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- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Ruskin, Proust et la Normandie. Aux sources de la Recherche
- Pages : 9 à 10
- Collection : Bibliothèque proustienne, n° 42
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Ce travail est le résultat d’une collaboration amicale de plusieurs années, entre deux auteurs qui ont déjà œuvré sur des sujets connexes, qu’il s’agisse de l’exposition Ruskin-Turner, qui s’est tenue au musée de Picardie à Amiens en 2003, ou de l’ouvrage L’œil de Ruskin. L’exemple de la Bourgogne, paru aux Presses du réel en 2011. Cynthia Gamble rassemble les textes, en fait une traduction rapide de l’anglais en français, prépare la structure et le contenu des commentaires, puis les deux auteurs remanient l’ensemble à plusieurs reprises et complètent l’analyse. Un va-et-vient en somme entre l’Angleterre et la France, entre Londres et la Bourgogne, entre deux cultures qui s’apprécient, s’admirent et se complètent.
Dans la mesure du possible, nous avons consulté les manuscrits de Ruskin, dont une grande partie est conservée à la Ruskin Library de l’université de Lancaster en Angleterre. Ses Diaries, ses carnets de notes et sa correspondance sont indispensables pour comprendre les idées profondes de « ce grand homme » (c’est ainsi que Marcel Proust, traducteur de Ruskin, appelle son maître à penser). Des extraits de son journal et de ses cahiers de notes sont parus en anglais en trois volumes sous la direction de Joan Evans et John Howard Whitehouse entre 1956 et 1959. En ce qui concerne Proust, nous nous sommes appuyés sur les vingt-et-un tomes de la Correspondance de Marcel Proust, établie par Philip Kolb entre 1970 et 1993, ce dernier volume ayant paru quelques mois après sa mort en novembre 1992. Nous avons consulté les quatre tomes d’À la recherche du temps perdu, publiés, sous la direction de Jean-Yves Tadié, entre 1987 et 1989. Bien entendu, le site Gallica et bien d’autres ressources dont on trouvera les références ont été convoquées.
Nous avons transcrit aussi fidèlement que possible tous les manuscrits, tout en gardant l’orthographe et la ponctuation d’origine. Dans les correspondances traduites de l’anglais, le vouvoiement a été utilisé. La traduction des écrits de Ruskin a été réalisée avec le soucis de conserver au maximum l’esprit et la lettre du document original, et de demeurer 10au plus près de celui-ci. Nous avons tenu à faire figurer, en complément, quand elles existaient, les traductions de George Elwall (1916) et de Bénédicte Coste (2011) afin que le lecteur puisse faire une comparaison entre les différentes versions proposées.