Table des matières
- Publication type: Book chapter
- Book: La Déflation compétitive. Critique et alternatives
- Pages: 511 to 521
- Collection: Library of Economics, n° 32
- Series: 1, n° 11
Book chapter: Previous 18/18
Table des matières
Avertissement 9
INTRODUCTION GÉNÉRALE 11
L’objet étudié : les politiques de déflation compétitive 14
Deux conceptions antagonistes
de la déflation et de la politique économique 16
Les principes orthodoxes en Économie 21
Une analyse complémentaire
des politiques de déflation compétitive 24
Le choix de l’Angleterre des années 1920 25
La démarche de l’histoire comparée
des politiques économiques 27
Plan de l’ouvrage 31
PREMIÈRE PARTIE
LES POLITIQUES
DE DÉFLATION COMPÉTITIVE,
L’EXPÉRIENCE DE L’ENTRE-DEUX-GUERRES
Introduction à la première partie
L’entrée dans l’ère de la politique économique 37
CHAPITRE PREMIER
Une première étape, l’expérience britannique
de déflation compétitive des années 1920 39
1.1. Introduction 39
1.2. Les voies et les moyens du retour
à la convertibilité-or du sterling 42
1.2.1. La déflation monétaire, budgétaire et salariale
menée au Royaume-Uni 42
1.2.1.1. Le comité Cunliffe, partisan
d’une politique d’austérité monétaire et budgétaire 43
1.2.1.2. La hache de Geddes pour couper
dans les dépenses publiques 49
1.2.1.3. Les canaux budgétaires de la politique
de déflation 53
1.2.1.4. La baisse des salaires, composante nécessaire
de la politique déflationniste 56
1.2.2. La décision de Churchill 57
1.2.2.1. Une décision sous influence 59
1.2.2.2. Une politique pragmatique ? 62
1.3. Bilan d’étape de la politique de dévaluation interne 64
1.3.1. Les succès de la politique déflationniste 64
1.3.1.1. Un recul sensible des prix 64
1.3.1.2. La livre rétablie à sa parité-or d’avant-guerre 65
1.3.1.3. Le prestige retrouvé de la City 67
1.3.2. Les échecs de la politique déflationniste 67
1.3.2.1. Un ratio d’endettement public aggravé 68
1.3.2.2. Une baisse des salaires non durable 70
1.3.2.3. Un chômage chronique, la politique sociale
instrumentalisée 72
1.3.3. Les points contestés 78
1.3.3.1. Des échanges extérieurs peu dégradés ? 79
1.3.3.2. Un recul du poids et des interventions
de l’État ? 85
1.3.3.3. Une « décennie perdue » à relativiser ? 88
1.4. L’ébauche d’une contestation théorique de la politique
de déflation monétaire et salariale 91
1.4.1. Une politique monétaire obsolète et hypocrite 92
1.4.2. La question des salaires : une fausse piste 96
1.4.2.1. Keynes sensible à l’évolution de la réalité sociale 97
5131.4.2.2. Keynes opposé à la baisse des salaires nominaux
mais favorable à la baisse des salaires réels 100
1.4.2.3. Keynes opposé à la baisse
des salaires réels et nominaux 101
1.4.2.4. Keynes favorable à la hausse
des salaires réels et nominaux… 104
1.4.2.5. … dans des proportions limitées 109
1.4.2.6. Keynes inhibé par Bowley ? 111
1.5. Conclusion 114
CHAPITRE 2
Les années 1930 réinterprétées comme la nécessité de chercher
une nouvelle voie par rapport aux expériences des années 1920 117
2.1. Introduction 117
2.2. Des chocs aux prémices
des politiques contracycliques positives 120
2.2.1. La conversion partielle
de la politique économique britannique 121
2.2.1.1. La dévaluation de 1931 123
2.2.1.2. Une décennie de redressement relatif 126
2.2.2. Aux États-Unis, les premières expériences
de politique contracyclique positive 130
2.2.2.1. Les Roaring Twenties,
un modèle de croissance déséquilibré 130
2.2.2.2. Système-dette inégalitaire et crise financière 134
2.2.2.3. De l’euphorie au krach 136
2.2.2.4. Du krach de 1929 à la déflation de 1929-1932 138
2.2.2.5. Les mesures orthodoxes inopérantes
face à la crise déflationniste 141
2.2.2.6. Le New Deal, des réformes structurelles
profondes… 144
2.2.2.7. … mais une expérience limitée
de politique contracyclique positive 148
2.2.3. Déséquilibres internes et crise globale 153
2.2.3.1. Déflations compétitives dans le bloc-or 153
2.2.3.2. La déflation Brüning en Allemagne 156
5142.2.3.3. L’escalade protectionniste :
chacun pour soi et la crise pour tous 158
2.3. L’élaboration d’une contestation théorique
de la politique déflationniste 160
2.3.1. L’investissement au cœur
de la dynamique de la croissance 161
2.3.1.1. Le rôle clef de l’investissement dans le boom
et la dépression 161
2.3.1.2. La détermination de la décision
d’investissement 164
2.3.1.3. La réfutation de la loi des débouchés 168
2.3.1.4. L’explication de la boucle déflation-dépression
par le circuit keynésien 175
2.3.1.5. Les effets procycliques
des politiques déflationnistes 180
2.3.2. La politique contracyclique positive,
antidote à la crise déflationniste 182
2.3.2.1. La politique contracyclique positive,
remède à la dépression et à la déflation subies 183
2.3.2.2. La limite de la politique monétaire 185
2.3.2.3. La nécessité de la politique budgétaire 186
2.3.2.4. La politique contracyclique positive,
remède au chômage involontaire 191
2.3.3. La nécessité de limiter le laissez-faire
et le libre-échange pour sortir de la crise 193
2.3.3.1. Des limites à mettre au laissez-faire
pour sortir de la crise 193
2.3.3.2. Des limites à mettre au libre-échange
pour pouvoir sortir de la crise 195
2.4. Conclusion 200
515DEUXIÈME PARTIE
LES EXPÉRIENCES DE POLITIQUE
ÉCONOMIQUE CONTEMPORAINES
À LA LUMIÈRE DE LA CHRONIQUE
DE L’ENTRE-DEUX-GUERRES
Introduction à la deuxième partie 205
Le triomphe temporaire du keynésianisme 205
La victoire incertaine des opposants à Keynes 207
CHAPITRE 3
Les expériences de dévaluation interne dans la zone euro 209
3.1. Introduction : l’enlisement des politiques d’inspiration
keynésienne et le renouvellement de l’orthodoxie 209
3.2. La zone euro, un cadre contraignant pour la conduite
de la politique économique 212
3.2.1. La zone euro, un cadre conduisant
aux politiques d’austérité 213
3.2.1.1. La zone euro, la stabilité monétaire
mais guère plus 213
3.2.1.2. Les contraintes budgétaires et monétaires
imposées par les traités européens 215
3.2.2. La zone euro, une construction
fondée sur des principes orthodoxes 218
3.2.2.1. Des statuts donnant la priorité
à la lutte contre l’inflation 218
3.2.2.2. Une politique monétaire sous-optimale :
le verrou du NAIRU 221
3.2.2.3. L’ordolibéralisme,
version allemande de l’orthodoxie 224
3.2.2.4. 1999-2010, une décennie gâchée ? 227
5163.3. Les politiques de déflation compétitive
imposées dans la zone euro 229
3.3.1. Les politiques de déflation compétitive,
seule issue en cas de déficit courant 229
3.3.2. La déflation compétitive,
une politique de sortie de crise efficace ? 231
3.3.2.1. Des prix beaucoup moins réduits
que les salaires 231
3.3.2.2. Le commerce extérieur rétabli,
l’activité en berne, la dette au sommet 233
3.3.2.3. Une flambée du chômage et des inégalités 238
3.3.3. Une monnaie unique inadaptée
aux pays en rattrapage 240
3.3.3.1. Les bénéfices discutables
d’une zone monétaire non-optimale 240
3.3.3.2. La nécessité de l’inflation pour les pays
en rattrapage, bloquée par l’UEM 242
3.4. Les limites des politiques orthodoxes dans la zone euro 246
3.4.1. L’insuffisance de la demande provoquée
par la poursuite des politiques de l’offre 247
3.4.1.1. Le virage libéral des sociaux-démocrates
européens 248
3.4.1.2. Le « théorème de Schmidt »,
un retour à la loi des débouchés 250
3.4.1.3. Le recul de la part salariale dans la ZE
et ses effets procycliques 251
3.4.2. Après 2008, l’orthodoxie partiellement infléchie 254
3.4.2.1. L’abandon de la rigueur monétaire 254
3.4.2.2. L’infléchissement éphémère
de l’austérité budgétaire 258
3.4.2.3. La faiblesse persistante des hausses de salaires
et ses risques 261
3.4.3. La crise de coordination dans la zone euro 264
3.4.3.1. Une UEM fondée sur les principes
ordolibéraux 264
3.4.3.2. Un modèle industriel allemand
non-transposable 269
3.4.3.3. Une politique d’emploi inégalitaire 271
3.4.3.4. L’absence et le manque d’un gouvernement
économique de la ZE 272
3.4.3.5. Le statut et le mandat de la BCE,
des questions également démocratiques 276
3.5. Conclusion 278
CHAPITRE 4
Hors des contraintes d’une union monétaire,
des politiques économiques paradoxalement
proches de la déflation compétitive 283
4.1. Introduction 283
4.2. Les politiques économiques menées
hors des contraintes d’une union monétaire 286
4.2.1. Les spécificités de l’expérience américaine 286
4.2.1.1. La politique monétaire :
d’un extrême à l’autre 287
4.2.1.2. La politique budgétaire et la montée
de la dette publique 289
4.2.1.3. La politique de compression salariale
et de consommation à crédit 290
4.2.1.4. Le privilège du dollar 294
4.2.2. Les ambiguïtés de la voie japonaise 295
4.2.2.1. Un policy mix monétaire et budgétaire
très keynésien mais une politique salariale libérale 295
4.2.2.2. Les Abenomics, trois « flèches »
ratant leur cible ? 298
4.3. Les résultats en trompe-l’œil
des politiques de compétitivité 300
4.3.1. Une croissance durablement affaiblie 300
4.3.1.1. Vers une stagnation séculaire ? 300
4.3.1.2. L’épuisement des policy mix expansionnistes 305
4.3.1.3. Les services publics, poids mort
ou facteurs fondamentaux de la croissance ? 311
4.3.1.4. La compression de la part salariale,
obstacle à la croissance 314
4.3.2. Un endettement persistant et croissant
des agents publics et privés 317
4.3.2.1. La hausse de l’endettement global 317
4.3.2.2. Un modèle de croissance à crédit ? 318
4.3.3. Des victoires contestables sur le chômage 321
4.3.3.1. Le recul du taux de chômage par l’extension
des emplois précaires et à temps partiel 322
4.3.3.2. Les inégalités croissantes face à l’emploi
et leurs effets 323
4.3.3.3. La courbe de Phillips à reconsidérer ? 325
4.4. Conclusion 330
TROISIÈME PARTIE
UNE NOUVELLE ANALYSE
DE LA POLITIQUE
DE DÉFLATION COMPÉTITIVE
Introduction à la troisième partie
La nécessité d’une troisième voie pour l’emploi 337
CHAPITRE 5
Les limites des politiques d’emploi fondées sur la croissance 343
5.1. Introduction : premiers doutes et première explication,
le coefficient d’Okun 343
5.2. De la production à l’emploi, un lien complexe 345
5.2.1 Du PIB à l’emploi un lien indirect
et non-proportionnel 345
5.2.1.1. Des variations non-proportionnelles 345
5.2.1.2. De la productivité par tête
à la productivité horaire du travail 346
5.2.1.3. Une nouvelle décomposition
du lien production-emploi 349
5.2.2. Une nouvelle lecture des expériences
de déflation compétitive 352
5.2.2.1. L’emploi britannique affecté
par un recul durable du volume de travail 352
5.2.2.2. La Grèce, vers une reprise sans emploi ? 355
5.3. Un nouveau modèle de détermination
du niveau d’emploi 358
5.3.1. Keynes et le chômage technologique 358
5.3.1.1. Des intuitions précoces 358
5.3.1.2. Des intuitions partagées au début
des années 1930 359
5.3.2. Trois modèles de détermination
du niveau d’emploi 360
5.3.2.1. Le modèle salaire-emploi 361
5.3.2.2. Le modèle croissance-emploi 362
5.3.2.3. Le modèle travail-emploi 364
5.3.3. Une nouvelle théorie du chômage volontaire 371
5.3.3.1. Les variations irrégulières
du volume de travail 371
5.3.3.2. L’absence de mécanisme de régulation interne
de la durée moyenne du travail 373
5.3.3.3. Fonds des salaires et trappe à chômage 378
5.3.3.4. Une réponse au chômage technologique 384
5.3.3.5. Des études économétriques à recalibrer 389
5.4. Une nouvelle analyse des limites
des politiques de déflation compétitive 389
5.4.1. Une boucle récessive supplémentaire
via le temps de travail 389
5.4.1.1. La demande collective de temps libéré
dans les périodes de compression salariale 390
5.4.1.2. Un ralentissement général de la réduction
des durées moyennes travaillées 393
5.4.1.3. Les effets récessifs d’une baisse insuffisante
de la durée moyenne du travail 396
5.4.2. La répartition des durées travaillées,
facteur d’inégalités 398
5.4.2.1. L’extension du temps partiel,
voie d’un recul en trompe-l’œil du chômage 398
5.4.2.2. La dispersion croissante des temps travaillés,
moteur des inégalités 399
5.4.2.3. Des modèles d’emploi nationaux
plus ou moins inégalitaires 403
5.5. Des politiques de sortie de crise alternatives à la déflation
compétitive et aux politiques de compétitivité 406
5.5.1. Créer des emplois pour sortir de la crise 406
5.5.2. Une efficacité conditionnelle 410
5.5.2.1. Les erreurs de la loi des 40 heures
de 1936 en France 410
5.5.2.2. Une efficacité conditionnée par les modalités
de mise en œuvre 414
–L’expérience Kurzarbeit de 2008-2010 414
–Les heures supplémentaires contre l’emploi 415
–Les expériences françaises récentes
de réduction de la durée légale du travail :
une élasticité variable sur l’emploi 418
5.5.3. Des difficultés de mise en œuvre 430
5.6. Conclusion 434
CONCLUSION GÉNÉRALE 437
Des politiques de déflation compétitive efficaces ? 437
Des politiques de compétitivité aux limites comparables 439
Des politiques de l’offre affaiblissant la croissance 441
La nécessité de nouvelles coordinations
internationales et nationales 443
Annexe I
Traduction du rapport intérimaire
du Comité Cunliffe du 15 août 1918 451
Annexe II
Traduction de The Question of High Wages, John Maynard Keynes,
The Political Quaterly, janvier-mars 1930 467
Annexe III
Graphique 12.1 et tableau complémentaire S13.1,
Le capital au xxie siècle (2013), Thomas Piketty 481
Annexe IV
Dépréciations par rapport à l’or et abandons de l’étalon-or
entre 1929 et 1933 483
Annexe V
Baisse des exportations de 49 pays de 1928-1929 à 1932-1933 485
BIBLIOGRAPHIE 487
Index des noms 497
Index des notions 499
Table des figures et tableaux 505
- CLIL theme: 3340 -- SCIENCES ÉCONOMIQUES -- Histoire économique
- ISBN: 978-2-406-09880-5
- EAN: 9782406098805
- ISSN: 2261-0979
- DOI: 10.15122/isbn.978-2-406-09880-5.p.0511
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 06-17-2020
- Language: French