L’article vise à déplacer l’attention de l’idée de centre de pouvoir qui caractérise l’institution-personne vers ce que Maurice Hauriou nomme les institutions-choses, c’est-à-dire les normes juridiques. Celles-ci fonctionnent dans l’immanence sociale et ne sont le privilège d’aucune institution-personne constituée. L’effort que suppose le problème d’une vision matérialiste appliquée au droit et aux institutions est d’éviter la réduction des institutions-choses aux institutions-personnes.