Skip to content

Classiques Garnier

Table des matières

775

Table des matières

Introduction    7

Lobjet de cet ouvrage.

Traiter des liens entre le néolibéralisme du xxie siècle,
la mondialisation réellement existante et lécologie    9

Trois termes qui ont une histoire   10

La porte dentrée retenue.

Le néolibéralisme du xxie siècle   11

De la nécessité dun état des lieux
du savoir existant sur le (néo)libéralisme.

Un chapitre introductif   12

Un plan en deux parties   12

Post scriptum suscité par ChatGPT   13

Chapitre introductif

Létat du savoir sur le néolibéralisme du xxie siècle   17

De quelques considérations épistémologiques préalables   18

Lépistémologie du savoir sur les philosophies politiques   18

Savoir au premier degré et savoir au second degré :
le choix des ouvrages pris en compte   24

Lapport de Michel Foucault   25

Le libéralisme et sa première forme historique dexistence   26

Le nouveau libéralisme :
similitudes et différences entre le néolibéralisme
allemand et le néolibéralisme américain   28

Lapport dAnthony Giddens   33

Le néolibéralisme et ses deux directions   33

Le positionnement politique du néolibéralisme    38

776

Lapport de Catherine Audard    40

La révolution néolibérale    41

Le libéralisme démocratique de John Rawls    48

Une définition du libéralisme
mettant en jeu des normes suprajuridiques    55

Lapport de Serge Audier    56

Un néolibéralisme de la première époque
à multiples facettes    57

Lentre deux : le colloque dOstende,
la société du Mont-Pèlerin et les Libérals américains    63

La seconde époque du néolibéralisme :
une autre nébuleuse    66

Lapport de Barbara Stiegler    71

Le néolibéralisme de Walter Lippmann    72

Le néolibéralisme de Lippmann opposé
au libéralisme pragmatiste de Dewey    78

Le bilan.

Pas de compréhension satisfaisante
du néolibéralisme du xxie siècle    91

Quelques propositions communes    91

Une appréhension kaléidoscopique
qui révèle des différences importantes    94

Constat paradoxal et limites propres aux cinq apports    95

Les limites communes   105

Une voie de recherche en deux parties   106

Quest-ce quune vision ?   107

De la nécessité dune avancée du savoir
sur le néolibéralisme à sa réalisation :
un plan en deux parties   109

777

PREMIÈRE PARTIE

à PARTIR DUNE COMPRéHENSION
DU NéOLIBéRALISME INTERNE
AU LIBéRALISME

Introduction à la première partie   113

Le cadre libéral   113

Quatre propositions associées à la composante « vision »   115

Le statut des principes de justice de Rawls.

Un lien avec la loi suprême de Lippmann ?   117

Dewey est-il un libéral ?   118

La vision du libéralisme classique   121

De la séparation entre les humains et les choses.

Deux registres de relations disjoints en modernité   124

La proposition de base : la différence
entre lêtre humain et les autres existant
de lunivers est une différence de nature   124

Limplication de cette proposition :
deux registres de relations disjoints
en termes dexistence   125

Deux registres qui laissent place
à deux modes de coordination extérieurs lun à lautre   126

Le Marché   127

Des choses utiles aux produits échangeables   128

Un mode de coordination propre aux relations
entre les humains et les produits échangeables   129

La rationalité de lindividu qui a recours au Marché :
lhomo oeconomicus classique   131

LÉtat de Droit   132

Un mode de coordination propre
au registre des relations entre humains   132

La rationalité du citoyen est celle dun homo politicus   135

778

Démocratie et souveraineté   136

La coexistence du Marché et de lÉtat de Droit
au sein de la société civile.

Homo oeconomicus et homo politicus
sont à même de coexister dans chaque individu   138

Retour sur la méta-vision classique :
les points communs entre les deux visions classiques   139

La base de la distinction des deux visions :
la façon de voir lindividu   142

The Adam Smith Problem : une solution ?   144

Les limites de la vision classique
en termes dordre spontané   145

Le problème posé par le dualisme
de la vision de lindividu moderne demeure   146

Une disposition morale de première
ou de seconde nature ?   146

Labsence dune vision densemble
de lhistoire de lhumanité   148

La démocratie est-elle pensable
dans le cadre du Droit politique ?   150

Peut-on faire abstraction de la monnaie ?   151

Une focalisation sur les interventions
« économiques » de lÉtat dans la société civile   151

Les deux visions du libéralisme du laisser-faire   153

À la recherche de la composante « vision »
du libéralisme du laisser-faire.

Une vision naturaliste et une vision évolutionniste   155

La théorie économique néoclassique et ses deux versions :
la version française et la version autrichienne   156

La sociologie évolutionniste de Spencer   159

Deux visions inconciliables
à la base du libéralisme du laisser-faire   160

La vision naturaliste (a-évolutionniste) et ses limites   161

La vision du Marché de la version française
de léconomie néoclassique   162

779

Le Droit comme Droit naturel   165

De lhomo oeconomicus classique
à lhomo oeconomicus néoclassique (version française)   167

Des limites dont beaucoup sont nouvelles et plus fortes   169

Les visions de la nébuleuse néolibérale du xxe siècle   177

La vision du néolibéralisme autrichien
(Menger, Mises, Hayek)   179

Une approche individualiste particulière   179

Une société à économie humaine   186

De Menger à Mises et Hayek : un pas en arrière   195

Les visions de lordo-libéralisme allemand
et du néolibéralisme de Lippmann   197

La vision de lordo-libéralisme allemand   198

La vision du néolibéralisme de Lippmann   201

Les visions de la nébuleuse néolibérale du xxe siècle.

Un bilan   205

La vision du néolibéralisme du xxie siècle   207

Linstitutionnalisme et sa version rationaliste   214

La problématique de linstitutionnalisme   214

La problématique de linstitutionnalisme rationaliste   216

La méthodologie de linstitutionnalisme rationaliste   221

La fresque historique   224

Le méta modèle général : le concept dordre social   226

Lenchainement des trois ordres   230

La société moderne comme modèle daccès ouvert   234

La vision de la société moderne.

Une vision postclassique   236

La rationalité de lindividu moderne, le concept de bien
et la diversité des biens selon leur substance   239

Le Marché comme mode de coordination sociétal
et sa déclinaison en trois marchés   250

Le marché économique   252

Le marché politique   263

Le marché matrimonial   267

780

Les modalités institutionnelles pour les autres biens
(des ressources naturelles, les biens publics locaux,
les biens communs et des biens de club)   268

Les interactions entre humains
qui échappent au Marché : les externalités   273

Les territorialisations respectives
du marché économique et du marché politique   275

La philosophie politique portée
par la nouvelle vision postclassique   277

Une première prescription : soutenir la mondialisation
du marché économique sans mondialisation
du marché politique lorsque les conditions
dune telle disjonction sont réunies   278

Deux prescriptions contradictoires
à propos des défauts du marché économique   279

Avec cette définition du néolibéralisme du xxie siècle,
notre triade nest pas une trilogie   286

Les principes de justice de Rawls
comme loi fondamentale de la société moderne

Raisons, portée et limites   287

Les raisons   288

La théorie de Rawls nest quune composante
dune philosophie politique   289

La théorie de Rawls a une portée pratique :
le rejet de la principale critique de Sen   290

La raison positive :
les principes de Rawls sont suprajuridiques   304

La portée de la proposition.

Une critique de la vision postclassique   309

Les principes de Rawls sont extérieurs
à la vision postclassique   310

Le manque de la vision postclassique :
elle ne satisfait pas à lexigence de Rawls   313

Les limites de la proposition.

Elles tiennent au candidat   314

781

Une théorie normative irréaliste ?   315

Pas de « priorité du juste » sans « priorité du bien » ?   317

Conclusion : le bon candidat est
un mode de justification pratique   326

Libéralisme et pragmatisme   331

De la distinction entre le pragmatisme et le libéralisme.

La liberté comme expérience et la liberté comme valeur   333

À la recherche de deux sens distinctifs   333

De la distinction entre lexpérience de la conscience
et les divers niveaux de conscience (Bitbol)   337

De la conscience à la liberté : expérience de la liberté
et liberté comme valeur de référence   340

La principale limite de lanalyse de Dewey
en opposition à celle de Lippmann   342

Les points daccord entre Dewey et Lippmann   342

La limite de la proposition de Dewey :
elle bute sur le « fait du pluralisme »   347

À partir dune appropriation critique
de lapport de Commons.

La liberté, le collectif et lefficacité technique
comme valeurs primaires de référence en modernité   350

Lapport essentiel de Commons :
la transaction et ses trois formes   350

Les contradictions du propos de Commons
concernant ses trois types de transaction
et les solutions de dépassement   358

De la nécessité de résoudre le problème
que pose la définition de la « société économique »   362

Action collective instituante et espace dinstitution :
Commons versus Dewey   370

Pour conclure.

Le pragmatisme na pas produit
une vision de la société moderne   375

782

DEUXIÈME PARTIE

À PARTIR DUNE COMPRÉHENSION
DU NÉOLIBÉRALISME VU DE LEXTÉRIEUR
DU LIBéRALISME

Introduction à la deuxième partie   379

Une vision pluraliste   380

Une fresque historique qui débouche sur la Nation moderne, comme premier modèle actualisé de la société moderne   382

Un plan en cinq chapitres   384

Le mode triadique de production du savoir

Vision et méta-vision   387

La problématique institutionnaliste
historique et pragmatiste   388

Institutionnalisme rationaliste, institutionnalisme
structuraliste et méta-institutionnalisme complexe   389

Linstitutionnalisme historique et pragmatiste
au sein des institutionnalismes complexes   390

Des erreurs à ne pas commettre   393

La problématique institutionnaliste historique
et pragmatiste appelle un « autre » mode
quun mode à deux composantes   397

De lexpérience du mode dualiste (empirico-formel)
à lexpérience de Dewey   398

Même le mode dual commandé
par lexpérience de Dewey ne convient pas   399

Labduction.

Une solution dinférence autonome
de linduction et de la déduction   402

La lecture convenue à écarter :
labduction comme forme particulière dinduction   403

Labduction comme modalité dinférence autonome   408

783

Le mode triadique.

Associer « vision » à « abduction »   409

La méta-vision densemble

Groupement humain global et fresque historique   417

La méta-vision dun groupement humain global en général   418

Une première définition
dun groupement humain global   419

Première étape de la première voie :
des existants du cosmos aux occupations humaines   421

Seconde étape de la première voie :
des occupations humaines à un groupement
humain global via leur coordination   428

La seconde voie : des existants du cosmos
à un groupement humain global via ses fondations
(Puissance, cosmologie et mode de justification)   439

La fresque historique   449

La fresque des Puissances   451

La fresque des cosmologies   455

La fresque des modes de justification   458

La fresque des mondes   465

Un prolongement de la fresque dans lavenir.

Deux modèles virtuels de seconde modernité   467

Les Mondes virtuels de seconde modernité   468

Des Mondes aux modèles de seconde modernité   475

Le modèle de la nation moderne
pleinement souveraine

Sa vision pluraliste et son évolution   479

Le Monde qui est au fondement du modèle
de la Nation moderne   482

La Puissance et la cosmologie   482

Le mode de justification : une justification
en raison moderne en priorité du juste,
cest-à-dire en termes de coordination
socialement efficace   486

784

La structure de base de la Nation moderne   505

Les trois rapports fondamentaux :
le rapport de citoyenneté, le rapport monétaire
et le rapport de dénomination   505

Les trois ordres et les rapports qui leur sont propres   511

La formule de lorganisation
de tout groupement humain intermédiaire   523

Une entité duale   523

La formule normale de lorganisation :
« Marché-Hiérarchie-Auto organisation »   525

Le résultat attendu de normes-règles justes,
lactivité dordre économique et les externalités   532

Une réduction qui a une base objective   533

Les externalités   539

Les philosophies politiques propres
au modèle de la Nation moderne   546

Pas de définition de la philosophie politique
« en général »   547

La pluralité des philosophies politiques propres
au modèle de la Nation moderne   547

À chaque philosophie politique de base sa façon
dappréhender la conformité aux principes de justice :
le cas du libéralisme   549

La polarité droite/gauche   550

Deux propositions à rejeter et une porte dentrée   551

La polarité droite/gauche
en termes dattitudes publiques   557

Lexpression politique
de la polarité droite/gauche en général :
une polarité de dispositions   567

Des concepts propres à lordre politique :
doctrine politique, ligne politique
et programme politique   570

Des catégories structurelles (philosophies politiques
et polarité droite/gauche) aux positions politiques
observées dans lhistoire des nations modernes   572

785

La formation des partis politiques
à partir des tensions vécues par les citoyens   573

Lactualisation dans lhistoire des nations modernes
du libéralisme et des philosophies politiques (le dirigisme
et le socialisme) qui se sont constituées en sy opposant   579

Lévolution de la polarité droite/gauche :
un décalage entre le domaine économique
et le domaine domestique   588

Les deux âges de la Nation moderne   591

La conception du néolibéralisme
du xxie siècle portée par la vision pluraliste
du modèle « nation moderne »   601

Une critique externe de la vision postclassique
et ses implications concernant le lien entre
le néolibéralisme du xxie siècle et la mondialisation   603

Les principales différences entre les deux visions   605

La vision postclassique de la « société moderne » :
une mauvaise copie dune version particulière
de la vision pluraliste   612

Les implications   617

La compréhension du néolibéralisme du xxie siècle
portée par la vision pluraliste du modèle « Nation moderne »
et ses implications concernant le réalisme du but quil vise   625

Une définition du néolibéralisme du xxie siècle   625

Le but visé par le néolibéralisme
du xxie siècle est irréaliste   630

Lécologie politique

Ses limites face à la crise de la première modernité   641

Les deux sources de lÉcologie politique   642

La composante anticapitaliste provenant
dune critique du socialisme réellement existant   644

La composante issue de la critique
de la société industrielle   645

Le point commun assurant la convergence
de ces deux trajectoires   646

786

Les trois piliers de lÉcologie politique
et leurs limites respectives   647

Le premier pilier : labandon de la « Constitution moderne » impose de changer de société (passer de la société
des humains à la société des terriens)   647

Le second pilier : des limites physiques à la croissance
au mot dordre de la décroissance   661

Le troisième pilier : lauto organisation se substitue
au marché et à la hiérarchie   672

De la crise environnementale
à la crise de la Nation moderne   678

La triade « Néolibéralisme-mondialisation-Écologie »
est une trilogie   678

Linsuffisance de lÉcologie politique
comme voie de recherche dune issue
à la crise de la Nation moderne   684

La montée en puissance du nationalisme xénophobe   695

Conclusion   699

Dune compréhension libérale à une compréhension,
historique et pragmatiste, du néolibéralisme du xxie siècle
et du couple quil forme avec la mondialisation   702

Le Monde qui prend fin.

Celui de la Nation moderne pleinement souveraine   713

Les voies de recherche du néolibéralisme,
de lécologisme politique et du nationalisme xénophobe.

Des projets critiquables   720

Un projet réaliste pour lavenir du Monde   731

Louverture dune transition par une réorientation
de la « construction européenne »   741

Bibliographie   747

Index des auteurs   767

Index des thèmes et notions   773