Table des matières
- Publication type: Book chapter
- Book: Néolibéralisme, mondialisation et écologie. De la politique en modernité
- Pages: 775 to 786
- Collection: Library of Economics, n° 59
- Series: 1, n° 37
Book chapter: Previous 20/20
Table des matières
Introduction 7
L’objet de cet ouvrage.
Traiter des liens entre le néolibéralisme du xxie siècle,
la mondialisation réellement existante et l’écologie 9
Trois termes qui ont une histoire 10
La porte d’entrée retenue.
Le néolibéralisme du xxie siècle 11
De la nécessité d’un état des lieux
du savoir existant sur le (néo)libéralisme.
Un chapitre introductif 12
Un plan en deux parties 12
Post scriptum suscité par ChatGPT 13
Chapitre introductif
L’état du savoir sur le néolibéralisme du xxie siècle 17
De quelques considérations épistémologiques préalables 18
L’épistémologie du savoir sur les philosophies politiques 18
Savoir au premier degré et savoir au second degré :
le choix des ouvrages pris en compte 24
L’apport de Michel Foucault 25
Le libéralisme et sa première forme historique d’existence 26
Le nouveau libéralisme :
similitudes et différences entre le néolibéralisme
allemand et le néolibéralisme américain 28
L’apport d’Anthony Giddens 33
Le néolibéralisme et ses deux directions 33
Le positionnement politique du néolibéralisme 38
776L’apport de Catherine Audard 40
La révolution néolibérale 41
Le libéralisme démocratique de John Rawls 48
Une définition du libéralisme
mettant en jeu des normes suprajuridiques 55
L’apport de Serge Audier 56
Un néolibéralisme de la première époque
à multiples facettes 57
L’entre deux : le colloque d’Ostende,
la société du Mont-Pèlerin et les Libérals américains 63
La seconde époque du néolibéralisme :
une autre nébuleuse 66
L’apport de Barbara Stiegler 71
Le néolibéralisme de Walter Lippmann 72
Le néolibéralisme de Lippmann opposé
au libéralisme pragmatiste de Dewey 78
Le bilan.
Pas de compréhension satisfaisante
du néolibéralisme du xxie siècle 91
Quelques propositions communes 91
Une appréhension kaléidoscopique
qui révèle des différences importantes 94
Constat paradoxal et limites propres aux cinq apports 95
Les limites communes 105
Une voie de recherche en deux parties 106
Qu’est-ce qu’une vision ? 107
De la nécessité d’une avancée du savoir
sur le néolibéralisme à sa réalisation :
un plan en deux parties 109
PREMIÈRE PARTIE
à PARTIR D’UNE COMPRéHENSION
DU NéOLIBéRALISME INTERNE
AU LIBéRALISME
Introduction à la première partie 113
Le cadre libéral 113
Quatre propositions associées à la composante « vision » 115
Le statut des principes de justice de Rawls.
Un lien avec la loi suprême de Lippmann ? 117
Dewey est-il un libéral ? 118
La vision du libéralisme classique 121
De la séparation entre les humains et les choses.
Deux registres de relations disjoints en modernité 124
La proposition de base : la différence
entre l’être humain et les autres existant
de l’univers est une différence de nature 124
L’implication de cette proposition :
deux registres de relations disjoints
en termes d’existence 125
Deux registres qui laissent place
à deux modes de coordination extérieurs l’un à l’autre 126
Le Marché 127
Des choses utiles aux produits échangeables 128
Un mode de coordination propre aux relations
entre les humains et les produits échangeables 129
La rationalité de l’individu qui a recours au Marché :
l’homo oeconomicus classique 131
L’État de Droit 132
Un mode de coordination propre
au registre des relations entre humains 132
La rationalité du citoyen est celle d’un homo politicus 135
778Démocratie et souveraineté 136
La coexistence du Marché et de l’État de Droit
au sein de la société civile.
Homo oeconomicus et homo politicus
sont à même de coexister dans chaque individu 138
Retour sur la méta-vision classique :
les points communs entre les deux visions classiques 139
La base de la distinction des deux visions :
la façon de voir l’individu 142
The Adam Smith Problem : une solution ? 144
Les limites de la vision classique
en termes d’ordre spontané 145
Le problème posé par le dualisme
de la vision de l’individu moderne demeure 146
Une disposition morale de première
ou de seconde nature ? 146
L’absence d’une vision d’ensemble
de l’histoire de l’humanité 148
La démocratie est-elle pensable
dans le cadre du Droit politique ? 150
Peut-on faire abstraction de la monnaie ? 151
Une focalisation sur les interventions
« économiques » de l’État dans la société civile 151
Les deux visions du libéralisme du laisser-faire 153
À la recherche de la composante « vision »
du libéralisme du laisser-faire.
Une vision naturaliste et une vision évolutionniste 155
La théorie économique néoclassique et ses deux versions :
la version française et la version autrichienne 156
La sociologie évolutionniste de Spencer 159
Deux visions inconciliables
à la base du libéralisme du laisser-faire 160
La vision naturaliste (a-évolutionniste) et ses limites 161
La vision du Marché de la version française
de l’économie néoclassique 162
Le Droit comme Droit naturel 165
De l’homo oeconomicus classique
à l’homo oeconomicus néoclassique (version française) 167
Des limites dont beaucoup sont nouvelles et plus fortes 169
Les visions de la nébuleuse néolibérale du xxe siècle 177
La vision du néolibéralisme autrichien
(Menger, Mises, Hayek) 179
Une approche individualiste particulière 179
Une société à économie humaine 186
De Menger à Mises et Hayek : un pas en arrière 195
Les visions de l’ordo-libéralisme allemand
et du néolibéralisme de Lippmann 197
La vision de l’ordo-libéralisme allemand 198
La vision du néolibéralisme de Lippmann 201
Les visions de la nébuleuse néolibérale du xxe siècle.
Un bilan 205
La vision du néolibéralisme du xxie siècle 207
L’institutionnalisme et sa version rationaliste 214
La problématique de l’institutionnalisme 214
La problématique de l’institutionnalisme rationaliste 216
La méthodologie de l’institutionnalisme rationaliste 221
La fresque historique 224
Le méta modèle général : le concept d’ordre social 226
L’enchainement des trois ordres 230
La société moderne comme modèle d’accès ouvert 234
La vision de la société moderne.
Une vision postclassique 236
La rationalité de l’individu moderne, le concept de bien
et la diversité des biens selon leur substance 239
Le Marché comme mode de coordination sociétal
et sa déclinaison en trois marchés 250
Le marché économique 252
Le marché politique 263
Le marché matrimonial 267
780Les modalités institutionnelles pour les autres biens
(des ressources naturelles, les biens publics locaux,
les biens communs et des biens de club) 268
Les interactions entre humains
qui échappent au Marché : les externalités 273
Les territorialisations respectives
du marché économique et du marché politique 275
La philosophie politique portée
par la nouvelle vision postclassique 277
Une première prescription : soutenir la mondialisation
du marché économique sans mondialisation
du marché politique lorsque les conditions
d’une telle disjonction sont réunies 278
Deux prescriptions contradictoires
à propos des défauts du marché économique 279
Avec cette définition du néolibéralisme du xxie siècle,
notre triade n’est pas une trilogie 286
Les principes de justice de Rawls
comme loi fondamentale de la société moderne
Raisons, portée et limites 287
Les raisons 288
La théorie de Rawls n’est qu’une composante
d’une philosophie politique 289
La théorie de Rawls a une portée pratique :
le rejet de la principale critique de Sen 290
La raison positive :
les principes de Rawls sont suprajuridiques 304
La portée de la proposition.
Une critique de la vision postclassique 309
Les principes de Rawls sont extérieurs
à la vision postclassique 310
Le manque de la vision postclassique :
elle ne satisfait pas à l’exigence de Rawls 313
Les limites de la proposition.
Elles tiennent au candidat 314
781Une théorie normative irréaliste ? 315
Pas de « priorité du juste » sans « priorité du bien » ? 317
Conclusion : le bon candidat est
un mode de justification pratique 326
Libéralisme et pragmatisme 331
De la distinction entre le pragmatisme et le libéralisme.
La liberté comme expérience et la liberté comme valeur 333
À la recherche de deux sens distinctifs 333
De la distinction entre l’expérience de la conscience
et les divers niveaux de conscience (Bitbol) 337
De la conscience à la liberté : expérience de la liberté
et liberté comme valeur de référence 340
La principale limite de l’analyse de Dewey
en opposition à celle de Lippmann 342
Les points d’accord entre Dewey et Lippmann 342
La limite de la proposition de Dewey :
elle bute sur le « fait du pluralisme » 347
À partir d’une appropriation critique
de l’apport de Commons.
La liberté, le collectif et l’efficacité technique
comme valeurs primaires de référence en modernité 350
L’apport essentiel de Commons :
la transaction et ses trois formes 350
Les contradictions du propos de Commons
concernant ses trois types de transaction
et les solutions de dépassement 358
De la nécessité de résoudre le problème
que pose la définition de la « société économique » 362
Action collective instituante et espace d’institution :
Commons versus Dewey 370
Pour conclure.
Le pragmatisme n’a pas produit
une vision de la société moderne 375
DEUXIÈME PARTIE
À PARTIR D’UNE COMPRÉHENSION
DU NÉOLIBÉRALISME VU DE L’EXTÉRIEUR
DU LIBéRALISME
Introduction à la deuxième partie 379
Une vision pluraliste 380
Une fresque historique qui débouche sur la Nation moderne, comme premier modèle actualisé de la société moderne 382
Un plan en cinq chapitres 384
Le mode triadique de production du savoir
Vision et méta-vision 387
La problématique institutionnaliste
historique et pragmatiste 388
Institutionnalisme rationaliste, institutionnalisme
structuraliste et méta-institutionnalisme complexe 389
L’institutionnalisme historique et pragmatiste
au sein des institutionnalismes complexes 390
Des erreurs à ne pas commettre 393
La problématique institutionnaliste historique
et pragmatiste appelle un « autre » mode
qu’un mode à deux composantes 397
De l’expérience du mode dualiste (empirico-formel)
à l’expérience de Dewey 398
Même le mode dual commandé
par l’expérience de Dewey ne convient pas 399
L’abduction.
Une solution d’inférence autonome
de l’induction et de la déduction 402
La lecture convenue à écarter :
l’abduction comme forme particulière d’induction 403
L’abduction comme modalité d’inférence autonome 408
783Le mode triadique.
Associer « vision » à « abduction » 409
La méta-vision d’ensemble
Groupement humain global et fresque historique 417
La méta-vision d’un groupement humain global en général 418
Une première définition
d’un groupement humain global 419
Première étape de la première voie :
des existants du cosmos aux occupations humaines 421
Seconde étape de la première voie :
des occupations humaines à un groupement
humain global via leur coordination 428
La seconde voie : des existants du cosmos
à un groupement humain global via ses fondations
(Puissance, cosmologie et mode de justification) 439
La fresque historique 449
La fresque des Puissances 451
La fresque des cosmologies 455
La fresque des modes de justification 458
La fresque des mondes 465
Un prolongement de la fresque dans l’avenir.
Deux modèles virtuels de seconde modernité 467
Les Mondes virtuels de seconde modernité 468
Des Mondes aux modèles de seconde modernité 475
Le modèle de la nation moderne
pleinement souveraine
Sa vision pluraliste et son évolution 479
Le Monde qui est au fondement du modèle
de la Nation moderne 482
La Puissance et la cosmologie 482
Le mode de justification : une justification
en raison moderne en priorité du juste,
c’est-à-dire en termes de coordination
socialement efficace 486
La structure de base de la Nation moderne 505
Les trois rapports fondamentaux :
le rapport de citoyenneté, le rapport monétaire
et le rapport de dénomination 505
Les trois ordres et les rapports qui leur sont propres 511
La formule de l’organisation
de tout groupement humain intermédiaire 523
Une entité duale 523
La formule normale de l’organisation :
« Marché-Hiérarchie-Auto organisation » 525
Le résultat attendu de normes-règles justes,
l’activité d’ordre économique et les externalités 532
Une réduction qui a une base objective 533
Les externalités 539
Les philosophies politiques propres
au modèle de la Nation moderne 546
Pas de définition de la philosophie politique
« en général » 547
La pluralité des philosophies politiques propres
au modèle de la Nation moderne 547
À chaque philosophie politique de base sa façon
d’appréhender la conformité aux principes de justice :
le cas du libéralisme 549
La polarité droite/gauche 550
Deux propositions à rejeter et une porte d’entrée 551
La polarité droite/gauche
en termes d’attitudes publiques 557
L’expression politique
de la polarité droite/gauche en général :
une polarité de dispositions 567
Des concepts propres à l’ordre politique :
doctrine politique, ligne politique
et programme politique 570
Des catégories structurelles (philosophies politiques
et polarité droite/gauche) aux positions politiques
observées dans l’histoire des nations modernes 572
La formation des partis politiques
à partir des tensions vécues par les citoyens 573
L’actualisation dans l’histoire des nations modernes
du libéralisme et des philosophies politiques (le dirigisme
et le socialisme) qui se sont constituées en s’y opposant 579
L’évolution de la polarité droite/gauche :
un décalage entre le domaine économique
et le domaine domestique 588
Les deux âges de la Nation moderne 591
La conception du néolibéralisme
du xxie siècle portée par la vision pluraliste
du modèle « nation moderne » 601
Une critique externe de la vision postclassique
et ses implications concernant le lien entre
le néolibéralisme du xxie siècle et la mondialisation 603
Les principales différences entre les deux visions 605
La vision postclassique de la « société moderne » :
une mauvaise copie d’une version particulière
de la vision pluraliste 612
Les implications 617
La compréhension du néolibéralisme du xxie siècle
portée par la vision pluraliste du modèle « Nation moderne »
et ses implications concernant le réalisme du but qu’il vise 625
Une définition du néolibéralisme du xxie siècle 625
Le but visé par le néolibéralisme
du xxie siècle est irréaliste 630
L’écologie politique
Ses limites face à la crise de la première modernité 641
Les deux sources de l’Écologie politique 642
La composante anticapitaliste provenant
d’une critique du socialisme réellement existant 644
La composante issue de la critique
de la société industrielle 645
Le point commun assurant la convergence
de ces deux trajectoires 646
Les trois piliers de l’Écologie politique
et leurs limites respectives 647
Le premier pilier : l’abandon de la « Constitution moderne » impose de changer de société (passer de la société
des humains à la société des terriens) 647
Le second pilier : des limites physiques à la croissance
au mot d’ordre de la décroissance 661
Le troisième pilier : l’auto organisation se substitue
au marché et à la hiérarchie 672
De la crise environnementale
à la crise de la Nation moderne 678
La triade « Néolibéralisme-mondialisation-Écologie »
est une trilogie 678
L’insuffisance de l’Écologie politique
comme voie de recherche d’une issue
à la crise de la Nation moderne 684
La montée en puissance du nationalisme xénophobe 695
Conclusion 699
D’une compréhension libérale à une compréhension,
historique et pragmatiste, du néolibéralisme du xxie siècle
et du couple qu’il forme avec la mondialisation 702
Le Monde qui prend fin.
Celui de la Nation moderne pleinement souveraine 713
Les voies de recherche du néolibéralisme,
de l’écologisme politique et du nationalisme xénophobe.
Des projets critiquables 720
Un projet réaliste pour l’avenir du Monde 731
L’ouverture d’une transition par une réorientation
de la « construction européenne » 741
Bibliographie 747
Index des auteurs 767
Index des thèmes et notions 773
- CLIL theme: 3340 -- SCIENCES ÉCONOMIQUES -- Histoire économique
- ISBN: 978-2-406-15084-8
- EAN: 9782406150848
- ISSN: 2261-0979
- DOI: 10.48611/isbn.978-2-406-15084-8.p.0775
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 03-13-2024
- Language: French