La graphie et la langue originale ont été respectées, à l’exception des modifications suivantes qui ont été introduites conformément à l’usage éditorial.
Nous avons dissimilé le u du v, le i du j, introduit la cédille sous le c devant a, o et u, résolu les abréviations et les tildes, remplacé l’esperluette par et, et accentué le -e final tonique (-é, -ée, -és, -ées). Nous avons ajouté un accent diacritique pour distinguer les homonymes a/à, ou/où, la/là. Les coquilles les plus évidentes ont été corrigées silencieusement. Nous avons aussi rectifié certains mots de sorte à éviter les équivoques : ce pour se ou ce pour se ; ses pour ces ou ces pour ces ; quoique au lieu de quoi que, bientost au lieu de bien tost, peut estre au lieu de peut-estre et vice versa, etc.
Il nous a fallu intervenir sur la ponctuation, soit pour l’ajouter quand cela paraissait nécessaire, soit pour la corriger. Des virgules ont été ajoutées et les deux points, caractéristiques du français de cette époque, ont été remplacés tantôt par une virgule tantôt par un point virgule ou encore par un point quand cela facilitait la lecture. Nous avons employé les deux points et les guillements pour signaler l’usage du discours direct. Les traits d’union ont été ajoutés dans les incises et les formes de l’impératif.
Les pages du manuscrit ou de l’édition originale ont été indiquées entre crochets. Pour les lettres en général non paginées, les barres parallèles // signalent qu’on change de page.