Selon la légende, Gottfried Wilhelm Leibniz aurait lu Les Aventures de Télémaque sur son lit de mort. On sait qu’il connaissait l’œuvre théologique de Fénelon. Mais qu’en est-il de sa réception de la célèbre « épopée en prose » ? En nous basant sur ses comptes rendus de l’ouvrage, publiés anonymement (en allemand) vers 1700, et sur ses Essais de Théodicée (1710), nous montrons que Leibniz, à travers sa lecture du Télémaque, pointe les limites des Lumières à la cour de Prusse.
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