L’argent en littérature, c’est d’abord un lexique, un vocabulaire. Il existe chez Balzac trois grands registres lexicaux du vocabulaire de l’argent : l’archaïque, dont le mot fétiche est l’or ; la modernité, qui se précise par des chiffres qui transforment l’or en argent et dématérialisent le rapport au réel en modifiant la représentation ; le jargon de métier des finances et tous ses mots techniques, d’une compréhension incertaine. Ce vocabulaire s’inscrit en outre dans une grammaire narrative de l’argent que certains courts récits résument absolument.