Les aléas de la publication de Pandora dans Le Mousquetaire ont fait de la nouvelle, selon le terme même de Nerval, un « logogriphe »,, c’est-à-dire non pas seulement un être « chimérique », « né des songes d’un malade », dirait Horace, mais une construction « monstrueuse » du langage lui-même. Cet article étudie donc, jusque dans la disposition des manuscrits et dans le jeu des renvois intertextuels, le mode de composition de Pandora : celui-ci est à la fois paratactique et rhapsodique, et il vaut comme l’expression d’une imagination « supernaturaliste ».
Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
ISBN :978-2-406-13096-3
EAN :9782406130963
ISSN : 2554-8948
DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-13096-3.p.0221
Éditeur : Classiques Garnier
Mise en ligne : 20/04/2022
Périodicité : Annuelle
Langue : Français
Mots-clés : logogriphe, supernaturalisme, manuscrits de Nerval, intertextualité, imagination romantique, mythographie romantique, Pandora de Nerval