La chair est à un « tournant ». Cette formule ne vaut pas uniquement en raison du primat phénoménologique de la « chair » (Leib) sur le « corps » (Körper), mais surtout en cela que la traduction de Leib par « chair » ne va pas de soi. Il faut remonter à Paul Ricœur et Maurice Merleau-Ponty, à l’inverse d’Emmanuel Lévinas, pour trouver l’origine de cette décision linguistique de la traduction de Leib par « chair ». Une décision impensée dont nous mesurons aujourd’hui les effets dans l’« embardée de la chair » au mépris du « corps ».
Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
ISBN :978-2-406-12034-6
EAN :9782406120346
ISSN : 2261-1851
DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-12034-6.p.0023
Éditeur : Classiques Garnier
Mise en ligne : 27/10/2021
Langue : Français
Mots-clés : Membre, fantôme, corps épandu, méditations cartésiennes, Edmund Husserl