Tableau des comparaisons
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Théâtre complet. Tome III. Trois Comedies des six dernieres (La Constance, Le Fidelle, Les Tromperies)
- Pages : 669 à 672
- Collection : Bibliothèque du théâtre français, n° 60
Tableau des comparaisons
LA CONSTANCE
[Les hommes sont] velut pecora campi. (7vo)
[Être] plus doux qu’un mouton. (8ro)
Blaise […] ressemble […] au chien du jardinier. (9ro)
[Faire] comme Rolin ce savetier qui racontoit ses beaux faicts à qui ne les vouloit sçavoir. (14ro)
Elisabeth […] ne crache que des sentences comme si elle estoit quelque doctoresse. (22ro)
[Tenir] pour un asne. (46ro)
[Tenir un] langage de perroquet. (56ro)
[Trembler] comme la fueille sur l’arbre. (57ro)
[Avoir] le visage plus pasle que celuy d’un trespassé. (71vo)
La foy & loyauté qui est en vous […] surpasse celle de tous les hommes qui ont esté. (84ro-vo)
LE FIDELLE
J’en jouyray au moins de l’escorce comme je fais maintenant de ceste cy que j’ay en main. (6ro)
Sera ce que me direz comme s’il estoit mis soubs le pied. (7vo)
Vous en devriez prendre une pareille douleur, que de la chose rendue, de laquelle par emprunt on a long temps jouy. (8vo)
Plus aysément se conserve l’amour des animaux irraisonnables, que celuy de ceste perfide espece [femme]. (9vo)
Tel est leur amour [femmes] que la vie d’un animal effimere qui meurt le mesme jour qu’il prent naissance, & n’est en rien dissemblable à celle fleur nocturne qui és tenebres se monstre gentille, belle & odoriferante, & au lever du jour qu’on en devoit jouyr, elle se seiche, & meurt. (9vo)
D’une mesme façon la nature engendre les femmes & les monstres. (9vo)
Il n’y a autre difference entre les monstres & les femmes, que de l’imperfection venant du plus au moins. (9vo)
Plustost les estoilles defaudront au ciel, que les femmes vous mancquent. (10ro)
Gouverner les immortels celicoles, & les
670mortels terricoles à sa volonté, comme avec un frain fort & puissant. (11ro)
Ceste reluisante lumiere de vostre bel esprit, lequel me fait souvenir que parmy vos condisciples de mon escolle, faisoit resplendir sa clarté, comme un soleil entre les menues estoilles. (14ro)
Comme il est escrit d’Ulisse, on en peut autant dire de moy. (14ro-vo)
Je l’ay cogneue envers moy plus froide qu’un glaçon. (15vo)
Je devins amoureux d’une jeune dame plus plaisante à mes yeux que toutes les beautez du monde. (15vo)
Il est force que la beauté de la femme, qui passe tout ainsi que l’onde d’une fontaine qui ne retourne à sa source, tresbuche un jour au peril de l’architecte & du masson. (16ro)
Plus grand est le nombre de ces choses qui nous apportent des incommoditez, que le plaisir de celles qui nous donnent du contentement. (16ro)
À la façon du moucheron amy de la chandelle, [je] suis contraint courir à ma mort. (19ro)
Vous m’estes plus cruelle que n’est pas un tygre. (19vo)
Ses cheveux, qui ores semblent estre de fin or, deviendront d’argent. (23vo)
Une femme sans amant est comme une vigne sans pesseau. (27ro)
Comme avec un vent prospere, les cieux soufflant les larges & amples voiles de ce mien negoce amoureux, pour en fin me faire surgir au tranquil[l]e & desiré port de la grace de ma tres aymée Victoire, ainsi selon mon desir m’est arrivé ce que je pouvois mieux desirer. (29ro)
Je me sens un certain defaillement du cœur, comme si j’estois empoisonné, ou si j’allois à la mort. (33ro)
L’amour leur [femmes] est comme une flamme entre deux vents contraires. (40ro)
Elles [femmes] ont leur foy plus fragile que le verre. (40ro)
[Les femmes sont] en leurs pensers […] plus legeres que la plume voltigeante en l’air, & en fin [sont] plus mobiles que l’onde flottante en plaine mer. (40ro)
Attrapé, comme une soury prinse à l’amorce. (40vo)
L’amour des femmes est du tout different de celuy des hommes, pource que icelles apres avoir mordu en l’ameçon, s’allument d’un double feu, & les hommes ayant prins du julep demeurent sans soif, & sont raffraichis. (41vo)
Il n’y a animal au monde plus vil que la femme. (46vo)
Bien, […] qui avec une petite & douce amorce aleche nos cœurs, puis prins à l’hain comme le poisson, nous [hommes] conduit à la mort. (69ro)
Vos [femmes] courtoises & gracieuses parolles naissent plustost d’une pitié commune, que d’un amour particulier. (69vo)
Quelle chose peut estre pire que la femme ? (74vo)
Comme une simple volatille vous [Fortuné] estes laissé prendre au filet. (75vo)
Quand quelques bestes [femmes] sont picquées de cet esguillon [l’amour], elles [bestes/femmes] sont agitées de plus grande fureur que ne sont les jeunes bouvillons au temps d’esté. (78ro)
Il ne sortit jamais de la boette de Pandore aucune infirmité qui travaille tant l’homme que cela que fait une femme transportée d’une effrenée luxure. (79ro)
Euripide […] estoit autant amoureux de 671toy que les chiens de coups de baston. (79ro)
J’ay pensé avoir le plaisir des chiens, lors que quelque jaloux plain d’envie les poursuit avec un baston. (81vo)
[Je] ne veux […] oublier à me comporter avec vous comme avec un bon & parfaict amy tel que vous m’estes. (83vo-84ro)
L’amour des femmes ressemble à l’eau mise en un crible, qui entre d’un costé, & sort par mille endroits (94vo-95ro)
Leur flamme [femmes] est comme celle d’une fine pouldre à canon, qui si tost qu’elle est allumée se haulse jusques au Ciel, puis incontinent s’esvanouyt, n’y demeurant apres qu’un espais brouillard de fumée, lequel peut estre comparé aux fictions dont ces ingrattes usent ordinairement. (95ro)
La vie de ces amants qui ayment par jeu & mocquerie est autant heureuse comme est miserable celle de ceux qui ayment à bon escient. (103vo)
Un cœur de tigre si cruel & glacé que aucune humaine affection ne le peut eschauffer ny esmouvoir à pitié. (104ro-vo)
Plus venimeuse qu’une vipere [la femme]. (105ro)
Mon estomac est autant vuyde que ma bourse. (109ro)
Les flots orageux de la mer de mon adverse fortune. (111ro)
Plus chargé de boys que d’argent. (112ro)
Assaillir à l’impourveu, veluti lupus tonsibilem pecoram. (115vo)
Comme un malade febricitant j’ay recours à vous. (115vo)
Afin que comme un marinier, lequel estant hinc illuc jactatus [par les] fluctuantes ondes de l’amoureuse mer, je puisse tandem conduire ceste fresle nacelle au desiré port de vos amoureux bras, & luy donner fond, m’arrestant en la tranquillité de vos graces. (116ro)
[Je] seray comme un faussaire & frauduleux, comme un mal’heureux larron, infamement fouetté par les rues, par les places, par les carrefours. (129ro)
Se trouvent autant de manieres pour mettre en soupçon une femme d’honneur qu’il y a d’estoilles au Ciel. (141ro)
Je ressemble à ceux que condamnez à la mort, si on leur fait grace de la vie, la perte des yeux ou des mains leur semble un tres-grand gain. (148vo)
LES TROMPERIES
[Bâiller] de faim comme chiennes. (5ro)
[Fournir] plus de proverbes qu’un asne de pets. (6vo)
Maigre comme la cherté & l’usure. (13ro)
Parlant d’elle, c’est faire comparaison des morts avec les vivants. (13ro)
Il semble un homme de paille, un fantosme, un espouventail de cheneviere. (21vo)
[Être] dur comme un chesne. (22ro)
[Se ressembler] comme deux gouttes d’eau. (36vo)
672[Ne pas être] si gros que le poing. (38ro)
[Être] blancs comme neige. (38ro)
[Ressembler] plus que mousche. (39vo)
[Être] ronde comme un œuf. (45ro)
Ma femme […] est plus meigre & seiche que les os d’un trespassé. (45ro)
Je vas faire comme les oyes, je me veux baigner le bec à chaque morceau. (47vo)
Je vous accoustreray le visage, à la mosayque, si menu que ressemblerez à une mappe-monde. (51ro-vo)
Tu les [tes ennemis] chasseras adonc, comme le faucon chasse les pigeons. (53ro)
[Faire] comme la formis. (58ro)
[Faire] comme la corneille (58vo)
[Puer] plus qu’un sepulchre ouvert. (77vo)
- Thème CLIL : 3622 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Théâtre
- ISBN : 978-2-406-08693-2
- EAN : 9782406086932
- ISSN : 2261-575X
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08693-2.p.0669
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 09/12/2019
- Langue : Français