Bien que Rimbaud ait beaucoup lu parmi les auteurs grecs et latins, il y a peu de traces de sa lecture d’Ovide. Nous lisons le poème en prose « Barbare » à la lumière de Tristia, œuvre tardive dans laquelle le poète latin se plaint de son exil au Pont-Euxin. Sans pour autant proposer Tristia (ou sa traduction) comme une source intertextuelle, nous démontrons comment la juxtaposition de ce texte nous permet de mieux comprendre un des poèmes les plus obscurs dans Illuminations.
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