À travers l’analyse des relations complexes entre des faits artistiques, considérés comme « blasphématoires », survenus en Tunisie postrévolutionnaire entre 2011 et 2018 et les normes morales et légales, au nom desquelles les pouvoirs publics les ont incriminés, nous tentons de déterminer si les termes les désignant relèvent de l’hyperonymie, d’une ambiguïté juridique délibérée ou d’une conjoncture nationale et internationale plutôt hésitante face au phénomène de la dérision sacrilège.