Editorial “In expression and in image”
- Publication type: Journal article
- Journal: Revue Bossuet
2022, n° 13. Pierre Le Moyne (1602-1671) : l’écriture d’un jésuite - Author: Belin (Christian)
- Pages: 11 to 18
- Journal: Bossuet Studies
Éditorial
« Par expression et par image »
J’enfante au-dedans de moi un tableau, une statue, un édifice1…
On ne remarque pas assez souvent que beaucoup d’écrivains, au xviie siècle, furent des hommes d’Église. On songe évidemment en priorité aux trois grands évêques qui traversèrent le siècle, saint François de Sales, Bossuet et Fénelon ; à ces trois hiérarques prestigieux se joindrait aussitôt un autre trio épiscopal : Jean-Pierre Camus (1584-1652), Antoine Godeau (1605-1672) et Pierre-Daniel Huet (1630-1721). Mais les hommes ou les femmes de plume sont nombreux par ailleurs dans toutes les familles monastiques : carmes et carmélites, capucins, oratoriens, religieuses et messieurs de Port-Royal, dominicains, bénédictins, chartreux… Nulle congrégation religieuse néanmoins n’aura peut-être fourni autant d’écrivains que la Compagnie de Jésus. On nommera quelques personnalités de premier plan : Louis Richeome (1544-1625), Denis Petau (1583-1652), Nicolas Caussin (1583-1651), François Vavasseur (1605-1681), Louis Maimbourg (1610-1686, jésuite jusqu’en 1681), René Rapin (1621-1687), Dominique Bouhours (1628-1702), Claude-François Ménestrier (1631-1705). Poètes, théologiens, professeurs, tous ces Compagnons d’Ignace participent aux débats théologiques, philosophiques, spirituels et littéraires. Les travaux de Marc Fumaroli ont attiré l’attention sur leur rôle prépondérant dans la République des Lettres, en insistant notamment sur l’ampleur de leurs élaborations rhétoriques. Il n’en reste pas moins qu’il existe encore beaucoup de terres inconnues sur la Carte poétique de la Compagnie, où Pierre Le Moyne occupe une place stratégique.
12Pierre Le Moyne (1602-1671) entra dans la Compagnie de Jésus à Nancy en 1619. Il enseigna les Humanités au Collège de Reims, puis la philosophie à Dijon et enfin au Collège de Clermont à Paris. Il cessa de prêcher dès 1659, mais il resta un polygraphe doué, abondant, créatif, novateur. Citons ses œuvres principales dans l’ordre chronologique : Les Triomphes de Louys le Juste (1630), Les Peintures morales (1640), le Manifeste apologétique (1644), Le Ministre sans reproche (1645), La Gallerie des femmes fortes (1647), La Dévotion aisée (1652), Saint Louys, ou le Heros chrestien (1653), les Entretiens et Lettres poétiques (1665), L’Art de régner (1665), et enfin Les Œuvres poétiques du P. Le Moyne enrichies de très belles figures en taille douce (Paris, Thomas Jolly, 1672, in-folio). De nombreuses mises au point auront été faites ces dernières années, surtout à propos des Peintures morales ou de la Gallerie des femmes fortes (Catherine Pascal, Richard G. Maber, Silvia Fabrizio-Costa), ou encore à propos de la rhétorique des images (Anne-Élisabeth Spica, Agnès Guiderdoni, Ralph Dekoninck) et de leur dimension héraldique (Yvan Loskoutoff)2. Dans son Discours de la poésie, Le Moyne nous révèle une approche infiniment suggestive de la poésie, qui serait « la plus noble de toutes les Formes qui se font par expression et par image3 ». Sans doute nous livre-t-il aussi, par cette définition, un sésame pour pénétrer dans son œuvre si diverse et si prolixe. Selon Richelet (Dictionnaire, 1680), expression signifie « diction », mais le mot désigne également la « représentation de nos pensées par nos paroles ». La poésie reposerait donc sur une expressivité multiforme, orale ou oralisée, qui extérioriserait ce que saint Ignace appelait les « motions » spirituelles internes et invisibles, ou encore des émotions plus charnelles ou plus physiques. La poésie figure ce lieu scénique où toute forme de parole épouse une nécessaire théâtralité. La prédication chrétienne sait parfaitement jouer sur ces ressorts émotionnels4. La spiritualité des « préludes », dans les Exercices de saint Ignace, exploite précisément ces pouvoirs conjoints ou imbriqués entre eux de la parole et des images.
13Le dossier rassemblé ici s’inscrit dans cette perspective. Il poursuit une enquête, en posant un jalon sur la voie d’une synthèse à venir qui prendrait ses distances par rapport à une perception trop compartimentée des œuvres de Le Moyne. L’écriture jésuite, et en particulier l’écriture de ce jésuite mérite au contraire une approche plus globalisante, qui tienne compte de la superposition de résonances à dessein confondues. Les cinq contributions ont ceci de commun qu’elles mettent en lumière l’importance des enjeux théologiques, philosophiques ou politiques qui auraient pu le cas échéant demeurer en sourdine.
Benedetta Papasogli s’interroge, à partir des Peintures morales, sur cet « embarquement pour Érotie », où tableaux et portraits dessinent l’une des configurations possibles du « pur amour », notion très délicate dont on connaît la charge polémique au temps de Bossuet et de Fénelon. Ce pays du désir et du plaisir ne recèlerait-il pas une « utopie dans l’utopie », et comme un « intérieur de l’intérieur », une sorte d’île de la pureté introuvable ? Le concept du pur amour est intimement lié à la théologie de la grâce, et parmi les questions annexes liées à cette théologie, on trouve entre autres l’épineuse question de la vertu des païens. Plongeant son regard dans la Gallerie des femmes fortes, Barbara Piqué passe en revue les quatre séries de femmes fortes (les Juives, les Barbares, les Romaines et les Chrétiennes) qui comportent chacune cinq exemples. Parmi ces femmes on compte sept suicidaires, uniquement chez les païennes. Confrontant les éléments narratifs, les parallèles et aussi les indices d’un certain dysfonctionnement encomiastique, le regard incisif de la lectrice y perçoit les échos discrets de la polémique sur la vertu des païens. Elle justifie ainsi, par cet arrière-plan, la substitution de l’adjectif « fortes », employé dans le titre de l’ouvrage, avec sa connotation biblique, aux deux adjectifs plus usuels que sont « illustres » et « héroïques ». Florent Libral, pour sa part, revisite les portraits tracés par Le Moyne en les replaçant dans le contexte scientifique de l’époque, où se mettent en place de nouvelles théories optiques. La rhétorique de Le Moyne s’inscrirait ainsi dans une « culture du regard, entre motifs optiques et picturaux, pour parler du sujet moderne émergent ». Il s’agirait en fin de compte d’une « rhétorique de l’éblouissement », qui jouerait sur les effets trompeurs du miroir pour mieux suggérer le mystère de l’âme. Le poète s’ingénierait à multiplier les « lueurs inexactes et provisoires du vrai » afin de stimuler les capacités de discernement propres à chaque individu. Ainsi 14la vision du monde offerte par Le Moyne est-elle beaucoup plus sensible qu’on pourrait le croire aux questionnements théoriques ou doctrinaux qui agitent ses contemporains. Il en va de même sur le plan politique ; adoptant un point de vue en quelque sorte plus global, plus européen, Derval Conroy examine la postérité multilingue de La Gallerie. Si la dernière édition française date de 1672, cinq traductions en quatre langues européennes furent entreprises dans les cent cinquante ans qui ont suivi sa publication originale. La comparaison avec les versions italienne et espagnole, en particulier, montre que les choix de traduction étaient profondément liés au contexte socio-politique des pays qui accueillaient cette version remaniée de La Gallerie. Une autre figure de la « femme forte » se profile ainsi, qui éclaire, par une sorte d’effet de rétroversion, le texte originel de Le Moyne. C’est également à un patient et remarquable travail comparatif que se livre Lucien Wagner5 en confrontant le Saint Louys ou la Sainte Couronne reconquise et la Jérusalem délivrée du Tasse. Il montre que le poème héroïque de Le Moyne n’est ni un calque, ni un pastiche, et que la reprise de la tradition épique est une réactivation critique, et non pas une plate imitation. Or, en prenant ses distances par rapport à un modèle héroïque canonisé, Le Moyne participe aux spéculations contemporaines sur la notion de souveraineté. Son Saint Louys est aussi, et peut-être d’abord, une œuvre éminemment politique.
L’œuvre du poète jésuite recèle décidément bien des surprises, loin des nombreux stéréotypes accumulés autour des Compagnons d’Ignace, volontiers taxés de conformisme culturel mondain ou de complaisances idéologiques. Le constat vaudrait tout autant pour son ouvrage le plus controversé, cloué au pilori par Pascal, La Dévotion aisée. Sans doute l’auteur n’évite-t-il pas les maladresses ou les ambiguïtés, mais les passages malicieusement sélectionnés par Pascal sont la plupart du temps coupés de leur contexte immédiat. Dans le sillage de saint François de Sales, Le Moyne vante la dévotion sans en dissimuler paradoxalement la difficulté6, et sa dimension ascétique n’est 15jamais évacuée. Il ne mesurait toujours pas l’impact désastreux que pouvaient provoquer certaines de ses formules, mais il avait néanmoins conscience de l’acharnement impitoyable qui s’exerçait avec partialité sur la Compagnie de Jésus. Dans son Manifeste apologétique pour la doctrine des religieux de la Compagnie de Jésus, il écrit, non sans dissimuler une certaine lassitude, mais avec beaucoup d’autodérision : « peut-être qu’on prendra encore nos œuvres pour des Équivoques : nos mains seront accusées d’ambiguïtés aussi bien que nos livres7 ». Après tout, ce n’est pas dans un ouvrage laxiste que l’on trouve ces mots : « mon joug est doux, et mon fardeau léger8 ». La plume et les « mains » du jésuite se voulaient douces et légères, quel que soit le sujet abordé, et quelle qu’en soit la gravité supposée. Il s’efforçait d’instiller partout ce que le jésuite espagnol Baltasar Gracián (1601-1658) appelait l’agudeza dans son traité Agudeza y arte de ingenio (1648), et que le jésuite italien Emanuele Tesauro (1592-1677) appellera, dans son Cannochiale aristotelico (1670) l’argutezza, c’est-à-dire, parfois un sens de l’insinuation mordante sous la forme d’une « pointe », mais le plus souvent une certaine tournure d’esprit habitée par l’enjouement, un certain esprit de finesse9. On ne retient parfois que l’aspect démonstratif, superficiel ou ostentatoire du procédé, alors qu’il voile très souvent des sentiments de pudeur ou de mélancolie refoulés devant le spectacle violent des vanités telles que les expose non sans étrangeté le roman El Criticón (1651-1657) de Gracián. Dans les Peintures, la Gallerie ou le Saint Louys, l’écrivain cherche à insuffler dans ses portraits et ses récits ce que Tesauro appelait, en une belle expression, et en tant que synonyme d’argutezza, « l’esprit vital des pages mortes (spirito vitale delle morte pagine)10 ». Les images demeurent mortes si elles ne sont pas mises en 16mouvement. L’une des caractéristiques de l’écriture jésuite serait peut-être justement cette espèce de cinématographie avant la lettre. Chez Le Moyne, en tout cas, l’iconographie poétique, « par expression et par image », repose sur un tel cinétisme pictural. Or, encore une fois, ce serait une erreur de négliger l’envers ténébreux de ce dynamisme volontiers exubérant. Comme le remarquera avec beaucoup de « finesse » Claude-François Ménestrier : « nos ombres nous accompagnent partout, nous faisons des tableaux qui sont dans leur jour sans être éclairés, et ces tableaux ont leur avantage sur les autres qu’ils ne sont pas sans mouvement si nous changeons de place11 ». Le même Ménestrier fut le premier à forger l’expression « philosophie des images12 », qui suppose une profondeur insoupçonnée cachée derrière ce qui semblerait n’être qu’un simple appât visuel. L’écriture de Le Moyne illustre avec éclat une telle gestuelle philosophique.
Deux contributions accueillies dans les Varia insufflent à leur manière l’« esprit vital » vanté par Tesauro dans des pages, sinon « mortes », à tout le moins regrettablement oubliées. Simone de Reyff13 attire ainsi notre attention sur un ouvrage peu connu de Gabriel Guéret (1641-1688), secrétaire de l’abbé d’Aubignac, les Entretiens sur l’éloquence de la chaire et du barreau (1666), dont elle analyse la structure dialogique en les rattachant judicieusement au genre de la conversation lettrée. Le débat poétique se poursuivra dans La Promenade de Saint-Cloud.Dialogue sur les auteurs (1669), mais les Entretiens peuvent aussi se lire comme « un prélude naturel au Parnasse réformé (1668) ». De son côté, Pierre Pasquier, l’un des meilleurs spécialistes du théâtre de dévotion14, rouvre la question pourtant indéfiniment ressassée de la condamnation du théâtre au nom de certains principes religieux. À partir d’une 17relecture quelque peu amusée et iconoclaste du traité de Nicole sur la comédie, perçu comme une sorte de comédie involontaire, il montre que le théâtre de dévotion, toujours très vivace dans la première moitié du xviie siècle, non seulement dans les collèges jésuites, mais surtout dans les provinces, est curieusement exclu des débats contemporains (aussi bien par les augustiniens que par leurs adversaires), et que, par voie de conséquence, ce corpus théâtral demeurera exclu des enquêtes historiques ultérieures s’efforçant de comprendre les enjeux de la polémique. Ce théâtre de dévotion, essentiellement populaire et provincial, sans doute méprisé par l’élite mais qui remportait des succès incontestables, ne constituait-il pas une pierre d’achoppement, sur le plan spirituel, pour les censeurs impénitents autoproclamés champions de l’orthodoxie chrétienne ?
La Société des Amis de Bossuet a voulu célébrer à sa manière l’année Molière, et elle a organisé le 10 juin 2022, dans le Grand Amphi de la Sorbonne Nouvelle une journée d’étude intitulée Molière et la religion : représentations et réceptions. Le thème avait été choisi lors d’une assemblée générale, et la programmation en fut confiée à Pierre Lyraud et à Anne Régent-Susini. Cette journée a bénéficié du soutien matériel de la Sorbonne Nouvelle, de l’Université d’Oxford et de l’IRCL, l’Institut de Recherche sur la Renaissance, l’âge Classique et les Lumières, UMR 5186 du CNRS (Montpellier). Des textes furent également mis en voix par des étudiants de Master (séminaire de Jean de Guardia, Institut d’Études Théâtrales, Université Sorbonne Nouvelle). Les Actes seront publiés dans le prochain numéro de la Revue.
Tournons-nous désormais vers 2023, où nos pas nous ramèneront à Meaux pour y organiser une table-ronde autour de la question de la perception et de la réception du xviie siècle dans les classes du secondaire. Il s’agira de rassembler professeurs (collèges et lycées de Meaux) et universitaires pour s’interroger sur la transmission du patrimoine littéraire, philosophique et esthétique du xviie siècle. Sébastien Lagarde, responsable de la médiathèque de Meaux, apportera son aide, ne serait-ce qu’en nous accueillant dans ses locaux. Nous souhaiterions que des élèves puissent apporter leur témoignage et que certains d’entre eux puissent lire (ou jouer) des textes de leur choix. L’Inspection générale pourrait aussi être représentée lors de cette table-ronde.
18Sur le site web de notre Association on trouvera bientôt, grâce aux bons soins de Clément Van Hamme, les tables des matières des anciens numéros de la Revue Bossuet, de même qu’une bibliographie récapitulative qui reprendra toutes les bibliographies parues dans la Revue depuis le début de la nouvelle série (avec des liens vers les comptes rendus parus dans la Revue pour les ouvrages concernés). Le site est aussi destiné à rapporter tous les événements, appels à contributions et annonces de parutions que nos lecteurs voudraient nous signaler et voir figurer sur le site, tant sur l’actualité de la recherche que sur la vie culturelle qui entoure la spiritualité du xviie siècle. Sur l’Agenda les lecteurs trouveront un formulaire destiné à communiquer ce genre d’annonce. Grâce à l’efficacité de Julien Gominet, trésorier, notre Association est désormais inscrite à Hello Asso. Il s’agit d’un service gratuit qui permet de recevoir les adhésions et les cotisations. Le formulaire sera bientôt disponible sur notre site web. Amis lecteurs qui, éventuellement, n’auriez pas encore versé votre cotisation annuelle, rappelez-vous que notre Revue a besoin de votre aide et faites en sorte que ces pages ne soient pas des morte pagine.
Christian Belin
1 Bossuet, Élévations sur les Mystères, Deuxième Semaine, VIIe Élévation, Fécondité des arts.
2 Les références précises à ces travaux seront données dans les articles publiés.
3 Discours de la poésie, Hymnes de la sagesse divine et de l ’ amour divin (1641), éd. Anne Mantero, Le Miroir volant, 1986, p. 9.
4 On se rappelle que Bossuet a été formé par les jésuites. Voir à ce sujet Anne Régent-Susini, « Bossuet prédicateur et la rhétorique des peintures : un héritage problématique », Cahiers de l’Association internationale des études françaises, 2009, no 61, p. 253-273.
5 Lucien Wagner a soutenu en décembre 2021 une thèse à l’Université de Lorraine, sous la direction d’Alain Génetiot : Politique du héros chrétien dans “Clovis” (1657) de Desmarets de Saint-Sorlin et “Saint Louis” (1658) de Pierre Le Moyne.
6 On nous permettra de renvoyer à Christian Belin, « L’austérité en procès : la propagande dévote du Père Le Moyne », dans La Religion des élites au xviie siècle, Biblio 17, Gunter Narr Verlag, Tübingen, 2008, p. 223-235, ainsi qu’à « Un midy de gloire… La dévotion à l’âge baroque », dans Machinae spirituales, Bruxelles, Institut royal du Patrimoine artistique, 2014, p. 18-33.
7 Manifeste apologétique pour la doctrine des religieux de la Compagnie de Jésus, 1644, p. 143-144. Sur les différentes formes de stigmatisation de la Compagnie, voir Les Antijésuites. Discours, figures et lieux de l’antijésuitisme à l’époque moderne, sous la direction de Pierre-Antoine Fabre et Catherine Maire, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010.
8 Matthieu, XI, 30. La vulgate traduit par « jugum meum suave est et onus meum leve », et l’EnglishRevised Version par « my yoke is easy, and my burden is light ». Le Moyne se réfère évidemment à ce texte évangélique, même si la notion d’aisance reste ambiguë. Comme l’écrira Pascal dans la première des lettres Provinciales : « je ne dispute jamais du nom, pourvu qu’on m’avertisse du sens qu’on lui donne ».
9 Yves Hersant traduit argutezza par « esprit de finesse » dans les extraits bilingues du Cannochiale aristotelico qu’il a édités dans La Métaphore baroque d’Aristote à Tesauro, Paris, Seuil, 2001, p. 61.
10 La Métaphore baroque, op. cit., p. 61.
11 L ’ Art des emblèmes, Lyon, Benoît Coral, 1662, Chapitre i, p. 3.
12 La philosophie des images, composée d ’ un ample recueil de devises, et du jugement de tous les ouvrages qui ont été faits sur cette matière, Paris, Robert J.B. de la Caille, 1682.
13 Spécialiste de la littérature spirituelle du xvie siècle, Simone de Reyff (Université de Fribourg) participe à l’édition des Œuvres complètes de Marguerite de Navarre. Signalons sa contribution au Tome 5, L’Histoire des satyres, et Nymphes de Dyane ; Les Quatre dames et les quatre gentilzhommes ; La Coche, Paris, Champion, Textes Littéraires de la Renaissance, 2017.
14 Signalons en particulier Balthasar Baro, Théâtre complet, Tome I, Saint Eustache martyr, Paris, Garnier, 2014 et Jean de Rotrou, Théâtre complet, Tome 12, Agésilan de Colchos, Paris, Garnier, 2017.
- CLIL theme: 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN: 978-2-406-14377-2
- EAN: 9782406143772
- ISSN: 2494-5102
- DOI: 10.48611/isbn.978-2-406-14377-2.p.0011
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 12-14-2022
- Periodicity: Annual
- Language: French
- Keyword: Le Moyne, Jesuit, painting, image, gallery, argutezza.