Prêtant une oreille pythagoricienne à « l’ingénu que nous portons en nous », le Moi valéryen a composé et recomposé les échos du Moi et du monde, en notes isolées, en arpèges puis en accords. La longue quête des attracteurs du Moi est maintenant accessible au lecteur germanophone, grâce à la traduction de l’anthologie des Cahiers dirigée par H. Köhler et J. Schmidt-Radefeldt. H. Zwirn, qui propose en physique quantique le « solipsisme convivial », relève le défi valéryen à l’égard de la science, tandis que les travaux de Bantignies nous font approcher des confins de l’unique.
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