Carmina Burana, Bibliothèque de l’État de Bavière à Munich (Bayerische Staatsbibliothek München), recueil de poèmes écrit vers 1220/30 dans une cour du sud-est de l’Allemagne, cote : BSB Clm 4660, contient 122 feuilles en parchemin avec 318 textes en latin et quelques vers en allemand (chansons d’amour, chansons morales et satiriques, des chansons à boire, Jeux de Noël, de la Passion et de Pâques) ; ce manuscrit est un des plus anciens témoins de la poésie chantée en Allemagne qui montre la symbiose entre la culture latine et la culture en langue vernaculaire ; link https://daten.digitale-sammlungen.de/bsb00085130/image_1.
Chansonnier d’Augsbourg (Augsburger Liederbuch), Bibliothèque de l’État de Bavière à Munich (Bayerische Staatsbibliothek München), écrit à Augsbourg vers 1454, cote : BSB Cgm 379, contient 225 feuilles en papier avec 97 chansons d’amour (sans mélodies) pour la plupart sans noms d’auteur ainsi que quelques autres textes.
Chansonnier de Colmar (Kolmarer Liederhandschrift), Bibliothèque de l’État de Bavière à Munich Bayerische Staatsbibliothek München, écrit vers 1460 dans le sud-ouest de l’Allemagne (Spire ?), cote : BSB Cgm 4997, contient 854/856 feuilles en papier avec plus de 940 chansons avec mélodies appartenant pour la plupart au discours chanté (xive siècle) et à la tradition des maîtres-chanteurs (xve siècle) ; ce chansonnier, le plus complet recueil avec mélodies, a été en usage par les maîtres-chanteurs jusqu’au xvie siècle ; en 1546 le chansonnier a été acquis par Jörg Wickram, poète de Colmar, pour servir de modèle à l’école des maîtres-chanteurs à Colmar.
Chansonnier de Iéna (Jenaer Liederhandschrift, Sigle J), Bibliothèque Universitaire du Land de Thuringe (Thüringer Universitäts – und Landesbibliothek), écrit dans la première moitié du xive siècle dans le nord de l’Allemagne, cote : Ms. El. f. 101, contient sur 133 folios (56 x 41 cm) le recueil le plus important de chansons du discours chanté avec mélodies.
Chansonnier de Clara Hätzlerin (Liederbuch der Clara Hätzlerin), Prague, Musée national, écrit en 1472 à Augsbourg par Clara Hätzlerin, fille d’un bourgeois d’Augsbourg,
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cote : Cod. X A 12, contient 360 feuilles en papier avec des chansons d’amour des xive et xve siècles, sans mélodies, pour la plupart sans noms d’auteur avec quelques exceptions telles Konrad von Würzburg ou Oswald von Wolkenstein.
Chansonnier de Locham (Lochamer Liederbuch), Berlin, Bibliothèque d’État (Berlin Staatsbibliothek), écrit en 1450/60 à Nuremberg, cote : Mus. Ms. 40613, contient 93 pages avec environ 50 chansons, monodiques ou polyphoniques avec notes, pour la plupart sans noms d’auteur avec quelques exceptions telle Oswald von Wolkenstein ; le ms. transmet également le Fundamentum organisandi de Konrad Paumann (+ 1452), un manuel d’orgue ; link https://digital.staatsbibliothek-berlin.de/werkansicht/?PPN=PPN645230707.
Chansonnier de Weingarten (Weingartner Liederhandschrift, sigle B), Bibliothèque de l’Université de Stuttgart (Universitätsbibliothek Stuttgart), 15 × 11,5 cm, provenance probable : Constance, début du xive siècle, cote : HB XIII 1, contient 157 feuillets en parchemin avec 900 strophes (aussi bien de la poésie d’amour chantée (Minnesang), que de la poésie du « discours chanté », sans mélodies) de 25 poètes désignés par leur noms et 25 miniatures, censées représenter les poètes ; link http://digital.wlb-stuttgart.de/sammlungen/sammlungsliste/werksansicht/?no_cache=1&tx_dlf%5Bid%5D=3919&tx_dlf%5Bpage%5D=1&cHash=f1cfe25a7e01e7653cf94f562b2aabc6.
Das Singebuch des Adam Puschmann, Chansonnier d’Adam Puschmann, jusqu’à la fin de la deuxième guerre mondiale conservé à la Bibliothèque de la ville de Breslau, composé vers 1584/85, c’était un chansonnier de maîtres-chanteurs qui contenait également des mélodies de chansons du discours chanté.
Grand Chansonnier de Heidelberg (Große Heidelberger Liederhandschrift, sigle C), Bibliothèque de l’Université de Heidelberg (Universitätsbibliothek Heidelberg), 35,5 x 25 cm, provenance : Zurich, début du xive siècle (vers 1310-1330), recueil le plus complet et le plus célèbre du Minnesang, initié ou commandé par le patricien zurichois Rüdiger Manesse (mort en 1304), dont le nom de Manuscrit de Manesse (Codex Manesse), cote : Codex Palatinus germanicus cpg 848, contient 426 folios en parchemin avec environ 6000 strophes (aussi bien de la poésie d’amour chantée (Minnesang), que de la poésie du « discours chanté », sans mélodies) de 140 poètes désignés par leur noms et 138 miniatures, censées représenter les poètes ; link https://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/cpg848.
Petit Chansonnier de Heidelberg (Kleine Heidelberger Liederhandschrift, Sigle A), Bibliothèque de l’Université de Heidelberg (Universitätsbibliothek Heidelberg), 18,7 × 13,4 cm, provenance probable : Strasbourg, fin du xiiie siècle (1270), cote : Codex Palatinus germanicus cpg 357, contient 45 feuilles en parchemin avec 791 strophes (sans mélodies) de 29 poètes désignés par leur noms ; link https://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/cpg357.
