Montaigne, qui s’était essayé tôt à la poésie, pensait n’être lui-même qu’un poète médiocre, toutefois bon juge des poèmes d’autrui, appréciés pour leur puissance d’inspiration plus que pour leur technicité. Sans négliger Français ni Italiens, il allègue surtout les poètes anciens et néo-latins. Ce qu’il dit de la haute poésie peut faire penser aux fulgurances rimbaldiennes ou surréalistes. Il n’en est pas moins sensible aussi à une poésie populaire et légère comme le sera plus tard Nerval.
Thème CLIL : 4028 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes de littérature comparée