En 1905, un jury de femmes, excédées par la suprématie masculine en matière littéraire, fonde le prix Vie heureuse, en réaction à une nouvelle distinction, le prix Goncourt qui venait de sacrifier la favorite, Myriam Harry, à un auteur mineur, Léon Frapié. Cette mobilisation féminine trouva appui et tribune dans la revue La Vie heureuse, démocratisant la pratique littéraire sans distinction de sexe. Après La Vie heureuse, en 1920 Femina sa rivale rebaptise et pérennise un prix toujours vivant.