« Je suis très amoureux de blanchisseuses » De Sainte-Beuve à Sodome et Gomorrhe IV ; de la banalisation érotique au retour du tragique

À partir d’une lettre de Proust à Lucien Daudet de fin 1908 qui annonce une fascination nouvelle pour le thème des blanchisseuses, il s’agit de mener l’enquête pour évaluer dans quelle mesure ce thème à fort potentiel érotique a pu contribuer à la naissance du roman, bien que, paradoxalement, il en apparaisse à peu près absent, sauf dans les développements tardifs, et tragiques, des amours lesbiennes d’Albertine. Une problématique de l’Enfer poursuivant, depuis Jean Santeuil, l’imaginaire aquatique.