Établissement du texte
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Théâtre complet. Tome IV. Tragi-comédies historiques
- Pages : 507 à 508
- Collection : Bibliothèque du théâtre français, n° 91
ÉTABLISSEMENT DU TEXTE
Nous avons pris pour texte de base la première édition, soit :
1663 |
AGRIPPA | ROY D’ALBE | ou le faux | TIBERINUS. | dedié au roy. | [Vignette représentant une corbeille contenant des fleurs] | A PARIS, | Chez GUILLAUME DE LUYNE, | Libraire-Juré, au Palais, dans la Salle | des Merciers, à la Justice. | [ligne horizontale] | M.DC.LXIII. | Avec Privilege du Roy. |
6 f. non chiffrés + 72 p. Privilège du 14 janvier 1663, achevé d’imprimer du 25 janvier 1663. Puisque c’est la seule édition autorisée parue en France du vivant de l’auteur, il n’y a pas de variantes à signaler.
Nous sommes conscients de l’existence de plusieurs contrefaçons. Deux exemplaires d’une édition non datée et sans nom d’éditeur ni privilège ni dédicace existent à la BnF, cotes 8 Yth 310 et YF 6192. Cette contrefaçon corrige bon nombre d’erreurs textuelles présentes dans l’édition autorisée, mais la ponctuation en est très différente, sans qu’elle soit pour ainsi dire meilleure que celle de Luyne1. À un certain moment, les catalogueurs de la BnF avaient pensé que c’était une contrefaçon due à Jean Ribou, parue vers 1660. Bien que la date qu’ils proposent soit impossible, nous ne contestons pas leur suggestion quant au nom du contrefacteur. Quoi qu’il en soit, nous avons examiné chaque exemplaire afin de déterminer s’ils peuvent contribuer de façon utile à notre édition ; et bien que, stricto sensu, la réponse en est dans la négative, les corrections qu’ils contiennent sont souvent identiques à celles que nous avons proposées nous-mêmes.
508Une édition plus soignée, l’œuvre du contrefacteur prolifique Philippe Charvys de Grenoble, suit de beaucoup plus près l’édition originale, y compris le privilège etc. – encore une fois, en corrigeant plusieurs erreurs et en proposant une ponctuation généralement plus moderne – mais en fin de compte, elle aussi n’apporte pas de contribution utile à notre édition2.
Enfin, nous n’avons pas tenu compte d’une contrefaçon hollandaise parue à Amsterdam en 1663 chez Abraham Wolfgang.
1 Les pages de titre ont l’air des pages de faux titre, les pages de titre originales ayant été supprimées par un relieur – pratique, hélas, qui n’est que trop répandue parmi les faiseurs de recueils factices. Par la suite, les recueils en question auraient été désassemblées, pratique, elle aussi, qu’on rencontre assez souvent. Mais l’existence de deux exemplaires ayant cette caractéristique serait une coïncidence surprenante.
2 Nous avons examiné l’exemplaire conservé à la Taylor Institution d’Oxford, G.-B. (cote Vet. fr. 1A, 538.4). L’adresse « À Paris, chez Guillaume de Luyne » est fausse mais la date, 1663, est sans doute la bonne.