Dans le sous-titre de sa pièce Louise, Aloysius Bertrand affirme imiter le théâtre de Madame Campan. Cette réécriture n’est pourtant pas le simple plagiat d’une comédie pour jeunes filles : l’hybridation générique qui la caractérise, la modification majeure qu’opère Bertrand en amputant la fin de manière à rendre la pièce bancale, de même que l’exaltation de la marginalité, en font une œuvre singulière qui s’ancre pleinement dans un certain romantisme et dans la poétique bertrandienne.
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