Dès la première édition de Tartuffe, en marge de la grande scène (IV,5) où l’imposteur est enfin démasqué, on lit une étrange didascalie : « C’est un scélérat qui parle ». Pourquoi cette précision, apparemment inutile, qui ne saurait constituer une indication scénique ? À qui s’adresse-t-elle ? Quelle est sa fonction ? En partant des problèmes logique et poétiques soulevés par cette « note », l’étude s’interroge sur les adversaires de Molière, les scélérats, et sur sa conception de la religion.
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