Dans le cadre des travaux de la composante « Littérature & civilisation du xixe siècle » du CÉRILAC (EA 4210, université Paris Diderot) un des axes de recherche choisis pour la période 2006-2008 a été l’antiromantisme. De cette investigation collective sont sortis en 2010 un numéro de la revue Textuel, Contre le romantisme, centré sur les implications esthétiques de l’antiromantisme, et le présent volume, qui s’intéresse à ses enjeux politiques. La ligne de partage entre esthétique et politique est toujours, et a fortiori s’agissant du romantisme, une frontière poreuse ; à bien des endroits, dans les pages qu’on va lire comme dans Contre le romantisme, les deux perspectives se mêlent, se confondent. Ces deux volumes se complètent, en gardant toutefois, du moins nous l’espérons, leur cohérence spécifique.