Tenter l’interprétation d’un rêve de roman, celui de Christel dans Un beau ténébreux de Julien Gracq, c’est conjurer si possible l’objection qui entend en interdire l’accès au motif qu’il s’agirait d’un « faux rêve ». On se risque ici à s’immerger dans l’imagerie onirique pour en déceler les tours et contours. Une cartographie symbolique s’esquisse alors, entre fantasme mortifère et rivages extatiques, incitant à transgresser les frontières qui séparent l’ici-maintenant du là-bas et plus tard.
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