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Les textes rassemblés dans ce volume sont issus du colloque international Lectures et figures de Fénelon qui s’est tenu à Cambrai et Paris, du 9 au 12 octobre 2015. Cette manifestation prenait place dans le cadre des commémorations du tricentenaire de la mort de Fénelon, elle fut l’un des temps forts qui ont marqué les actions culturelles consacrées à Fénelon dans la ville dont il fut l’archevêque. Le colloque fut intégré à un programme de spectacles et d’expositions, étalé sur toute l’année. Les élus et les services de la ville ont apporté leur part à sa réussite, offrant aux participants une présentation du fonds Fénelon, riche en manuscrits et éditions rares (dus pour beaucoup à la générosité d’un enfant du pays, le regretté René Faille), et des collections de la médiathèque, une visite de la ville sur les pas de Fénelon et une découverte du musée. Il se prolongeait et se concluait à la Sorbonne.

Le colloque était donc organisé sur deux sites, par deux équipes de recherche, celles à l’époque des deux maîtres d’œuvre : ALITHILA (EA 1061, Université de Lille) et le CELLF (UMR 8599 du CNRS et de la faculté des Lettres de Sorbonne Université). Il s’inscrivait dans les axes 1 (Circulation-transmission) et 3 (Littérature et histoire) du premier, tout en entrant dans la suite de colloques internationaux organisés par le second sur les études de réception : « Bernardin de Saint-Pierre » en 2014, « Molière des romantiques » et « La figure de Boileau : représentations, institutions et méthodes » en 2016.

Nous exprimons nos plus vifs regrets aux contributeurs pour le retard pris à cette publication. Ni eux ni l’éditeur ne sont en cause : le manuscrit est resté bloqué plusieurs années chez un autre éditeur, associé à la Sorbonne, qui projetait une collection d’études de réception. De tels délais n’ayant aucun sens pour une publication reflétant l’actualité de la recherche et notre interlocuteur, quelles que soient ses qualités par ailleurs, s’avérant incapable de s’engager sur un calendrier, il a fallu nous résoudre à le quitter.

Jacques Le Brun, n’ayant pu être présent au colloque, avait accepté de donner une contribution en ouverture de ce recueil. Décédé le 6 avril 2020, parmi les premières victimes de l’épidémie de covid, il n’en aura malheureusement pas vu l’aboutissement. Ce volume, nous le dédions à sa mémoire1.

Charles-Olivier Stiker-Métral

Université de Lille

François Trémolières

Université de Rennes 2