Procès-verbaux de l’assemblée générale du 25 novembre 2017
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Revue d’Histoire littéraire de la France
3 – 2018, 118e année, n° 3. Les chiffonniers littéraires - Pages : 747 à 757
- Revue : Revue d'Histoire littéraire de la France
Procès-verbaux
de l’Assemblée générale du 25 novembre 2017
L’Assemblée générale de la Société d’Histoire littéraire de la France s’est tenue le samedi 25 novembre 2017, dans la salle des Actes de l’Université Paris-Sorbonne, à 10 heures.
Étaient présents : Mmes Geneviève Artigas-Menant, Noëlle Benhamou, Lea Caminiti Pennarola, Shelly Charles, Delphine Denis, Ioana Galleron, Mireille Gérard, Maud Gonne, Mireille Huchon, Anne Réâch-Ngô, Monika Prochniewicz, Christelle Reggiani ; MM. Jean-Marc Civardi, Jacques Cormier, Jean-Paul de Nola, Romuald Fonkoua, Alain Génetiot, Paul Geyer, Giorgetto Giorgi, Étienne-Alain Hubert, Michel Lichtlé, Yvan Loskoutoff, François Melmoux-Montaubin, Sylvain Menant, Olivier Millet, Bengt Novén, Aleš Pohorský, Jean-Claude Polet, Dominique Quéro, Pierre-Louis Rey, Tomasz Swoboda, Hubert Tubiana, Jean-Yves Vialleton, Winfried Wehle.
Excusés : Mmes Carole Auroy, Madeleine Bertaud, Carole Dornier-Vayssette, Florence Fix, Danielle Johnson-Cousin, Agnès Kettler, Chantal Massol, Rose-Marie Moudouès-Vessigault, Marina Muresanu Ionescu, Anne Reverseau, Marie-Paule de Weerdt-Pilorge ; MM. Alain Beretta, Claude Blum, Jean Céard, Renaud Bret-Vitoz, Paul Delbouille, Luc Fraisse, Henning Krauss, Louis Lobbes, Pierre Miscevic, Zbigniew Naliwajek, Jacques Obin, René Pommier, Alain Tassel.
M. Sylvain Menant, président de la SHLF, accueille chaleureusement les sociétaires et ouvre l’Assemblée Générale à 10h.
1. Allocution du président
« Mesdames, Messieurs, chères consœurs, chers confrères, chers amis,
j’ai souligné, en ouvrant les précédentes assemblées générales de la SHLF, les difficultés cachées que connaissait notre Société depuis plusieurs années, quelle que soit l’importance inchangée de son rayonnement. Je peux maintenant me montrer plus optimiste, en constatant que nos efforts ont porté, et que la situation s’est améliorée sur les deux points qui nous préoccupaient. D’une part, nous sommes revenus à l’équilibre financier grâce à des économies et à des rentrées plus abondantes. D’autre part, le nombre des membres cotisants de la Société a fait un bond décisif d’une centaine, grâce à une campagne de recrutement et de relance que votre président a menée avec le soutien du Conseil et l’aide de l’éditeur et qui a été bien accueillie. Cet effort va être 748continué, et vous tous, membres de la Société, êtes priés de participer à cette campagne en proposant des noms de nouveaux membres. J’adresse mes félicitations à ceux qui ont été cooptés cette année et ont rejoint notre société. Ils l’enrichissent de leur savoir et de leur notoriété ; je leur souhaite la bienvenue.
L’essentiel de notre action réside dans la publication de la revue et de la bibliographie. Le directeur de la RHLF, Alain Génetiot, qui s’appuie sur un comité de direction très actif, vous parlera dans un instant de la situation de notre revue, de ses apports et de ses orientations. Permettez-moi de dire toute l’admiration et la reconnaissance que j’ai pour son travail sans répit, sa disponibilité et son ouverture, la sérénité et l’équité de son jugement, la largeur de sa culture. À ses côtés, Romain Menini assure le secrétariat de la rédaction avec une acribie et une bonne humeur jamais en défaut ; en un temps où les imprimés impeccables deviennent rares, la RHLF demeure aux yeux du monde un exemple et un modèle de correction. Notre éditeur, Classiques Garnier, se montre animé du même souci de perfection que nous. La section des comptes rendus nous donne des soucis dont M. Génetiot vous parlera, malgré le temps et les efforts qu’y apportent les membres du comité des recensions, chargés de répartir les ouvrages et de solliciter des recenseurs. Les éditeurs envoient moins de livres et les recenseurs semblent de moins en moins disponibles. On se désole que trop de livres importants soient passés sous silence. Il faudra sans doute consacrer sans trop tarder, comme nous l’avions fait il y a une vingtaine d’années, une réflexion collective élargie à cet aspect du rôle critique de la SHLF. Réjouissons-nous en tout cas de la richesse, de la solidité et de la nouveauté du contenu essentiel de la revue : les articles et ensembles d’articles, qui, venus des horizons les plus divers, passés par de multiples cribles avant d’être publiés, retiennent toujours l’intérêt de nos lecteurs, spécialistes ou non de la période ou de l’auteur. Car notre ambition est celle des pères fondateurs : mettre au contact les uns des autres, pour un enrichissement mutuel, les domaines et les approches sur les textes et les auteurs du xve siècle à nos jours.
Mais quelles sont les frontières de notre champ d’étude ? C’est une question que le comité de direction de la revue, dans ses réunions si intéressantes du lundi matin, s’est posée bien des fois devant des articles qui lui étaient proposés, question que j’ai essayé de traiter il y a quelques semaines à Nagoya, où m’avaient invité les francisants japonais pour leur congrès annuel d’automne. Sous le titre provocant « Qu’est-ce que la littérature française ? », j’ai essayé de tracer les frontières géographiques, génériques et qualitatives de l’ensemble mouvant que recouvre ce terme. Un de mes auditeurs japonais m’a fait remarquer, dans la discussion qui a suivi, que nous avions tendance, nous autres Français, à écarter de notre corpus les textes philosophiques en français, parce qu’ils étaient pris en charge par une discipline à part, générée par l’existence, dans notre enseignement secondaire, d’une classe terminale de Philosophie, ou avec philosophie, qui n’existe guère hors de nos frontières. Il est vrai que Descartes, Auguste Comte ou Bergson ne figurent jamais au programme de l’Agrégation ou de la licence de Lettres. Ils figurent dans les programmes des départements japonais d’études françaises (en même temps que dans les programmes des départements de philosophie). Nous ne devons pas perdre de vue que notre champ disciplinaire s’est constitué et délimité sous l’influence d’une finalité pédagogique. Au fur et à mesure que, malheureusement, les textes littéraires tiennent moins de place dans l’enseignement secondaire, notre liberté s’accroît pour élargir les frontières de la littérature française telle que nous l’entendons, et pour y faire entrer des genres, des contenus, des styles, des moyens d’expression divers.
Recenser et classer de façon commode pour les chercheurs tous les textes de la littérature française et tous les commentaires au fur et à mesure de leur publication, telle est la tâche immense des bibliographes. La Société a créé, soutenu, inspiré depuis 749les lendemains de la Seconde Guerre mondiale la publication d’une bibliographie annuelle, qui a franchi un nouveau stade en donnant naissance à une bibliographie en ligne, cumulative et mise à jour chaque semaine. Il en sera amplement question cet après-midi dans une présentation pratique de ses atouts extraordinaires et dans une table ronde où nous réfléchirons avec des spécialistes de l’histoire du livre, des bibliographes et des utilisateurs sur le projet et la réalisation d’une bibliographie littéraire ainsi qu’à la pensée sous-jacente à l’entreprise. Monika Prochniewicz anime à la BnF une équipe qui travaille tous les jours de l’année à la rédaction de notre Bibliographie. Je dois une fois encore saluer son travail d’une précision parfaite, toujours réfléchi et pénétrant. Comme Romain Menini, comme Anne Réach-Ngô, qui réorganise notre site internet, elle fait partie d’une génération montante qui laisse penser que l’avenir de notre société et de nos études est assuré.
J’ai plaisir à saluer tous les autres acteurs de notre entreprise collective ; ils œuvrent dans la bonne entente et dans un esprit de fidélité à nos principes : Delphine Denis, efficace Secrétaire général, Olivier Millet, correspondant des correspondants étrangers, qui assure la composition du bulletin d’informations que reçoivent les membres de la Société, Hubert Tubiana qui gère notre argent avec la prudence d’un disciple de La Fontaine, ce panier percé maître de sagesse, sans oublier nos aides appointées, Mariane Brugère, la benjamine, une étudiante de licence qui est notre vaguemestre, et Pascal Surget, fidèle gérant de nos matières informatiques. Enfin, nos relations avec les Classiques Garnier sont excellentes et nous trouvons chez notre éditeur des oreilles attentives, à commencer par celle du directeur général, Claude Blum, notre confrère, qui suit de près notre publication. Quelques incidents mineurs d’encrage, et le retard provoqué dans la sortie du volume de bibliographie par un accident d’indexation n’ont pas nui à une impression d’ensemble positive.
J’ai reçu de nombreuses lettres et messages de confrères et de consœurs empêchés de nous rejoindre ce matin. Parmi ces membres excusés, plusieurs de nos correspondants étrangers. Vous avez pu constater, en lisant le bulletin de la Société récemment diffusé, que nos correspondants travaillent pour nous et nous envoient de riches informations sur l’actualité de la recherche dans leur pays. Je les en félicite chaleureusement. Je salue et je remercie les correspondants étrangers qui ont pu faire le déplacement et participer à nos réunions. Leur présence et les relations intellectuelles que nous entretenons avec eux nous sont précieuses et contribuent à nous éviter un gallocentrisme contraire aux principes d’objectivité qui nous réunissent.
Un illustre confrère disparu au mois de juin, Hisayasu Nakagawa, est par son œuvre le modèle de ce que nous pouvons attendre des échanges internationaux. Ce descendant d’une des plus grandes familles de l’ancien Japon, longtemps professeur à l’Université de Kyoto, membre de l’Académie impériale comme notre correspondant Tetsuya Shiokawa, était très respecté dans son pays ; il avait acquis une réelle influence dans le nôtre par ses travaux. L’idée majeure qu’il avait dégagée de ses études sur la littérature française, et notamment sur Rousseau, portait sur la manière dont toute notre littérature et notre pensée, même la plus contestatrice, était imprégnée, le plus souvent inconsciemment, des catégories et des concepts de la culture chrétienne et gréco-romaine. Seul un regard extérieur comme le sien peut distinguer cette marque pourtant essentielle.
En mars s’est éteint Jacques Chupeau, dont le rayonnement avait largement dépassé l’Université de Tours où il avait fait presque toute sa carrière, pendant laquelle il avait été un modèle de fidélité à notre société comme membre, et comme contributeur à la revue, un contributeur exemplaire. Ses travaux sur le xviie siècle faisaient de lui une autorité très respectée. Son œuvre est remarquable par le sérieux de l’érudition et le souci d’ouverture. À côté de recherches fondatrices sur le théâtre classique, il a consacré un livre aux Illustres Françaises de Robert Challe. Dans un tout autre domaine il a 750manifesté son intérêt pour la littérature enfantine et notamment pour la comtesse de Ségur. Sa chaleureuse bienveillance et ses précieuses qualités personnelles, autant que sa finesse et sa culture, lui avaient attiré de multiples amitiés, et accroissent les regrets dont son absence est entourée.
Je saluerai pour finir la mémoire d’une autre personnalité profondément attachante dont la disparition au début de l’été a affecté beaucoup d’entre nous, et notamment ceux qui avaient été ses élèves ou ses proches collègues. Roger Zuber, brillant spécialiste du xviie siècle, avait été mon très cher collègue à l’Université de Nanterre avant de le devenir à Paris-Sorbonne. Sans redire ce qu’expose en détail la nécrologie que publie la RHLF, je soulignerai qu’il est un de ceux qui ont élargi les perspectives du classicisme en faisant entrer la traduction dans le champ de la recherche littéraire, et en y mettant en valeur, selon l’admirable titre de son dernier livre, « les émerveillements de la raison ». Il était très attaché à notre société, dont il avait accepté modestement d’être le trésorier pendant de nombreuses années. Il en aimait la neutralité dans des débats extérieurs à sa vocation, le dialogue respectueux qu’y entretenaient, au plus rude des affrontements universitaires, des hommes et des femmes de tout bord, la ténacité tranquille dans l’accomplissement de tâches essentielles.
Chères consœurs, chers confrères, c’est un grand privilège que de passer sa vie au milieu d’esprits éminents qui sont en même temps de grands honnêtes gens. Notre société est un des lieux où ils se rassemblent. Travaillons à lui maintenir ses vertus et sa fécondité. »
M. Menant donne ensuite la parole à M. Génetiot, directeur de la RHLF.
2. RHLF : rapport de M. Alain Génetiot,
secrétaire général, directeur de la Revue
« Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Sociétaires,
Comme l’a rappelé notre Président, cette année 2017 a été celle d’une mutation majeure pour la Société, avec le changement d’éditeur commercial, des Presses universitaires de France aux Classiques Garnier. Or, comme nous l’espérions l’an dernier, cette transition s’est faite en douceur sans la moindre rupture pour la Revue qui a conservé à l’identique sa maquette, sa mise en page et sa couverture. J’aimerais donc commencer en saluant le professionnalisme des équipes éditoriales des Classiques Garnier qui ont facilité cette transition en préservant la même régularité de publication à laquelle nous étions habitués avec les Presses universitaires de France, parution qui a lieu désormais en milieu de trimestre plutôt qu’à la fin, ce qui nous permet d’avoir en mains aujourd’hui les quatre livraisons de l’année.
Nos comités de direction et des recensions et secrétaire de rédaction sont restés inchangés cette année et j’aimerais une nouvelle fois en saluer tous les membres qui sont la cheville ouvrière de la revue. De même c’est l’occasion ici de remercier tous les experts qui par définition restent anonymes et acceptent de nous donner leurs avis circonstanciés sur les nombreux articles que nous recevons. Un certain nombre d’articles que nous publions ont pu ainsi être enrichis de leurs suggestions et ajouts bibliographiques précieux pour les auteurs eux-mêmes, l’évaluation en double aveugle restant la pierre angulaire de notre déontologie. Nous pouvons ainsi rester à l’écoute de la recherche en train de se faire et alterner les publications de recueils thématiques, de plus en plus nombreux à nous être proposés, avec des articles individuels de varia ou des notes et documents.
Le premier numéro 2017, dirigé par Jeanyves Guérin, a rassemblé les actes d’une journée d’étude sur « Les Écrivains critiques dramatiques au xxe siècle », le numéro 2 un recueil « Laforgue, poète et philosophe » dirigé par Henri Scepi et le numéro 3, 751un petit recueil sur Saint-Lambert dirigé par le Président Sylvain Menant. Comme annoncé l’an dernier le numéro 4 tout récemment paru publie la journée d’étude de la Société consacrée aux « Succès de l’édition littéraire du xvie au xxe siècle » sous la direction de Luc Fraisse. Tous ces numéros sont accompagnés d’articles de varia et de « Notes et documents », tandis que le numéro bibliographique hors-série vient faire le bilan d’une année de publications, ce dont nous parlera Mme Monika Prochniewicz, conservateur à la BnF.
En 2018, le premier numéro, actuellement au stade des premières épreuves, sera consacré aux actes du colloque « Tristan Corbière en son temps » dirigé par Yann Mortelette. Nous prévoyons ensuite de publier deux recueils thématiques, l’un sur « La Nature morte littéraire », dirigé par Yvon Le Scanff et Alain Guyot, et l’autre sur « Les Chiffonniers littéraires », dirigé par Antoine Compagnon à partir des conférences faites dans son séminaire du Collège de France. À la fin de l’année, le numéro 4 publiera un recueil dirigé par Jean-Yves Guérin sur Edmond Rostand pour commémorer le centenaire de la disparition de l’écrivain. Nous continuons à expertiser des articles proposés en varia sur des sujets qui vont du xvie siècle à l’époque contemporaine.
Pour ce qui est du bilan chiffré à la date du 31 octobre 2017, les statistiques dont nous disposons sont seulement celles des trois premiers numéros parus chez les Classiques Garnier, le no 4 étant paru mi-novembre. La Société et l’éditeur ont consacré beaucoup d’énergie à reconstituer le fichier des abonnés et les lettres de relance de notre Président ont permis de porter le nombre d’abonnés particuliers à 204 contre 93 l’an dernier (France Particuliers : 142 en octobre 2017 contre 72 en octobre 2016 ; Étranger Particuliers : 62 contre 21). Ce nombre a ainsi plus que doublé et s’accroît régulièrement. Concernant les institutions, il nous manque encore130 abonnés environ par rapport à l’année dernière (France Institutions : 77 contre 112 ; Étranger Institutions : 450 contre 542) mais l’éditeur est en contact avec eux et nous prévoyons, au terme de cette année de transition, un retour prochain à la normale. Au vu des abonnements de particuliers, nous avons donc enrayé l’érosion de ces dernières années et remis en ordre notre fichier.
Comme à l’accoutumée, les abonnés étrangers proviennent d’abord des États-Unis, du Japon, du Royaume Uni, d’Allemagne, d’Italie, du Canada, de l’Espagne, des Pays-Bas, de la Suisse, de la Belgique et de 20 autres pays comptant moins de 15 abonnés, comme le Brésil, la Chine, la Nouvelle Zélande, la Slovénie, le Sénégal ou Taïwan, ce qui rend compte de notre diffusion sur les cinq continents.
Du point de vue de notre présence en ligne, tous les numéros parus entre janvier 1982 et décembre 2016 sont numérisés sur le portail Cairn et, en vertu de la barrière mobile de cinq ans, seuls les numéros à partir de juillet 2011 sont en accès restreint. Je vous renvoie au site Cairn pour le palmarès des articles les plus consultés. En outre, s’agissant de la numérisation patrimoniale réalisée par la BnF, la plupart des numéros anciens depuis l’origine en 1894 sont disponibles sur Gallica, à l’exception de la décennie 1950 qui reste à numériser. En cette année de transition, le système de ventes en pay-per-view n’a pas encore été mis en place par les Classiques Garnier mais il sera opérationnel en janvier 2018, ce qui nous permettra de l’inclure dans nos statistiques l’année prochaine.
Je suis en revanche en mesure de vous communiquer nos propres statistiques fournies par Pascal Surget, notre webmestre, à propos de notre site srhlf.free.fr. Les consultations et téléchargement de comptes rendus en ligne sont stables – je rappelle que nous mettons désormais en ligne les comptes rendus dès qu’ils nous sont envoyés dans une rubrique en attente d’indexation au fur et à mesure de leur assignation au numéro trimestriel suivant, ce qui permet de ne plus avoir à attendre.
752Le nombre de comptes rendus en ligne s’élève actuellement à 407 en 2017 avec 297 940 téléchargements cumulés (soit une moyenne de 732 par compte rendu). La page a été consultée 11 600 fois au cours des 10 premiers mois de 2017 contre 12 111 fois en 2016.
Du point de vue de la consultation des pages au 31 octobre 2017, on relève pour l’année en cours 80 003 visites (+ 4 965), 242 612 pages consultées (+ 19 824), 1 248 613 fichiers chargés (– 76 257), 1 406 620 hits (touches) (– 140 944), ce qui peut laisser penser à une diversification du public qui pratiquerait des visites de curiosité. Comme me le fait remarquer notre webmestre, l’augmentation du nombre de visites et de pages consultées est plus probante, puisqu’elle implique que le visiteur se soit rendu intentionnellement sur une page du site en suivant le lien qui conduit à elle et non à une simple information qu’elle contiendrait de manière annexe. La baisse du nombre de téléchargements de fichiers est à rapporter au fait que nous avons proposé cette année de manière circonstancielle un plus petit nombre de nouveaux comptes rendus en ligne que les dernières précédentes, or il est certain que les téléchargements se concentrent essentiellement sur les comptes rendus en ligne. Les deux points les plus intéressants résident dans l’explosion depuis l’année dernière de la consultation des tables des matières, confirmée cette année, ce qui indique que les recherches sur les contenus de la RHLF se sont intensifiées sur le site web, et de la page d’accueil qui rattrape son retard de consultation sur la page des comptes rendus en ligne, ce qui est une bonne chose, car le site doit d’abord être identifié sur le web par sa page d’accueil générale avant toute page interne, si capitale fût-elle, pour que l’on puisse accréditer son bon référencement.
La bande passante utilisée est stable à 45,73 Go, l’équivalent de 2015 (44, 40 Go) mais moins que 2016 (53,89 Go, sur toute l’année il est vrai). Cet effet de plateau, conséquence inhérente à la familiarisation des visiteurs avec le fonctionnement de notre site web, est inévitable à moins d’augmenter et de diversifier le contenu proposé par le site, et je laisserai à Anne Réach-Ngô le soin de nous présenter les actions que nous pouvons entreprendre en ce sens.
Il semble donc que, s’agissant du site, nous avons désormais atteint une vitesse de croisière et que de nouvelles perspectives de développement sont désormais à attendre de la mise en œuvre de la consultation électronique des articles sur le site des Classiques Garnier.
Mesdames et Messieurs les Sociétaires et chers lecteurs, je vous remercie de votre attention. »
M. Sylvain Menant adresse, au nom de la Société, ses plus vifs remerciements à M. Génetiot pour son travail à la tête de la RHLF. Il souligne que la parution de la revue en milieu (et non en fin) de trimestre constitue un progrès notable. Les Classiques Garnier ont annoncé par ailleurs qu’ils enverraient à chaque abonné son code personnel pour la consultation de la bibliographie de la littérature française en ligne.
Le rapport moral de M. Génetiot est approuvé à l’unanimité.
La parole est ensuite donnée à Mme Monika Prochniewicz, pour le bilan bibliographique de l’année 2016.
3. Bibliographie de la littérature française :
rapport de Mme Monika Prochniewicz, conservateur à la BnF
« Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs,
L’année 2016 a été marquée par un changement important : la bibliographie de la littérature française a maintenant un nouvel éditeur pour sa version papier. En effet, à partir de cette année, les Classiques Garnier assurent aussi bien la maintenance de la 753base en ligne que la publication de la bibliographie. De plus, le responsable éditorial avec qui nous avons travaillé depuis le début du projet de la mise en ligne, Jean-Frédéric Lespect, a quitté la maison début mai. Je tiens à saluer ici son implication dans la mise en œuvre de la base en ligne et sa réactivité pour répondre à toutes les questions et corriger les dysfonctionnements. Sa remplaçante, Héléna Pihen, est arrivée aux Classiques Garnier au mois de novembre seulement ; je n’ai pas encore eu l’occasion de la rencontrer, mais c’est prévu pour le début du mois de décembre.
La transition ne s’est donc pas opérée très facilement, étant donné la période d’intérim sur le poste de chargé de projet du côté des Classiques Garnier. Avant de partir, M. Lespect a pu procéder à l’extraction de la base de l’ensemble des notices saisies entre le 1er mai 2016 et le 1er mai 2017, en incluant toutes les références de 2016 saisies entre janvier et avril 2016 et mises de côté. Cette extraction, que j’ai reçue le 17 mai, a tout de suite été convertie en un document pdf qui a tenu lieu de premières épreuves : nous n’avons donc pas eu la version Word du document qui précédait en général la version pdf. J’ai fini la relecture des premières épreuves au mois de juin, et je les ai envoyées, accompagnées de la préface de M. Menant, aux Classiques Garnier le 19 juin. J’ai reçu les secondes épreuves le 14 septembre seulement et je les ai rendues corrigées le 26 septembre. La publication devrait avoir lieu le 25 octobre, mais j’ai appris qu’elle avait été retardée à la demande de M. Menant qui souhaiterait limiter le tirage à la demande des abonnés à la RHLF. Le volume papier n’a donc toujours pas paru à ce jour.
Nous avons rassemblé au cours de cette année 7864 références. La rubrique du xxie siècle se développe petit à petit : pour l’année 2016, nous avons pu y introduire 238 nouvelles notices. Les proportions pour les siècles précédents restent les mêmes : comme chaque année, c’est le xxe siècle qui reste le plus étudié avec 3890 entrées. Suit le xixe siècle, avec 1732 notices. Les siècles suivants rassemblent nettement moins de références : 762 pour le xviiie, 405 pour le xviie et 422 pour le xvie siècle.
Notre plus grande source reste le dépôt légal de la BnF pour les publications françaises, ainsi que les ouvrages et les périodiques qui arrivent à la suite de commandes à l’étranger. Nous avons dépouillé 238 titres de revues dont la liste sera jointe à la publication papier de façon que les lecteurs aient accès à l’information la plus actuelle sur l’origine des articles référencés. J’ai également reçu plusieurs courriers des correspondants étrangers de la RHLF que je remercie pour le travail qu’ils effectuent.
Lors du dernier conseil d’administration, nous avons évoqué la possibilité de référencer dans la BLF les études critiques publiées en ligne. Pour mettre en place cet élément, nous aurions tout d’abord besoin d’un nouveau type de notices dans la base : j’espère que cela pourra se faire après ma prochaine réunion avec la nouvelle responsable éditoriale des Classiques Garnier. Ensuite, les conseils émanant de la SHLF seraient très précieux : en effet, le nombre de publications en ligne est tellement important que j’aurais besoin d’être guidée par vous pour choisir les plus pertinentes.
Enfin, j’aimerais faire un point sur le développement de la base en ligne. Au mois de mai, la table des auteurs de la BLF a été complétée par les soins des Classiques Garnier : à ce jour 30288 noms d’auteurs sont dotés d’un identifiant data.bnf et 35334 noms renvoient vers le répertoire ISNI. C’est un pas important dans l’harmonisation de la base : il permet en effet d’éliminer les doublons et d’éviter des doutes en cas d’homonymie.
Entre-temps, un problème s’est posé concernant l’affichage des comptes rendus dans la liste de résultats de la recherche dans la base publique. En effet, depuis cet été, il n’est plus possible d’interroger la base par type de notice « compte rendu », ce qui nuit à la visibilité de ces références que nous mettons beaucoup de temps à établir. Je n’ai pas pu avoir de réponse concernant ce changement de la part des Classiques Garnier ; je compte donc reposer la question lors de notre prochaine réunion de travail.
754Par ailleurs, certains engagements pris par les Classiques Garnier dans la convention tardent à se réaliser, le plus important étant la mise en place de l’importation directe des notices électroniques, notamment depuis le catalogue de la BnF. De même, les notices n’ont toujours pas été dotées des liens hypertexte vers les fonds numérisés des Classiques Garnier et d’éditeurs partenaires. Enfin, le calendrier de la rétroconversion des notices semble avoir été suspendu : alors que jusqu’à l’année dernière, il était tenu selon le planning prévu par la convention (en 2016, nous avions donc accès à toutes les références depuis l’année 2000), le travail sur le versement de la tranche chronologique 1990-1999, initialement programmé pour 2017, n’a pas été entrepris. Cela est peut-être dû au départ de M. Lespect et à son remplacement tardif, mais je compte attirer l’attention des Classiques Garnier sur cet aspect.
Je vous remercie pour votre attention. »
M. Menant remercie Mme Prochniewicz pour son travail précieux. L’accent a été mis sur les difficultés, mais M. Menant insiste sur le caractère positif et le fruit de cette bibliographie, d’une si grande utilité. Il soutiendra bien sûr les demandes de Mme Prochniewicz auprès des Classiques Garnier.
Mireille Huchon et Olivier Millet soulignent la nécessité de conserver le volume papier annuel, si utile pour avoir la vision complète d’une millésime bibliographique. M. Menant va dans leur sens en indiquant que la Bibliographie papier restera disponible, et que les institutions le recevront toujours de facto. Cela étant, il sera désormais possible aux particuliers qui ne désirent plus recevoir ce gros volume d’en faire faire l’économie à la Société. M. Menant en profite pour rappeler que l’accès à la BLF en ligne est accordé de droit aux sociétaires, et que ceux qui n’auraient pas reçu leur code d’accès personnel d’ici quelques semaines pourraient écrire en ce sens aux Classiques Garnier.
Le rapport de Mme Prochniewicz est approuvé à l’unanimité.
La parole est ensuite donnée à M. Hubert Tubiana.
4. Situation financière : rapport de M. Hubert Tubiana, trésorier
« Mesdames, Messieurs,
Chers Amis, chers Sociétaires,
J’ai l’honneur de vous présenter cette année le bilan financier de l’Association SHLF de l’exercice du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017, établi en accord avec monsieur Luc Fraisse, trésorier adjoint.
L’exercice clos au 30 juin 2017 a une durée de 12 mois et est caractérisé par les données suivantes :
– Total du bilan : 28 818 euros
– Total du compte de résultat (produits) : 30 627 euros
– Résultat de l’exercice (excédent) : 3 188 euros
Les comptes de l’Association pour l’exercice clos au 30 juin 2017 font apparaître un excédent de 3 188 euros contre un déficit de 906 euros pour l’exercice précédent. L’exercice est marqué par le versement PuF d’un montant de 17 060 euros en augmentation de 3 297 euros pour cette année. Et un versement des Classiques Garnier de 1 658 euros nouvel éditeur pour la SHLF.
Les produits financiers sont de 1 001 euros dont des intérêts sur titres pour un montant de 980 euros et des intérêts sur Livret A reçus pour 21 euros. Les charges financières sont de 8 euros de moins-value globale, suite à la cession de 6 Obligations SG courant juin 2017 pour couvrir une partie des 27 439 euros de dépenses. Le portefeuille est composé de 14 Obligations SG valorisées à 15 866 euros au 30/06/2017.
755Les frais de fonctionnement augmentent de 5 364 euros. Ils passent de 22 075 euros à 27 439 euros pour cette année. L’Association a réglé 10 250 euros de régularisation de cotisations retraites ARRCO pour les périodes de 2003 à 2012 au cours de l’exercice 2017.
Le total du bilan est de 28 818 euros. La provision comptabilisée en 2017 concernant les cotisations retraites ARRCO non versées pour les périodes de 2003 à 2014, passe de 20 638 à 10 388 euros soit une reprise de 10 250 euros. Le solde de l’échéancier d’apurement de la dette est de 6 949 euros hors majorations au 30/06/2017. La dette sera totalement apurée à fin octobre 2017.
Les fonds propres consolidés de l’Association d’un montant de 18 430 euros sont excédentaires et correspondent à notre fonds en trésorerie de 28 818 euros diminué de la provision pour charge de 10 388 euros.
Je tiens à remercier l’ensemble du bureau qui m’aide dans ma fonction de trésorier au sein de l’Association. »
M. Menant remercie M. Tubiana pour ce bilan financier et pour son activité en tant que trésorier.
Le rapport financier de M. Tubiana est approuvé à l’unanimité.
5. Rénovation du site de la Société :
rapport de Mme Anne Réach-Ngô, membre du Conseil
« Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,
Je vous remercie de la mission de rénovation du site de la société que vous m’avez confiée. Celle-ci s’inscrit dans la lignée du formidable travail engagé depuis plus de dix ans par M. Pascal Surget, qui assure à ce jour la mise à jour du site après l’avoir conçu, et dont le travail – et la mémoire de la Société qu’il constitue – continueront à rester essentiels pour la vie de la société.
L’efficacité de ce site, qu’Alain Génetiot a bien soulignée, nécessite aujourd’hui que soient entreprises certaines améliorations, plus en accord avec les pratiques actuelles de communication numérique, tant du point de vue graphique et qu’ergonomique. Le bureau de la société pourra alors y collaborer plus activement.
À l’heure actuelle, je ne suis en mesure que de vous faire part de la préparation de ce travail de rénovation, en vous en donnant les principaux objectifs et le calendrier des étapes à venir. J’espère qu’à la prochaine assemblée générale, le site dans sa nouvelle présentation pourra vous être présenté dans le détail, celui-ci devant être rendu opérationnel, théoriquement, à la rentrée universitaire 2018.
Une première étape a consisté à recenser les besoins de ce nouveau site et à analyser les sites les plus récents élaborés par d’autres sociétés savantes. Cela a permis d’élaborer un cahier des charges précis, adapté à l’identité de la société, ainsi qu’au choix d’un prestataire de service, Ephèse Web. Le prestataire prendra en charge la création du site sur Wordpress à partir de janvier 2018 et soumettra une première proposition au Bureau de la Société en avril prochain. Il procèdera à l’acquisition d’un nom de domaine, qui assurera la pérennité du site ; il restructurera les informations suivant des procédés de navigation plus aisés ; il contribuera au renouvellement de la charte graphique, avec la création d’un logo ; il travaillera enfin à l’augmentation du flux de consultation du site en favorisant son bon référencement (ciblage des sites et campagnes de netlinking).
Une réflexion est également en cours concernant l’enrichissement de certaines ressources en ligne, visant par exemple à renforcer le lien avec les enseignants du second degré et des classes préparatoires (mise en ligne de bibliographies, d’outils en relation avec les programmes de concours, conférences). La mise en relation, à 756l’échelle internationale, d’autres sociétés savantes amies, sera également rendue davantage visible sur le site, encourageant à de nouvelles collaborations dont le site pourra se faire l’écho.
Nous espérons que cette démarche, qui se situe dans la continuité du travail entrepris par M. Pascal Surget, pourra contribuer à la vivacité de la société, dont notre Président nous a rappelé l’augmentation récente et significative du nombre d’adhérents.
Je vous remercie. »
M. Menant fait part de ses remerciements chaleureux à Mme Réach-Ngô, et insiste sur l’importance que constitue la rénovation de cette vitrine cybernétique dont a besoin la Société aujourd’hui.
M. Jean-Claude Polet prend la parole pour proposer que le site fédère une centrale de sites « amis », notamment pour les sites étrangers. Mme Réach-Ngô abonde dans ce sens en soulignant qu’une telle mise en réseau des sites est prévue par le nouvel organe de la Société.
6. Renouvellement du Conseil d ’ administration
Sept sièges sont à pourvoir. M. Menant informe les sociétaires que M. Pierre Miscevic a demandé à cesser de faire partie du CA. Le président remercie M. Miscevic pour son activité au sein de la Société ; il déplore que, désormais, l’enseignement secondaire ne se trouve plus représenté au CA et espère que de nouveaux sociétaires souhaiteront prendre le relais de M. Miscevic.
Sont candidats à la réélection : Mme Florence Callu, M. Jean Céard, M. Alain Génetiot, Mme Mireille Huchon, M. Olivier Millet, M. Dominique Quéro, M. Pierre-Louis Rey. Tous les candidats sont élus ou réélus, selon 43 suffrages exprimés.
M. Menant donne ensuite la parole à Mme Delphine Denis pour lui permettre d’évoquer les futures manifestations de la Société.
7. Manifestations de la Société :
rapport de Mme Delphine Denis, secrétaire générale
Mme Denis annonce que la prochaine manifestation de la Société sera une journée d’étude « Poésie et éthique » que M. Alain Génetiot a proposé d’organiser en novembre novembre 2018. Il y sera question, en diachronie et de façon transversale, de l’éthos et de la persona du poète dans son rapport à la question éthique, jusqu’aux « poéthiques » les plus contemporaines.
Pour l’année suivante est évoquée l’idée d’une rencontre autour de « Médecine et littérature », en partenariat avec la Société française d’Histoire de la médecine.
M. Menant remercie chaleureusement Mme Denis, et invite les membres présents à prendre langue avec Mme Denis, secrétaire général aux manifestations de la Société, pour l’organisation des manifestations à venir.
La parole est ensuite donnée à M. Olivier Millet.
8. Correspondants étrangers :
rapport de M. Olivier Millet, secrétaire général
« Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,
Nos correspondants hors de France qui n’ont pas pu se joindre à nous et nous prient de les excuser sont cette année nombreux ; ils se sont excusés. Parmi eux, je mentionnerai seulement notre collègue Claude La Charité, du Canada, pour signaler 757qu’il vient d’être élu membre de l’Académie royale du Canada ; nous l’en félicitons très cordialement.
Nous avons cependant la chance d’avoir parmi nous Mme Lea Caminiti, de Naples, MM. Giorgetto Giorgi, d’Italie, Thomas Hunkeler, de Fribourg, en Suisse, Papa Mody Niang, du Sénégal, Bengt Novén, de Suède, Aleš Pohorský, de la République Tchèque, Jean-Claude Polet, de Belgique, et Thomas Swoboda, de Gdansk. L’Allemagne est représentée cette année par le retour de M. Winfried Wehle, qui souhaite cependant se retirer de ses fonctions parmi nous. M. Fritz Nies a également émis il y a un certain temps le vœu de se voir déchargé de ses fonctions, si bien qu’un renouvellement de nos correspondants en Allemagne devient nécessaire. M. Paul Geyer, de l’université de Bonn, est pressenti pour le remplacer. Il a pu se joindre à nous hier soir et ce jour, nous nous en réjouissons. Au Japon, M. Hisashi Mizuno, d’Osaka, est démissionnaire pour raisons personnelles. Il convient de penser à un renouvellement.
Hier soir, les correspondants qui pouvaient être présents se sont réunis à mon domicile, et nous avons échangé des nouvelles amicales.
Notre réseau est resté relativement stable cette année. Notre représentation en Hongrie a été renouvelée en la personne de M. Kálai Sándor, de Debrecen.
Nous remercions vivement tous nos correspondants pour leur présence, leur collaboration, les informations qu’ils nous apportent, leurs suggestions, et pour le rayonnement, auquel ils contribuent de manière décisive, de notre Société et de notre revue.
Au cours de l’année écoulée, notre Bulletin électronique d’échange d’informations a été diffusé à deux reprises sous la forme des nos 11 et 12, cet été et tout récemment. C’est dire que ce modeste mais pratique Bulletin d’échange d’informations est devenu un instrument ordinaire de communication, qu’il reste maintenant à exploiter davantage, selon les suggestions qui pourraient être faites à cet effet, et à adapter par rapport au futur site internet, selon un partage des fonctions qui reste à définir. Nos correspondants sont priés de nous faire connaître leurs suggestions à ce sujet.
Les correspondants alimentent la Bibliographie de notre littérature. C’est dire l’intérêt de la réunion de cet après-midi, qui sera consacrée à la Bibliographie en ligne. L’ensemble de nos membres, avec Mme Monika Prochniewicz et nos correspondants, ne manqueront pas d’échanger à ce sujet.
Le moment est venu de laisser la parole à nos collègues qui nous font le plaisir et l’honneur d’être présents aujourd’hui. »
M. Menant remercie M. Millet pour son travail auprès des correspondants étrangers. Il cède la parole aux correspondants présents dans la salle.
Dans l’assemblée, Bengt Norén, Tomasz Swoboda puis Aleš Pohorský donnent des informations sur l’actualité de la recherche sur la littérature française en Norvège, en Pologne et en République tchèque. Lea Caminiti Pennarola et Giorgetto Giorgi insistent sur la richesse des études françaises en Italie. Jean-Claude Polet, correspondant belge, pose la question des limites de la littérature française en évoquant la Suisse et la Belgique romane. La Société aurait tout intérêt à s’ouvrir davantage à ces réseaux francophones. Paul Geyer prend enfin la parole pour l’Allemagne et se dit heureux d’assurer désormais le rôle qui était celui de Winfried Wehle.
M. Menant se réjouit de la présence des collègues étrangers et les remercie pour les informations précieuses qu’ils apportent sur l’état des recherches dans le monde.
Aucune autre question n’étant soulevée et l’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 12h15.
Le Président de la Société, |
Le Secrétaire, |
Sylvain Menant |
Romain Menini |
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-08294-1
- EAN : 9782406082941
- ISSN : 2105-2689
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08294-1.p.0235
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 07/08/2018
- Périodicité : Trimestrielle
- Langue : Français