à 25 du carnet de comptes tenu au Caire.
1597ALBUM GÉRARD DE NERVAL
« Bibliothèque de la Pléiade », 1993.
(Cf. Vienne.)
(Cf. Orient.)
93. Vienne, le Josefsplatz, près de-la Hofburg, pendant la Fête-Dieu (1841). Daguerréotype de Josef et Johann Natterer ; probablement, le premier reportage par daguerréotype.
94. Moritz Gottlieb Saphir. Daguerréotype.
Ce grand journaliste, accueillant à Nerval, a été l’un des principaux collaborateurs de la Theaterzeitung et le fondateur de Der Humorist.
95. Alexandre Weill (vers 1860). Photographie de Nadar.
Gérard a rencontré Alexandre Weill en 1838 à Francfort, puis à Vienne en 1839-1840.
96. Portrait de Franz Liszt (1839). Mine de plomb de Jean Dominique Ingres.
97. Portrait de Marie Pleyel (1840). Lithographie d’Alophe.
98. L’Ambassade de France au Palais Starhemberg de Vienne (première moitié du xixe). Lithographie d’Edo Gurk.
99. La Wiener Hofreitschule et le Burgtheater de Vienne en avril 1840. Daguerréotype d’Andreas Rirrer von Etringshausen.
100. Comte Louis de Sainte-Aulaire. Huile sur toile de Horace Vernet.
101. Marquis Louis de Sainte-Aulaire, fils du précédent. Huile sur toile de Horace Vernet.
102. Lettre de Gérard de Nerval à Jules Janin (Vienne, 23 décembre 1839). Autographe sur papier à lettres avec vignette représentant la place Saint-Michel à Vienne.
103. Marie Pleyel au piano. Bois gravé anonyme.
104. Vienne, la cathédrale Saint-Étienne et sa flèche (juillet 1840). Héliogravure d’après un daguerréotype de Joseph Berres.
105. Liszt assis au piano ou « charge dite au sabre » (1836). Bronze de Jean-Pierre Daman.
120. Le Dante, paquebot poste de l’État. Gravure sur bois. Nerval a pris passage sur des bateaux du même type.
121. Sur une felouque (Le Caire, 1845). Daguerréotype de Jules Itier.
1598122. Lettre de Gérard de Nerval à Théophile Gautier (Le Caire, 2 mai 1843). Autographe avec dessins originaux du Poète, représentant le Kiosque de Roddah au Caire.
123. « Un Souvenir de Choubrah (Caire) ; la fontaine et le kiosque du palais d’été de Choubrah. Gravure de Trichon d’après E. Breton, publiée dans Le Musée des familles en octobre 1850.
124. « Cortège d’une fiancée dans la rue du Moristan ». Gravure sur bois.
125. Page de titre du tome II des Scènes de la vie orientale par Gérard de Nerval (Paris, Sartorius, 1848).
126. Le marché aux esclaves du Caire. Lithographie teintée de Heinrich von Mayr, publiée en 1846 et 1850 ; et repris en français sous le titre Tableaux de genre recueillis pendant le voyage [en 1838] de son Altesse Royale Monseigneur le duc Maximilien de Bavière[sans date].
127. Jeune femme Nouba (1854). Tirage sur papier albuminé d’après un calotype de Pierre Trémaux.
C’est sans doute en Égypte qu’a été prise cette image d’une esclave originaire du Soudan oriental. Trémaux a souligné la difficulté qu’il avait éprouvée à la faire poser, en raison moins de la nudité, qui ne la gênait pas, que de l’interdiction coranique de représenter des êtres humains, obligation étant faite à la femme de se couvrir le visage.
128. Le Caire, mosquée du Khalife Hakem (vers 1850). Photographie de Maxime Du Camp, publiée dans son Voyage en Orient, Égypte. Nubie, Palestine (Paris, Gide et J. Baudry, 1852).
129. Vue du Caire (vers 1842-1843). Daguerréotype d’Aimé Rochas, publié dans Maxime Du Camp, op. cit.
À gauche, la mosquée de Mohamed Ali ; dans le fond, la citadelle. La vue est prise de l’Hôtel du Nil.
130. « Scutari, Pointe du Sérail, Constantinople & Galata. Vue prise de Beschik Tasck » (vers 1840). Lithographie de Léon Sabatier d’après J. Schranz.
131. Lettre de Gérard de Nerval à son père (Constantinople, 9 août 1843). Autographe.
132. La mosquée Sainte-Sophie à Constantinople (vers 1850). Photographie de James Robertson.
133. Camille Rogier dans son atelier, photographie anonyme, postérieure à l’époque où Gérard a rencontré le peintre à Constantinople.
134. Ghildiz-Khan à Constantinople. Dessin d’après nature de Camille 1599Rogier, publié dans Gérard de Nerval de Philippe Burty paru dans la collection « L’Âge du romantisme » (Paris, Monnier et Cie, 1887).
Un khan (auberge), peut-être l’auberge de l’Étoile (Ghildiz-Khan) où Nerval a logé en se faisant passer pour Persan…
135. « Derwisches tourneurs à Constantinople » (vers 1840). Lithographie en couleurs d’A. Bayot.
136. Voiture turque ou « Promenade vers les Eaux-douces d’Asie » (vers 1860-1870). Photographie de Pierre Sebah.
Cette voiture est un araba[voir NPLI, p. 1834].
137. Lettre de Gérard de Nerval à son père (vers le 5 octobre 1843). Autographe.
138. Le sultan Abd-Ul-Medjid Khan. Lithographie rehaussée de couleurs de Tatikian (Smyrne, vers 1850).
139. La Turquie. Mœurs et usages des Orientaux au dix-neuvième siècle. Scènes de leur Vie Intérieure et Publique[…]dessinés d’après nature par Camille Rogier, avec une introduction par Théophile Gauthier[sic]et un texte descriptif, première partie. Page de titre de l’édition originale (Paris, Sartorius, Gide et Cie, Bossange, Gihaut frères, 1848).
140. Scène de rue à Constaminople (vers 1860-1870). Photographie de Berggren.
141. Marchands turcs à Constantinople (vers 1860-1870). Photographie anonyme.
142. La tour de Léandre à Constantinople. Promenade de femmes voilées. Photographie de Pierre Sebah.
143. Rue Consulaire à Pompéi (1852). Photographie de Paul Jeuffrain.
145. « AI-Kahira. Souvenirs d’Orient », feuilleton, par Gérard de Nerval. Première partie publiée dans La Silhouette. lllustration pour rire du 7 janvier 1849.
189-190. Dernier passeport délivré à Gérard de Nerval. Original. Bibliothèque de l’Institut de France.
En couleur :
XIX. Scènes de la vie orientale par Gérard de Nerval. Affiche publicitaire de Célestin Nanteuil pour la seconde édition et représentant « La Menace ».
Le dessin de Nerval (no XX) semble avoir inspiré Nanteuil pour 1600le personnage de l’esclave. Mais celle-ci ne se confond pas avec la Javanaise du Voyage en Orient.
XX. « Haçine ». Dessin au crayon de Gérard de Nerval (20 X 11,7 cm). Collection M.-H. et E. Buffetaud.
XXI. Carnet du Caire. Dessin aquarellé de Nerval sur la première page : en haut, l’île de Choubrah ; en bas, ébauche d’un plan du Caire.
XXII. Théophile Gautier en pacha, environné de chats (vers 1852). Dessin au fusain sur papier brun, avec rehauts de gouache blanche, de Nadar.
XXIII. Ruines de la mosquée du Calife Hakem, au Caire (1840). Huile sur toile de Prosper Marilhat.
XXIV. Constantinople. Vue de la Corne d’Or, prise d’Eyube. Lithographie en couleurs de Léon Sabatier et J. Schranz.
XXV. Paysage d’Orient. Huile Sur toile de Camille Rogier.
XXVI. Au café turc. Lavis à l’encre de Chine de Camille Rogier.
XXVII. Conversation (1843). Aquarelle de Camille Rogier.
XXVIII. Le Marchand d’armes et de curiosités. Huile sur toile de Camille Rogier.
XXIX. Ablutions après le repas. Lithographie en couleurs de Camille Rogier, publiée dans La Turquie. Mœurs et usages des Orientaux. Scènes de la vie intérieure et publique[…], op. cit.
XXX. Marchands d’étoffes au Bazar. Lithographie en couleurs de Camille Rogier, publiée dans La Turquie. Mœurs et usages des Orientaux. Scènes de la vie intérieure et publique[…], op. cit.
XXXI. Camille Rogier dans son atelier. Photographie anonyme.
XXXII. Le Bosphore. Lavis à l’encre de Chine de Camille Rogier.
XXXIII. Le Palais et la forteresse de Janina, vus du lac. Un Turc et un jeune Grec. Lithographie en couleurs de Louis Dupré, publiée dans Voyage à Athènes et à Constantinople (Paris, Dondey et Dupré, 1829).
XXXIV. Malte vers 1830. Aquarelle et gouache anonyme.
XXXV. Buyuk-Déré vers 1839. Aquarelle de G. Ferrante Perri.
XXXVI. Lettre de Gérard de Nerval à son père (21 octobre 1853). Autographe portant un cachet rouge (dessin d’une mosquée légendée en caractères arabes) et sous-titré, en caractères grecs de la main de Gérard, du mot Istambolda.
1601GÉRARD DE NERVAL. PARIS, LA VIE ERRANTE
Claude Pichois et Jean-Paul Avice
Bibliothèque Historique de la Ville de Paris,
décembre 1996
James Robertson, Panorama du Bosphore et d’Istambul avec le port de Galata. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion, 1850-1853.
Le Caire. – Deux Hétaïres. Vers 1850-1852. Photo anonyme.
Hacine. Dessin à la mine de plomb sur papier par Gérard de Nerval.
James Robertson, Mosquée Sainte-Sophie à Istambul. Épreuve sur papier salé d’après un négatif en verre au collodion humide signée de la main du photographe [1853]. Montage photographique.
Catalogue
mairie de paris
exposition
19 décembre 1996-16 mars 1997
GÉRARD DE NERVAL
Sommaire
No
123. Gleyre, La Reine de Saba, Huile sur toile [1838-1839].
183. Lettre autographe signée « G » à son père. Vienne, 2 décembre [1839].
184. Plan de Vienne.
185. Comte Louis de Sainte-Aulaire (1778-1854). Huile sur toile par Horace Vernet.
186. Marquis Louis Camille de Sainte-Aulaire (1778-1854). Huile sur toile par Horace Vernet.
187. Vienne. – Le Palais Starhemberg. Siège de l’ambassade de France. Lithographie d’Éd. Gurk.
188. Nerval. L.a. à J. Janin [23 déc 1839].
189. Kriehubert. Marie Pleyel. Lithographie [1839].
1602190. Saphir. Silhouette d’Artiste. Man. aut. de la traduction de G. de Nerval [1839-1840].
191. Daguerréotype anonyme. (Portrait de F. Liszt 1844).
192. Lettre autographe signée « Gérard » à H. Monpou. « Vienne, ce 28 Février [1840].
193. Marie Pleyel au piano. Gravure anonyme sur bois.
194. Franz Liszt au piano, ou « charge dite au sabre » (1836). Bronze par Jean-Pierre Dantan.
195. Berres. La flèche de la cathédrale Saint-Étienne à Vienne [1840]. Héliogravure.
196. Natterer. Joseph Platz, pendant la Fête-Dieu. (Vienne) Daguerréotype [1841].
197. Ritter von Ettingshausen. Hofreischule et le Burg-Theater. Ibid.[1840].
198. Franz Liszt(1839). Par Henri Lehmann, huile sur toile.
199. Moritz Gottlieb Saphir. Daguerréotype. [Reproduction photographique].
200. L’Allgemeine Tbeaterzeitung. Numéros des 29, 30, et 31 janvier, et du 1er et 3 février 1840.
201. Alexandre Weill. (Vers 1860) : Dessin à la plume de Charles Baudelaire, 1865.
255. Les Messageries Laffitte et Caillard, photographie. (B.H.V.P.).
256. M. M…Y. Poète. Lithographie de Junca, publiée dans le Charivari du 29 / 10 / 1835.
257. Choiselat et Ratel. L’entrée du Port de Marseille. Daguerréotype [1846].
258. Machine à vapeur du Darien. Bois gravé.
259. Malte. Aquarelle anonyme vers 1830.
260. Alexandrie, en 1845. [Contretype moderne d’un daguerréotype de Jules Itier.]
261. J. Itier. Une félouque sur le Nil. Daguerréotype (1845).
262. Lettre autographe signée « G. Labrunie » à son père. Le Caire, 14 février [l843].
263. Id. Vue du Caire depuis la citadelle. Ibid.[1845].
264. A. Rochas. Vue du Caire. Contretype de M. Du Camp d’un daguerréotype de Rochas.
265. Nerval. L.a. à Gautier [1er mai 1843].
1603266. Nadar. Théophile Gautier en pacha environné de chats. Dessin.
267. Robert Hay. Extrémité sud de l’Île de Roddah. Lithographie.
268. Marilhat. Vue du Nil en Basse-Égypte. Huile sur toile vers 1840.
269. Le Caire. – La rue Darb El-Ahmar. Prosper Marilhat, située et datée « Caire 1832 ».
270. Ibid. – Le marché aux esclaves. Lithographie en deux teintes d’après Hay (1840).
271. Jeune femme Nouba (1854). Tirage sur papier albuminé. Calotype de Pierre Trémaux.
272. Marilhat. Ruines de la Mosquée du Calife Hakem. Ibid.[vers 1840].
273. Rogier. Paysage d’Égypte. Huile [vers 1839-1843].
274. Vue du Caire, circa 1854. Papier ciré. 180 X 300 mm.
275. Ibid., circa 1854. Papier ciré. 200 X 310 mm.
276. Le Caire. – Mosquée du sultan Hassan. Vers 1860. Négatif de Claus.
277. Tombs of the mamelukes, Cairo, The Great Pyramid and excavated temple.
278. Nerval. Carnet du Caire. Man. auto avec dessins.
279. John B. Greene. Une rue au Caire. Photographie [1854].
280. Anonyme. Deux hétaïres au Caire. Ibid.[c. 1850].
281. L. a. signée « G. Flaubert » à Olympe Bonenfant. « 23 Juillet 1850. Beyrouth. » b. Plan du Lazaret.
282. Louis Vignes. La Quarantaine de Beyrouth. Photographie.
283. W. H. Bartlett. Le Château de la Mer à Beyrouth. Lithographie [1836].
284. Martens. Beyrouth. Gravure basée sur le daguerréotype de Goupil [1839].
285. Anonyme. Maison où habita Nerval à Beyrouth. Photographie [1882].
286. Mgr Benoît Planchet, Délégué apostolique de Mésopotamie [1898].
287. Anonyme. Village maronite et son couvent. Estampe [1884].
288. Louis Vignes. Place des Canons à Beyrouth. Photographie.
289. Les gorges du Chien, nord de Beyrouth, [1851].
290. G. Legray. Le Cirque d’Afqa [1860].
291. Antoine Isaac Silvestre de Sacy (1758-1838).
1604292. Nerval. L.a. à son père [19 août 1843].
293. Robertson. Panorama de Constantinople. Photographie [1853].
294. Durand. Ibid.[c. 1850].
295. Caranza. La Pointe des Sept Tours à Constantinople. Photographie [1852].
296. Caranza. Le petit Champ des Morts (Pera). Ibid.
297. Robertson. La Tour de Galata. Photographie [c. 1855] ;
298. Id. La Fontaine de Galata. Ibid.[1853].
299. Caranza. Constantinople. – Mosquée de Sainte-Sophie. Place de l’Hippodrome [1852].
300. Robertson. La Mosquée Sainte-Sophie. [c. 1855].
301. Id. Place de l’Hippodrome à Constantinople (base de l’Obélisque). Ibid.
302. Rogier. Une habitation de G. de Nerval à Constantinople ? Dessin au lavis [1343].
303. Intérieur de Zincirli Han. Dessin.
304. Rogier. Au café Turc. Dessin au lavis [c. 1853].
305. Id. Fumeurs au café. Constantinople. Aquarelle datée 1843.
306. Robertson. Mosquée du Sultan Hahmed Ier. Photographie [c. 1853].
307. Id. Tombe de Soliman (Constantinople). Ibid.[1853-1857] ;
308. Id. Marchand de viandes. Photographie [c. 1853].
309. Le marchand de pâtisseries et de bonbons, c. 1860. Épreuve sur papier albuminé, anonyme.
310. Robertson. Le vendeur de balais. Épreuve sur papier salé, [1855].
311. Caranza. Maisons, mosquée de Djerrah Pacha (Cerrahpaça). Épreuve au charbon [1852].
312. Robertson. Ortakapi (Porte du milieu). Épreuve sur papier salé, [1857].
313. Caranza. Kiosque dans les jardins du Palais Impérial (Constantinople). Photographie [c. 1855].
314. Id. Colonne de Théodose (Constantinople). Ibid.[1852-1854].
315. Manasse. Abdul-Mejid Ier. Miniature sur ivoire [vers 1840].
316. Robertson. Fontaine d’Ahmed III. Épreuve sur papier salé.
317. Id. Vieillard à Constantinople. Photographie [1853-1855].
318. Anonyme. Couple de mariés ottomans. Daguerréotype [vers 1850].
319. Robertson. La mosquée de Tophané. Épreuve sur papier salé [1853].
Id. Une rue à Tophané. Épreuve sur papier salé [1853].
1605321. Journal de Constantinople et des intérêts orientaux. 6 septembre 1843. [Reproduction photographique].
322. Nerval. L. à Théophile Gautier. Péra, le 7 septembre [1843]
323. Id. L.a. à son père [c. 5 oct. 1843J.
324. Rogier. Embarcadère sur le Bosphore. Dessin à la plume rehaussé de lavis [c. 1843].
325. Robertson. Eyüp. – Tombe de La Validé (Mère de Selim III), 1857. Épreuve sur papier salé.
326. Id. Teke des derviches hurleurs à Scutari. Photographie [1857].
327. Rogier. Un derviche. Dessin rehaussé d’aquarelle.
328. Robertson. Le Palais de Mehemet Ali Pacha (Bosphore, Asie). Photographie [1854].
329. Id et Beato. Fontaine près des eaux-douces d’Asie. Ibid.[c. 1853] ;
330. Id. Caïques aux eaux-douces d’Asie. Photographie coloriée à l’époque [Ibid.].
331. Ferrante-Perri. Prairie à Büyükdere. Les quarante arbres ou le platane de Godefroy de Bouillon. Aquarelle [c. 1839J.
332. Caranza. Prairie à Büyükdere. Ibid. Photographie [1854].
333. Pompéi. – Rue Consulaire, c. 1852. Épreuve sur papier salé de Paul Jeuffrain.
334. « À Lady Greig ». Poème autographe signé « Gérard de Nerval ».
371. Rogier. L’Écrivain public (Constantinople). – Lithographie.
396. Nerval. Ha : cine. Dessin Original [c. 1850].
397. Nanteuil. Affiche publicitaire pour le Voyage en Orient. Lithographie [1850].
458. Nerval. « L’Amoureux de Diane. Les deux Palmiers. » Man. aut.
N.B. : Ne sont pas reproduits dans le catalogue les numéros suivants : 183-187, 192-194, 255, 256, 260, 262, 271, 274-277, 281, 286, 289, 291, 299, 303, 309-312, 316, 319-322, 325, 333, 334.
1606Table
No 123.
Gleyre, La Reine de Saba, Huile sur toile [1838-183912].
À Vienne
(1839-1840)
183. Lettre autographe signée « G » à son père. Vienne, 2 décembre [1839]. 2 pages in-8, adresse autographe, marque postale.
184. Plan de Vienne. Nevester plan von Wien bearbeitet und der geolithographischen. Anstalt von M. Mohlmann, Berlin, verlag von j. h. Morain, 1847. Plié sous cartonnage décoré de l’éditeur. In-32.
185. Comte Louis de Sainte-Aulaire (1778-1854). Huile sur toile par Horace Vernet.
C’est à l’Ambassade de France que Gérard est reçu par Louis Clair de Beaupoil de Sainte-Aulaire, qui avait été à Rome le supérieur hiérarchique de Stendhal (1831-1833). Le comte reste à Vienne jusqu’en 1841, année de son élection à l’Académie Française. De 1841 à 1848, il est ambassadeur à Londres, puis se retire de la vie publique à la Révolution. Marie-Louise, ex-impératrice, note dans son journal en 1834, tandis qu’elle passe à Vienne pour prendre les eaux à Baden : « Il était [Monsieur de Sainte-Aulaire] en France un de mes chambellans, c’est un parfait honnête homme […] On lui reproche un peu d’avoir servi dans tous les gouvernements, mais lorsqu’on pense à sa nombreuse famille et à son peu de moyens en fait de fortune, il est peut-être plus excusable que tant d’autres. »
186. Marquis Louis Camille de Sainte-Aulaire (1778-1854). Huile sur toile par Horace Vernet.
Fils de Louis Beaupoil, il était second secrétaire de l’ambassade.
187. Vienne. – Le Palais Starhemberg. Siège de l’ambassade de France à l’époque du voyage de Nerval. Lithographie d’Éd. Gurk. [Reproduction photographique].
1607– Frontispice d’une valse de Johann Strauss père, lithographie anonyme sur la page de titre de l’Enlèvement des Sabines de J. Strauss père. [Reproduction photographique]. (cf. no 183).
– Brasserie viennoise dans l’avenue Maria-Hilf. Lithographie anonyme. [Reproduction photographique].
188. Nerval. Lettre autographe signée « Gérard » à Jules Janin. Vienne. Ce 23 Décembre 1839. 2 pages et demie in-8, avec vignette gravée de la place Saint-Michel à Vienne.
C’est sur les recommandations de Jules Janin que Nerval s’est présenté à la belle et célèbre pianiste Marie Pleyel.
– Marie Pleyel était au comble de sa réputation de pianiste virtuose, elle enchantait et enchaînait les cœurs. Le Sammler, une revue artistique viennoise affrmait : « Sa beauté vous transporte dans le monde fabuleux de la Lorelei ». De celle qui fut sa fiancée en 1830 (cf. no 78 et 79), Berlioz reconnaissait qu’elle lui « chassait le feu de l’enfer dans le sang ». Mariée à Camille Pleyel, facteur des instruments préférés de Chopin, elle aura de lui deux enfants. Maîtresse d’Hiller pendant un temps, elle serait devenue en même temps, celle de Musset, Tattet et Arvers entre 1832 et 1833 ; les trois amis, l’apprenant, se vengèrent collectivement en envoyant à son mari les cheveux qu’ils venaient de lui raser, nous raconte Maxime Du Camp. Jules Claretie en témoigne un peu différemment : « On m’a conté qu’un jour, apprenant que trois jeunes gens Tattet, Arvers et Musset, s’étaient associés pour envoyer par une plaisanterie sinistre les cheveux coupés d’une femme qui aimait l’un d’eux, à son mari, Gérard en apprenant l’aventure dit, du ton navré d’un prophète : ‘C’est affreux cela’. Et, après un moment de rêverie : ‘Ces trois hommes-là mourront jeunes !’ Ils moururent tous à 45 ou 46 ans. » (La Presse, 1878.) Pleyel, quatre ans après son mariage, fit constater l’inconduite de son épouse et obtint la séparation de corps et de biens qui fut prononcée par le Tribunal Civil de la Seine. Liszt lui dédia sa Tarentelle de Bravoure sur la Muette de Portici et Réminiscences de Norma (1843, Bellini). Chopin lui dédia ses Nocturnes, opus 9 ; Robert Schumann déclarait que c’était « une femme géniale » et Clara Schumann, confia à son journal intime : « […] Tout ce que je lis à son sujet ne fait que me prouver de plus en plus clairement qu’elle m’est supérieure, ce qui me plonge dans un accablement profond […] ». Elle termina sa vie à Bruxelles 1608en compagnie de Fétis, dans un obscur brouillard, ayant perdu ses trois enfants.
Cette lettre à Jules Janin montre la séduction qu’elle exerça immédiatement sur Nerval. La rencontre de Marie Pleyel tout d’abord à Vienne, puis de nouveau à Bruxelles, mais cette fois avec Jenny Colon, contribuèrent à la création de deux chefs-d’œuvre du poète écrits quinze ans plus tard : Pandora et Aurélia. Ces deux textes sont imprégnés de l’atmosphère des années 39-41 et du souvenir de la belle pianiste : « Un jour, arriva dans la ville (Bruxelles) une femme d’une grande renommée […] Après une soirée où elle avait été à la fois naturelle et pleine d’un charme dont tous éprouvaient l’atteinte, je me sentis épris d’elle à ce point que je ne voulus pas tarder un instant à lui écrire. J’étais si heureux de sentir mon creur capable d’un amour nouveau […] » (Aurélia, I). On sait quelle part elle prit dans la crise de mars 1841. Elle rencontra plusieurs fois le poète, lui témoignant toujours une charmante et amicale affection. Marie Pleyel fut, avec Clara Schumann, la plus grande pianiste de son temps.
189. Marie Pleyel. Lithographie (Camille Moke). Par Kriehubert, 1839. Lithographié par Hofelich.
Ce portrait peu connu de Marie Pleyel la représente à Vienne en 1839, juste au moment où Nerval tomba sous son charme : « Qu’elle était belle en ses ajustements de soie… Faisant luire insolemment ses blanches épaules, huilées de la sueur du monde… » (Pandora).
190(a) – Trois programmes de Franz Liszt à Vienne en 1839.[Reproduction photographique].
Concerts des 19 novembre, 15 décembre et 17 décembre. Lors du troisième concert, Liszt joua avec Marie Pleyel un duo sur Guillaume Tell de Henri Herz. Lors du premier concert qu’elle donna à Vienne, Liszt conduisit Marie Pleyel sur l’estrade et lui tourna les pages.
(b) – Mad Camilla Pleyel, Silhouette d’Artiste par Saphir. Manuscrit autographe de Gérard de Nerval de 4 pages in-8. [Reproduction photographique]. (Bibliothèque de l’Institut, Collection Spoelberch de Lovenjoul).
En haut à gauche, sur la première page de sa traduction de l’article de Moise Saphir (Directeur de Der Humorist), Gérard a indiqué « mot à mot ». Le poète a sans doute été passionné par le sujet de cet article de son confrère allemand, qui relate les concerts de Camille Pleyel 1609à Vienne : « […]et faut il[manque un verbe allemand que Nerval n’a pas pu traduire]Mad Pleyel d’avoir le malheur de posséder une physionomie qui est une sorte de transfiguration de son art, deux yeux qui sont comme le crépuscule d’un soir de printemps dans l’Alhambra, un visage éclatant comme le pâle reflet de la lune, une voix qui semble l’accent passionné d’un andante et un sourire qu’on dirait le rêve d’une poésie d’amour ! »
191. Franz Liszt. Daguerréotype anonyme (inversé). 1844. 1/6 de plaque, hauteur : 90 mm. Il est conservé dans un coffret de velours rouge de forme ovale. [Contretype moderne.]
192. Lettre autographe signée « Gérard » à Hippolyte Monpou. « Vienne, ce 28 Février. [1840]. 2 pages in-8.
193. Marie Pleyel au piano. Gravure anonyme sur bois.
Le 8 mars 1840 paraît dans l’Artiste : « Lettre sur Vienne ».
194. Franz Liszt au piano, ou « charge dite au sabre » (1836). Bronze par Jean-Pierre Dantan. Signé : Dantan Je /1836 et titré : « L’abbé / Liszt célèbre / pianiste Hongrois ». H : 235 mm.
Bien que datée de 1836, cette charge est postérieure, puisqu’elle parut après que la ville de Budapest, en 1840, eut donné à Liszt un sabre d’honneur. Dantan n’a pas manqué l’événement, en gravant avec humour sur le fourreau du sabre : « Peste ».
195. Vienne. – La flèche de la cathédrale Saint-Étienne (Juillet 1840]. Reproduction photographique d’une héliogravure d’après un daguerréotype de J. Berres, [Vienne, août 1840].
196. Ibid. – Joseph Platz, pendant la Fête-Dieu, 1841. Reproduction photographique d’un daguerréotype de Joseph et Johann Natterer.
197. Ibid. – Hofreischule et le Burg-Theater, en avril 1840. Daguerréotype d’Andréas Ritter von Ettingshausen.
Burg-Theater, équivalent de notre Comédie Française.
198. Franz Liszt (1839). Par Henri Lehmann, huile sur toile 1400 X 870 mm ; en bas à gauche, dédicace : Arnicus arnico, et monogramme d’Henri Lehmann ; signée et datée : Romae M DCCC XXXIX ».[Non exposée.]
199. Moritz Gottlieb Saphir. Daguerréotype. [Reproduction photographique].
C’est Alexandre Weill qui a mis Nerval en rapport avec Saphir qui dirige « Der Hurnorist » et avait fait ses débuts de journaliste à L’Allgemeine Tbeaterzeitung.
1610200. L’Allgemeine Tbeaterzeitung. Numéros des 29, 30, et 31 janvier, et du 1er et 3 février 1840. [Reproduction photographique d’un des numéros].
201. Alexandre Weill. (Vers 1860) : Dessin à la plume de Charles Baudelaire, 1865. 132 X 208 mm.
Ce dessin de Baudelaire nous montre Alexandre Weill, bien longtemps après le séjour de Nerval en Autriche. Il avait rencontré Nerval chez Camille Rogier à l’époque du Doyenné (cf. no 117), puis en 1838, il le retrouva à Francfort (cf. no 158). Fin 1839, début 1840, tandis qu’il était devenu le secrétaire intime du célèbre violoniste Charles Auguste de Bériot,
Le voyage en Orient
(1843)
255. Les Messageries Laffitte et Caillard, photographie. (B.H.V.P.).
Les Messageries générales de France (Laffitte et Caillard) étaient avec Les Messageries Royales, les deux principales compagnies de transport de l’époque.
256. M. M…Y. Poète. Lithographie de Junca, publiée dans le Charivari du 29 / 10 / 1835.
Joseph Méry (1797-1866) avait été, sous la Restauration, l’un des créateurs de la légende napoléonienne. Il s’était fait une réputation d’improvisateur et d’écrivain proIixe. Né à Marseille, il y fut nommé bibliothécaire et devint membre de l’académie locale en 1840. Il avait pour maîtresse Lady Greig (cf. no 334). En 1850, il devient le principal collaborateur de Nerval au théâtre (Le Chariot d’enfant ; L’Imagier de Harlem).
257. Marseille. – Entrée du port. Daguerréotype de Choiselat et Ratel. 1846. Pleine plaque, 150 X 205 mm.
258. Machine à vapeur du Darien. Gravure sur bois de M. P. Blanchard. Planche no 385 du Voyage Illustré dans les cinq parties du Monde d’Adolphe Joanne ; Paris au bureau de L’Illustration [1850].
259. Malte. Aquarelle gouachée anonyme, vers 1830/1840.
260. Alexandrie, en 1845. [Contretype moderne d’un daguerréotype de Jules Itier.]
À Alexandrie il a vu, d’après le Voyage en Orient, la colonne dite de 1611Pompée, les prétendus bains de Cléopâtre et a parcouru la promenade qui longe le canal Mahmoudieh reliant Alexandrie au Nil.
261. Une félouque sur le Nil, en 1845. [Contretype moderne d’un daguerréotype de Jules Itier].
D’Alexandrie, il prend le bateau pour Le Caire. « Un voyage de cinquante lieues, que l’on fait en six jours. » (II fait le voyage en 5 jours).
262. Lettre autographe signée « G. Labrunie » à son père. Le Caire, 14 février [l843]. [Non exposée.]
263. Vue du Caire, prise de la Citadelle. Daguerréotype de Jules Itier, 1845. Demi-plaque, 151 X 109 mm. [Reproduction photographique].
Cette extraordinaire vue du Caire, prise de la Citadelle, forteresse construite en 1176 par Saladin sur la colline du Mokattam (où le calife Hakem avait son observatoire, Voyage en Orient, Druses et Maronites), nous montre le quartier islamique et ses mosquées mamelouks, tels que Nerval les a connus.
264. Vue du Caire. La Citadelle et la mosquée de Mohamed Ali, vues de l’Hôtel du Nil. Daguerréotype d’A. Rochas vers 1842-1843. Contretype de Maxime Du Camp du daguerréotype d’A. Rochas, publié dans l’ouvrage : « Voyage en Orient, Égypte, Nubie, Palestine ». Paris, Gide et Baudry, (1852). (B.N.F., Cartes et Plans, S.G.).
265. Lettre autographe signée « Gérard » à Théophile Gautier. [Le Caire, 1er mai 1843]. 3 pages in-8.
Cette lettre du 1er mai à Gautier est ornée de quatre croquis représentant un kiosque et des jardins dans l’île de Roddah.
266. Théophile Gautier en pacha environné de chats. Dessin original au fusain avec rehauts de gouache blanche sur papier brun par Félix Tournachon dit Nadar, vers 1852. Signé « Nadar » en bas à droite. 305 X 230 mm. [Non exposé.]
267. Vue du Caire. – « Extrémité sud de l’île de Roddah ». Lithographie en deux teintes d’après Robert Hay (1840). Gr. In-folio.
Cette lithographie est extraite du livre de Robert Hay, sur le Caire, dédié à William Lane.
268. Vue du Nil en Basse-Égypte. Huile sur bois signé en bas à droite « P. Marilhat ». 350 X 580 mm. [Vers 1840].
269. Le Caire. – La rue Darb El-Ahmar. Mine de plomb rehaussé de gouache blanche sur papier bistre, de Prosper Marilhat, située et datée « Caire 1832 ».
1612C’est un des croquis des dix albums que Marilhat effectua pendant son voyage (cf. no 272).
270. Ibid. – Le marché aux esclaves. Lithographie en deux teintes d’après Hay (1840). (Cf. no 267). Gr. In-folio.
271. Jeune femme Nouba (1854). Tirage sur papier albuminé, d’après un calotype de Pierre Trémaux. [Reproduction photographique]. (B.N.F.).
C’est sans doute en Égypte qu’a été prise cette image d’une esclave originaire du Soudan oriental. Trémaux a souligné la difficulté qu’il avait éprouvée à la faire poser, en raison moins de la nudité, qui ne la gênait pas, que de l’interdiction coranique de représenter des êtres humains, obligation étant faite à la femme de se couvrir le visage.
272. Le Caire. – Ruines de la mosquée du calife Hakem. 1840. Huile sur toile signée en bas à gauche « P. MARIIHAT » 840 X 1300 mm. [Reproduction photographique]. (Musée du Louvre).
Marilhat avait été en contact avec Gérard au temps du Doyenné ; dans un article de la Revue des deux Mondes, Gautier en fit ce portrait : « […]Le nouveau venu promena sur tout ses prunelles d’épervier, prit un morceau de crayon blanc, et traça sur un coin resté vide trois palmiers s’épanouissant au-dessus du dôme d’une mosquée. » Marilhat séjourna en Orient d’avril 1831 (date de son départ vers la Grèce, comme dessinateur dans une expédition scientifique dirigée par le riche baron von Hügel) à mai 1833, date de son retour à bord du « Sphynx », qui transportait l’obélisque de Louxor et ses dix albums de dessins et croquis effectués pendant son séjour. Il mourut fou, en 1847, tandis que son œuvre obtenait le succès.
273. Paysage d’Orient. (Le Caire ? Birket-el-Fil ?). Huile sur toile par Camille Rogier. 280 X 400 mm.
Cette peinture de l’ami de Nerval représente probablement un birket du Caire (lac bordé de jardins et de kiosques où venaient se reposer les riches propriétaires des maisons voisines. Aucune rue, aucun chemin n’y aboutissaient et, pour les voir, il fallait y pénétrer par les habitations. Formés par les inondations du Nil, quelques-uns de ces birket n’étaient que temporaires, mais d’autres étaient de véritables lacs). Les plus célèbres étaient : Birket-el-Fil (le lac de l’Hippopotame), Birket-el-Ginnah (le lac de la Fée) et Birket-el-Hadji.
274. Vue du Caire, circa 1854. Papier ciré. 180 X 300 mm.
1613275. Ibid., circa 1854. Papier ciré. 200 X 310 mm.
276. Le Caire. – Mosquée du sultan Hassan. Vers 1860. Négatif de Claus, épreuve sur papier albuminé, signée au crayon. 224 x 275 mm.
277. Tombs of the mamelukes, Cairo, The Great Pyramid and excavated temple. (1856).
Deux photographies de Francis Frith. 155 X 205 mm. Négatifs sur verre, épreuves albuminées, contrecollées sur un support cartonné, timbrées à sec du cachet du photographe.
278. Carnet du Caire. Manuscrit autographe de 47 pages, pet. in-16. 148 X 95 mm. Filigrane « ancre entourée de deux circonférences rapprochées, entre lesquelles court une ligne serpentine ; au-dessous N.B. » (inconnu en France dans les années 40). Reliure de papier peigne, dont le premier plat porte une étiquette de maroquin rouge. (B.N.F., Na. f 14.282).
279. Le Caire. – « Une Rue ». Photographie de J. B. Greene. Vers 1854. Épreuve sur papier salé. 226 X 298 mm.
280. Ibid. – Deux hétaïres. Vers 1850-1852. Photographie anonyme. Épreuve sur papier salé. 210 X 140 mm.
281. Lettre autographe signée « G. Flaubert » à Olympe Bonenfant. « 23 Juillet 1850. Le Lazaret à Beyrouth. » 4 pages in-4.
« […] Les lazarets ont été inventés pour les quarantaines et les quarantaines pour emplir la poche de ces bons Turcs, tout cela sous prétexte de peste ; or, du moment qu’on arrive d’un pays étranger, on a la peste et je crois franchement qu’ils en ont peur[…] Conséquemment, nous sommes claque-murés dans une presqu’île et gardés à vue[…]L’endroit duquel […] je t’écris n’a ni chaises ni divans ni tables ni meubles ni carreaux aux fenêtres – on fait même petit besoin par la place des carreaux des dites fenêtres, détail que tu trouveras peut-être superflu, mais qui ajoute à la couleur locale – il n y a rien de plus drôle que de voir nos gardiens qui communiquent avec nous à l’aide d’une perche, faire des sauts de mouton pour nous éviter quand nous les approchons et reçoivent notre argent dans une écuelle remplie d’eau[…]Quand on veut leur faire des peurs atroces, on n’a qu’à les menacer de les embrasser – ils pâlissent. En résumé, quoi que nous soyons présentement dans un local de nom funèbre nous rions beaucoup – d’ailleurs nous avons sous les yeux, un des panoramas comme on dit en style pittoresque les plus splendides du monde – la mer bleue comme de l’eau d’indigo bat les pieds du rocher sur lequel nous sommes huchés. Elle est si transparente que lorsqu’on descend au bord, on y voit dans l’eau nager les poissons, et 1614remuer au fond les grandes herbes[…]qui s’inclinent et se redressent au mouvement des vagues[…]
Flaubert, qui fut reçu à Beyrouth de la manière la plus amicale par Camille Rogier, alors directeur des Postes, se souvient des étonnantes capacités amoureuses du peintre qui laissaient pantois Maxime Du Camp dans une lettre à Louis Bouilhet (Cf. no 368).
282. Beyrouth. – a) Quarantaine. Contretype moderne d’une photographie tirée d’après un négatif papier de Louis Vignes. (Octobre 1860). b) Plan du Lazaret.
283. Ibid. – Château de la mer, 1836. Lithographie de Appleton d’après W. H. Bardett. [Reproduction photographique].
Une des rares vues de Beyrouth contemporaine du voyage de Nerval.
284. Ibid., 1839. Gravure de Martens basée sur le daguerréotype de Goupil, publiée par N. Lerebours dans ses Excursions Daguerriennes, Paris. [Reproduction photographique].
Cette estampe est la seule représentation connue du premier daguerréotype de Beyrouth qui fut pris en 1839 par Goupil à partir du toit du consulat de France, en face du port.
285. Maison où habita Monsieur de Nerval à Beyrouth, 1882 – Épreuve albuminée. 275 X 190 mm.
Partie d’un album factice de photographies intitulées « Vues d’Orient » de l’ancienne collection du marquis de Noailles, ambassadeur de France en Turquie (1882-1886). Une partie de la maison se reconnaît en bas à gauche d’une gravure d’après une photographie publiée dans Guérin, La Terre Sainte, 1884 : « Collège des Dames de Nazareth à Beyrouth ».
Au verso du carton de montage, l’inscription : « Maison où habita monsieur de Nerval à Beyrouth ».
Cet album rassemble apparemment les lieux et monuments visités par les écrivains français en Orient puisqu’on y voit : « la terrasse Lamartine » et « Barrès à Baalbek ».
286. Mgr Benoît Planchet, Délégué apostolique de Mésopotamie. (1802-1859). Portrait publié dans P. M. Jullien, La Nouvelle Mission de la Compagnie de Jésus en Syrie (1831-1895). Tours, Mame, 1898. [Non exposé.]
Mort assassiné par des brigands kurdes le 20 septembre 1859 dans une embuscade à côté d’Orfa en Irak, le Jésuite Benoît Planchet 1615(1802-1859) avait été le Supérieur de la Mission des Jésuites au Liban de 1841 à 1847 ainsi que le Supérieur de la résidence de Beyrouth.
287(a) – Forêt de cèdres aux environs de Beyrouth. (b) – Village maronite et son couvent. Deux estampes extraites de La Terre Sainte de Guérin. (1884). [Non exposées.]
Après le départ des Jésuites d’Orient, les bâtiments d’Antoura reviennent aux Lazaristes qui y installent un collège en 1834.
288. Beyrouth. – Place des Canons. Vue prise de la terrasse de la maison du patriarche. Panorama. Contretype moderne d’une photographie tirée d’après un négatif papier de Louis Vignes, pris en août 1860.
289. Les gorges du Chien, nord de Beyrouth, 1851. Épreuve sur papier salé. 21 X 28 cm. [Non exposée.]
290. Cirque d’Afqa vu du nord, 1860. Épreuve albuminée. Vers 1860. 550 X 390 mm. Négatif de Gustave Le Gray. [Non exposée.]
Gustave Le Gray fait des séjours réguliers au Liban. Photographie en 1860. Afqa, centre du culte d’Adonis.
291. Antoine Isaac Silvestre de Sacy (1758-1838).
Fondateur des études arabes en France, spécialiste du persan et auteur d’une Chrestomathie arabe (1826), de Sacy a joué dans l’orientalisme un rôle important en ce qui concerne l’étude de la religion druse à laquelle s’étaient intéressés Pétis de la Croix, Puget de Saint-Pierre et d’Herbelot.
292. Lettre autographe signée « Gérard Labrunie » à son père. Constantinople, ce 19 Août[1843]. 4 pages in-8 [reproduction photographique].
293(a) – Panorama de Constantinople. Assemblage de cinq épreuves sur papier salé d’après des négatifs sur verre au collodion de James Robertson, 1850-1853. 240 X 1520 mm. (Collection Pierre de Gigord). (b) – Le pont de Galata. Épreuve sur papier salé d’après un négatif de J. Robertson, vers 1853.
294. Constantinople. – Panorama de la la pointe de Galata, de l’entrée de la Corne d’Or et du Bosphore. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion de Durand (cachet du photographe en bas à gauche). C. 1850. 237 X 295 mm.
295. Ibid. – Pointe des Sept Tours. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion d’Ernest Caranza. Le photographe a annoté l’épreuve : « Pointe des sept tours ». [1852]. 166 X 220 mm.
1616296. Ibid. – Le Petit Champ des Morts (Péra).Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion d’Ernest Caranza, annoté de la main du graphe : « Péra, petit champ des morts ». [1852]. 161 X mm.
297. Ibid. La Tour de Galata. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion de James Robertson. C. 1855.
298. Ibid. – La Fontaine de Galata. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion signé en bas à gauche – Robertson, 1853. 296 X 256 mm.
Cette fontaine, connue sous le nom de fontaine Azapkapi, est parmi les plus beaux exemples d’architecture du xviiie siècle ottoman.
299. Ibid. – Mosquée de Sainte-Sophie. Place de l’Hippodrome. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion d’Ernest Caranza, annotée de la main du photographe : « Mosquée Ste Sophie, place de l’hippodrome ». [1852J. 157 X 221 mm.
« […] Dans un petit coffret qui lui avait appartenu, je conservais sa dernière lettre. Oserai-je avouer encore que j’avais fait de ce coffret une sorte de reliquaire qui me rappelait de longs voyages où sa pensée m’avait suivie : une rose cueillie dans les jardins de Schoubrab, un morceau de bandelette rapportée d’Égypte, des feuilles de laurier cueillies dans la rivière de Beyrouth, de petits cristaux dorés, des mosaïques de Sainte-Sophie, un grain de chapelet, que sais-je encore ?[…]. (Aurélia, Seconde partie, II).
300. Ibid. – Mosquée de Sainte-Sophie. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion de James Robertson, 1853. 270 X 300 mm.
301. Ibid. – La base de l’obélisque. Place de l’Hippodrome. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion signé « Robertson », 1853.
Cette image est la plus célèbre de Robertson, l’une des premières représentations photographiques d’une femme voilée.
Cette place située près dYildiz-Han, où habita Nerval, fut créée en 203 après Jésus-Christ à l’époque de Septime Sévère où elle servait d’arène. L’obélisque, réalisé pendant le règne du pharaon Thoutmosis III, a été apporté à Byzance en 390 pendant le règne de Théodose. Au premier plan, la base de l’obélisque, qui est de l’époque de Théodose, représente l’empereur entouré de ses fils Arcadius et Honorius alors âgés respectivement de 13 et 6 ans. Il assiste aux jeux du cirque, 1617couronnant le vainqueur et recevant l’hommage des peuples vaincus. Seuls les barbares sont représentés de profil en signe d’humilité. Au bas, tout autour du socle, on remarque les courses de chevaux et de quadriges ainsi que les opérations de levage de l’obélisque et son transport à Constantinople en 390.
302. Ibid. – Une habitation de Gérard. [1843]. Dessin à la plume rehaussé de lavis, par Camille Rogier, signé, et situé à « Constantinople » en bas à gauche. 200 X 140 mm.
Ce dessin de Camille Rogier fut publié dans Gérard de Nerval par Philippe Burty, Monnier et Cie, l’Âge du romantisme, 1887. Il est présenté comme une habitation de Nerval à Constantinople. Ce n’est pas Yildiz-Han où Gérard séjouma (cf. no 323).
Yildiz-Han (hôtel de l’Étoile) (Nerval l’écrit Ghildiz-Han) était situé près de la place de l’Obélisque mais, contrairement au dessin de Rogier, il comptait trois étages. Cependant, il fallait bien que ce dessin ressemble à Yildiz-Han pour que Rogier le présente à Philippe Burty comme étant l’hôtel de Nerval. On remarque que certains des hommes représentés sont des Persans reconnaissables à leur bonnet d’astrakan pointu et Gérard, pour loger à l’hôtel, fut obligé de se déguiser en Persan.
On remarque sur une des cinq images du Panorama de Robertson (cf. no 293), en bas vers la droite, un caravansérail qui ressemble étrangement à celui représenté sur le dessin de Camille Rogier.
303. Ibid. – Intérieur de Zincirli Han. Le grand bazar à Istanbul. Dessin à la plume et au lavis ; cachet de l’atelier. 200 X 140 mm.
304. Ibid. – Au café turc. Plume et lavis signé : « C. Rogier » en bas à gauche. 235 X 305 mm.
À Constantinople, les cafetiers faisaient également office de barbier, de chirurgien, de dentiste…
305. Ibid. – Fumeurs au café. Aquarelle signée « Camille Rogier » et datée « 1843 ». 165 x 225 mm.
306. Ibid. – Mosquée du sultan Ahmed Ier. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion de James Robertson. 1853-1857. 251 x 197 mm.
La mosquée bleue fut construite sur l’ordre du sultan Ahmed I, entre 1609 et 1616, sur les plans de l’architecte Mehmet Aga, élève de Sinan.
307. Ibid. – Tombe du sultan Soliman. Épreuve sur papier salé d’après 1618un négatif sur verre au collodion de James Robertson, 1853-1857. 292 X 250 mm.
Dans l’enclos de la mosquée bleue se trouvent les tombes de Soliman Le Magnifique et de son épouse, Roxélane.
308. Ibid. – Marchand de viande. (Doner Kebab)). Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion de James Robertson, 1855. 200 X 140 mm. La plus ancienne photographie connue d’un vendeur de kébabs.
309. Ibid. – Le marchand de pâtisseries et de bonbons, c. 1860. Épreuve sur papier albuminé, anonyme. 254 X 357 mm.
310. Ibid. – Le vendeur de balais. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion de James Robertson, 1855. 200 X 150 mm.
311. Ibid. – Maisons, mosquée de Djerrah Pacha (Cerrahpaça), 1852. Épreuve au charbon. Négatif signé « E. Caranza » et daté « 1852 », en bas à gauche. 150 X 220 mm.
Située dans les faubourgs d’IstanbuI, cette petite mosquée est précédée d’un portique dont les colonnes sont antiques.
312. Ibid. – Ortakapi (Porte du milieu). Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion signé à gauche « Robertson et Beato photog. » et situé à droite « Porte intérieure du vieux sérail », 1857. 252 X 301 mm.
Flanquée de deux tours qui abritaient des cachots, elle donne accès à la seconde cour du sérail. Seuls les sultans avaient le droit de la franchir à cheval. Abdul-Mejid ler est le premier souverain de Constantinople qui n’habita pas le sérail.
313. Ibid. – Ancien kiosque dans les jardins du Palais Impérial (Çinili kiosk). Épreuve sur papier albuminé d’après un négatif sur verre au collodion signé « E. Caranza » et daté « 1852 » en bas à droite, annotée de la main du photographe : « Ancien kiosque dans les jardins du palais impérial (Pointe du sérail) » 152 X 222 mm.
314. Ibid. – Colonne de Théodose. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion signé en bas à droite « E. Caranza », daté « 1852 », annotée de la main du photographe : « Palais Impérial de la pointe du Sérail ». 162 X 222 mm.
315. Ibid. – Abdul-Mejid ler. Sultan. (Règne de 1839 à 1861). Miniature ovale, sur ivoire, attribuée à Sebouh Manasse (1816-1889). C. 1845. 117 X 90 mm. [Reproduction photographique].
1619Ce portrait, le plus fidèle du Sultan, a fait partie des collections du petit-fils du sultan Abdul Hamid II (1876-1909). Sebouh Manasse a été le miniaturiste des sultans Abd-ul-Mejid et Abd-ul-Aziz.
316. Ibid. – Fontaine d’Ahmed III. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion de James Robertson. 241 X 299 mm.
Située à proximité de Sainte-Sophie et de la porte du vieux sérail (Bab-i-Oumayoun), elle fut construite à l’initiative de Ahmed III (1703-1730).
317. Vieillard à Constantinople. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion de James Robertson (non signé), colorié à l’époque, 1855. 175 X 125 mm.
318. Constantinople ? – Couple de mariés ottomans. (Femme Arménienne). Daguerréotype ovale colorié. 90 X 75 mm. Vers 1850. Anonyme. (Cf. no 295).
319. Constantinople. – La mosquée de Tophané. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion signé : « James Robertson », 1853. 305 X 240 mm.
Elle fut construite entre 1823 et 1826 par l’architecte du sultan Mahmoud II, Kirkor Balian.
320. Ibid. – Une rue à Tophané.Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion signé « Robertson » en bas à gauche, 1853. 237 X 330 mm.
321. Journal de Constantinople et des intérêts orientaux. 6 septembre 1843. [Reproduction photographique].
Il contient un article « À mon ami Théophile Gautier », réponse au feuilleton de La Presse du 25 juillet : […].
322. Lettre autographe signée « Gérard » à Théophile Gautier. Péra, le 7 septembre [1843] 1 page in-8, adresse. [Non exposée].
323. Ibid. « Gérard Labrunie » à son père. Constantinople, [vers le 5 octobre 1843]. 6 pages in-4, adresse avec cachets postaux.
324. Constantinople. – Embarcadère sur le Bosphore. Dessin à la plume rehaussé de lavis de Camille Rogier. Signé des initiales en bas à gauche. 180 X 116 mm.
325. Eyüp. – Tombe de La Validé (Mère de Selim III), 1857. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion, signé « Robertson » en bas à droite, titré en bas à gauche. 310 X 253 mm.
326. Scutari (Üsküdar). – Teke des derviches hurleurs. Épreuve sur 1620papier salé d’après un négatif sur verre au collodion signé « Robertson et Beato », titré en bas à droite, 1857. 300 X 258 mm.
327. Scutari (Üsküdar) ou Pera. – Derviche. Dessin de Camille Rogier, rehaussé à l’aquarelle. [Reproduction photographique].
(Voir la reproduction)
328. Baïcos. – Le palais de Mehemet Ali Paça (Bosphore, Asie). Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion signé « E. Caranza », [1854]. 160 X 220 mm.
329. Environs de Constantinople. – Fontaine, près des Eaux Douces d’Asie. 1853. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion de Robertson et Beato.
Cette photographie représente l’un des endroits les plus populaires de Constantinople au xixe siècle.
Cette épreuve, qui a appartenu à Camille Rogier serait chargée de souvenirs si, comme le raconta plus tard Philippe Burty, Rogier dut sa fortune à une rencontre aux Eaux-Douces d’Asie :
« […] À peine débarqué, non encore installé et ne connaissant point la topographie, pas plus que les mœurs de la ville, une aventure galante décida en grande partie de l’autre trame de sa destinée […] Il réalise, en cachette, à la promenade des Eaux-Douces d’Asie, le portrait d’une fillette. Un serviteur s’en aperçoit et veut lui arracher son carnet ; il se débat et monte imprudemment dans la voiture de sa maîtresse ; à la suite de cet incident, il eut la bonne fortune excessivement rare et dangereuse à l’époque, d’obtenir les faveurs de cette belle veuve Turque. L’aventure le mit immédiatement à la mode dans la colonie Européenne où il fit fureur ». En réalité, Nerval qui, bien avant Philippe Burty narre cette aventure, indique clairement qu’il ne s’agit pas de son ami Rogier, mais d’un autre peintre photographe de ses amis dont nous ignorons encore le nom.
330. Ibid. – Caïques des Eaux Douces d’Asie. [c. 1853J. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion de James Robertson. De forme ovale, elle a été coloriée à l’époque. [Reproduction photographique].
331. Ibid. – Prairie de Büyükdere. « Les Quarante arbres ou le platane de Godefroy de Bouillon » Aquarelle de Ferrante-Perri, c. 1839. 255 X 380 mm.
1621332. Ibid. – « Les Quarante arbres ou le platane de Godefroy de Bouillon ». Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion signé « E. Caranza » et daté « 1854 ». 220 X 170 mm. [Contretype moderne].
La photographie de Büyükdere a été prise pendant l’hiver 1854 ; l’aquarelle de Ferrante-Perri, de la fin des années 30, est contemporaine du voyage de Nerval et a été exécutée pendant l’été.
333. Pompéi. – Rue Consulaire, c. 1852. Épreuve sur papier salé de Paul Jeuffrain. [Non exposée].
Nerval quitte Constantinople le 28 octobre sur un paquebot de l’État, l’Eurotas, passe par Syra pour gagner Malte et Naples, où il reste une douzaine de jours en compagnie de Camille Rogier.
334. « À Lady Greig ». Poème autographe signé « Gérard de Nerval ». 1 page in-4, 254 X 186 mm. [Reproduction photographique du manuscrit de l’ancienne collection Jules Marsan].
Texte célèbre, qui fut repris par Berlioz dans sa Damnation de Faust en 1846.
« Il était un roi de Thulé / À qui son amante fidèle / Légua comme souvenir d’elle / Une coupe d’or ciselée […]. »
À Marseille, il retrouve Joseph Méry et sa maîtresse, lady Greig, qui tenait un salon, au 40 de la rue Saint-Ferréol (cf. no 256). C’est très probablement à cette occasion que Nerval écrivit sur cette page d’album les célèbres vers qu’il avait traduits du Faust. Le salon de lady Greig fut fréquenté par Hugo, Balzac, Dumas, Gautier et Berlioz.
371. Rogier. L’Écrivain public(Constantinople). – Lithographie extraite de la Turquie au xixe siècle. – Dessin préparatoire de la lithographie.
396. Nerval. Ha : cine. Dessin Original [c. 1850].
397. Nanteuil. Affiche publicitaire pour le Voyage en Orient. Lithographie [1850].
458. Nerval. « L’Amoureux de Diane. Les deux Palmiers. » Man. aut.
1622GÉRARD DE NERVAL, VOYAGE EN ORIENT
Imprimerie Nationale, 1997
Volume I
Couverture : Détail de broderie musulmane d’une Keswa. Le Caire
Frontispice : Une rue au Caire, d’après une aquarelle de Hildebrandt
Balcon à Moucharabieh
L ’ île de Cythère, dessinée par Gilles Polizzi13
Plan du Caire (détail), par André Leroux
Plan des environs du Caire
Volume II
Couverture : Tugbra (détail). Sceau du sultan. Istambul
Frontispice : Intérieur d ’ un café à Constantinople Gravure d’après un dessin de Mellingo
Caragueuz
Plan de La Terre sainte (côte du Liban)
Plan de Constantinople
Constantinople et le Bosphore
DICTIONNAIRE NERVAL,
Du LÉROT, éditeur, 2006.
« air grec. » (La Bohême galante), manuscrit autographe (Institut de France).
Hacine, dessin de Nerval (coll. particulière).
Danse de l’abeille, en Égypte (Voyage illustré dans les cinq parties du monde, 1850).
Fête du Kalish, au Caire ; Les Eaux-Douces d ’ Asie. (Ibid.).
Scènes de la vie orientale, tome I
1623« Les Grands Voyageursracontent »
L’ASIE MINEURE ET LA SYRIE
Sélection du Reader’s Digest, 2007
Femmes turques devant une échoppedans une rue de Stambul (milieu du xixe siècle),.
Sabre courbe et son fourreau (acier, argent, corne et cuivre, début xixe siècle).
Vue de la Corne d’Or prise depuis le marché aux poissons.
En face, on distingue le quartier de Galata avec sa tour. En haut à droite, le début du pont du même nom construit en 1836.
Rue de Beyrouth à la fin du xixe siècle.
C’est dans son port qu’arrivaient les produits importés des pays européens. À cette époque, la ville se développa considérablement et devint une vitrine de la modernité ottomane.
Une des plus anciennes photographies du centre de Beyrouth, prise avant la disparition des fortifications qui dominaient la rade.
Une rue de Beyrouth. Huile peinte par Louis-Amable Crapelet en 1864.
C’est encore une vision « orientaliste » de la ville.
1 Rouger cite pêle-mêle La Description d’Égypte, les albums de Cassas, de Vivant-Denon ou du comte de Forbin, les Modern Egyptians de William Lane, l’album d’Alexandre de Laborde ou les illustrations de Dauzats dans Taylor et Reybaud, les lithographies de Camille Rogier, les estampes de Castellan dans les Lettres sur la Morée, les planches de Stephanopoli…. Sans oublier Watteau.
2 Le 10 mai 1848, dans La Presse, paraît le quatorzième article de Gautier sur le salon de 1848. À propos des tableaux d’Alexandre Bida, il écrit : « À Constantinople, nous trouvons pour guide M. Alexandre Bida, qui illustre de ravissantes compositions les scènes de la vie orientale de notre ami Gérard de Nerval. Il nous promène du cimetière au harem, nous fait entrer dans les boutiques et les postes de palikares, et prendre place parmi les auditeurs de ce rhapsode grec qui chante sans doute la délicieuse cantilène : Nè Kalimèra, nè ora kali. / Le matin n’est plus, le soir pas encore, /Pourtant, de nos yeux l’éclair a pâli ; / Mais le soir vermeil ressemble à l’aurore, / Et la nuit plus tard amène l’oubli. / Nè Kalimèra, nè ora kali / Ces dessins, exécutés par un procédé particulier, ont une finesse de détail qui ne détruit en rien la puissance de l’effet. Les physionomies de l’Orient s’y reproduisent avec la fidélité la plus caractéristique. / D’ailleurs, ce que M. Bida ne vous dirait pas, vous le saurez par M. Camille Rogier, qui rapporte de la ville d’Abdul-Medjid un album complet de croquis charmants. »
3 Ce qui explique que nous ne mentionnions pas ici d’édition posthume comme celle, somptueuse, de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des génies avec des illustrations en couleurs de Lucien Pissaro, London, The Eragny Press, The Brook (pour les « Cent Bibliophiles »), 1909, 160 p. – ni ne rappelions la première édition critique du Voyage en Orient procurée par G. Rouger, qui fut illustrée, en 1950, de dessins et de lettrines en grand nombre par Yves Trevedy, (Imprimerie Nationale de France.)
4 Reproduite dans notre éd. de SVO, p. 117, t. I.
5 Voir annexes (III), p. 1381-1390.
6 Reproduction ici, p. 1128.
7 Reproduit ici, p. 1149.
8 Ne sont reproduites que les pièces suivantes dans le catalogue : 87, 90, 103.
9 Ne sont reproduites que les pièces suivantes : 108, 109, 112, 113, 114.
10 Ne sont reproduites que les pièces suivantes : 127, 170, 181.
11 Voir annexes (II), p. 1217-1248.
12 Une note de « La Bohême galante » y fait allusion, sous le titre : « Entrée à Jerusalem de la Reine de Saba. »
13 Reproduction ici, p. 194.
- CLIL theme: 3440 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- XIXe siècle
- ISBN: 978-2-406-11326-3
- EAN: 9782406113263
- ISSN: 2258-8825
- DOI: 10.48611/isbn.978-2-406-11326-3.p.1571
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 09-28-2022
- Language: French