Dette publique et fiscalité chez James Steuart

Dans An Inquiry into the Principles of Political Economy (1767), J. Steuart est conscient des risques liés au développement du crédit public et de banqueroute, mais il en voit aussi les avantages. Les fonds empruntés sont lancés dans un « nouveau canal de circulation », l’État se substituant aux agents économiques dans l’utilisation des ressources disponibles. Steuart souhaite que l’impôt n’entrave pas la consommation et l’investissement et qu’il pèse en priorité sur ceux qui ont une fortune faite.