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Classiques Garnier

Table des matières

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : La Déflation compétitive. Critique et alternatives
  • Pages : 511 à 521
  • Collection : Bibliothèque de l'économiste, n° 32
  • Série : 1, n° 11
  • Thème CLIL : 3340 -- SCIENCES ÉCONOMIQUES -- Histoire économique
  • EAN : 9782406098805
  • ISBN : 978-2-406-09880-5
  • ISSN : 2261-0979
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-09880-5.p.0511
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 17/06/2020
  • Langue : Français
511

Table des matières

Avertissement   9

INTRODUCTION GÉNÉRALE   11

Lobjet étudié : les politiques de déflation compétitive   14

Deux conceptions antagonistes
de la déflation et de la politique économique   16

Les principes orthodoxes en Économie   21

Une analyse complémentaire
des politiques de déflation compétitive   24

Le choix de lAngleterre des années 1920   25

La démarche de lhistoire comparée
des politiques économiques   27

Plan de louvrage   31

PREMIÈRE PARTIE

LES POLITIQUES
DE DÉFLATION COMPÉTITIVE,
LEXPÉRIENCE DE LENTRE-DEUX-GUERRES

Introduction à la première partie

Lentrée dans lère de la politique économique   37

CHAPITRE PREMIER

Une première étape, lexpérience britannique
de déflation compétitive des années 1920   39

512

1.1. Introduction   39

1.2. Les voies et les moyens du retour
à la convertibilité-or du sterling   42

1.2.1. La déflation monétaire, budgétaire et salariale
menée au Royaume-Uni   42

1.2.1.1. Le comité Cunliffe, partisan
dune politique daustérité monétaire et budgétaire   43

1.2.1.2. La hache de Geddes pour couper
dans les dépenses publiques   49

1.2.1.3. Les canaux budgétaires de la politique
de déflation   53

1.2.1.4. La baisse des salaires, composante nécessaire
de la politique déflationniste   56

1.2.2. La décision de Churchill   57

1.2.2.1. Une décision sous influence   59

1.2.2.2. Une politique pragmatique ?   62

1.3. Bilan détape de la politique de dévaluation interne   64

1.3.1. Les succès de la politique déflationniste   64

1.3.1.1. Un recul sensible des prix   64

1.3.1.2. La livre rétablie à sa parité-or davant-guerre   65

1.3.1.3. Le prestige retrouvé de la City   67

1.3.2. Les échecs de la politique déflationniste   67

1.3.2.1. Un ratio dendettement public aggravé   68

1.3.2.2. Une baisse des salaires non durable   70

1.3.2.3. Un chômage chronique, la politique sociale
instrumentalisée   72

1.3.3. Les points contestés   78

1.3.3.1. Des échanges extérieurs peu dégradés ?   79

1.3.3.2. Un recul du poids et des interventions
de lÉtat ?   85

1.3.3.3. Une « décennie perdue » à relativiser ?   88

1.4. Lébauche dune contestation théorique de la politique
de déflation monétaire et salariale   91

1.4.1. Une politique monétaire obsolète et hypocrite   92

1.4.2. La question des salaires : une fausse piste   96

1.4.2.1. Keynes sensible à lévolution de la réalité sociale   97

513

1.4.2.2. Keynes opposé à la baisse des salaires nominaux
mais favorable à la baisse des salaires réels   100

1.4.2.3. Keynes opposé à la baisse
des salaires réels et nominaux   101

1.4.2.4. Keynes favorable à la hausse
des salaires réels et nominaux…   104

1.4.2.5. … dans des proportions limitées   109

1.4.2.6. Keynes inhibé par Bowley ?   111

1.5. Conclusion   114

CHAPITRE 2

Les années 1930 réinterprétées comme la nécessité de chercher
une nouvelle voie par rapport aux expériences des années 1920   117

2.1. Introduction   117

2.2. Des chocs aux prémices
des politiques contracycliques positives   120

2.2.1. La conversion partielle
de la politique économique britannique   121

2.2.1.1. La dévaluation de 1931   123

2.2.1.2. Une décennie de redressement relatif   126

2.2.2. Aux États-Unis, les premières expériences
de politique contracyclique positive   130

2.2.2.1. Les Roaring Twenties,
un modèle de croissance déséquilibré   130

2.2.2.2. Système-dette inégalitaire et crise financière   134

2.2.2.3. De leuphorie au krach   136

2.2.2.4. Du krach de 1929 à la déflation de 1929-1932   138

2.2.2.5. Les mesures orthodoxes inopérantes
face à la crise déflationniste   141

2.2.2.6. Le New Deal, des réformes structurelles
profondes…   144

2.2.2.7. … mais une expérience limitée
de politique contracyclique positive   148

2.2.3. Déséquilibres internes et crise globale   153

2.2.3.1. Déflations compétitives dans le bloc-or   153

2.2.3.2. La déflation Brüning en Allemagne   156

514

2.2.3.3. Lescalade protectionniste :
chacun pour soi et la crise pour tous   158

2.3. Lélaboration dune contestation théorique
de la politique déflationniste   160

2.3.1. Linvestissement au cœur
de la dynamique de la croissance   161

2.3.1.1. Le rôle clef de linvestissement dans le boom
et la dépression   161

2.3.1.2. La détermination de la décision
dinvestissement   164

2.3.1.3. La réfutation de la loi des débouchés   168

2.3.1.4. Lexplication de la boucle déflation-dépression
par le circuit keynésien   175

2.3.1.5. Les effets procycliques
des politiques déflationnistes   180

2.3.2. La politique contracyclique positive,
antidote à la crise déflationniste   182

2.3.2.1. La politique contracyclique positive,
remède à la dépression et à la déflation subies   183

2.3.2.2. La limite de la politique monétaire   185

2.3.2.3. La nécessité de la politique budgétaire   186

2.3.2.4. La politique contracyclique positive,
remède au chômage involontaire   191

2.3.3. La nécessité de limiter le laissez-faire
et le libre-échange pour sortir de la crise   193

2.3.3.1. Des limites à mettre au laissez-faire
pour sortir de la crise   193

2.3.3.2. Des limites à mettre au libre-échange
pour pouvoir sortir de la crise   195

2.4. Conclusion   200

515

DEUXIÈME PARTIE

LES EXPÉRIENCES DE POLITIQUE
ÉCONOMIQUE CONTEMPORAINES
À LA LUMIÈRE DE LA CHRONIQUE
DE LENTRE-DEUX-GUERRES

Introduction à la deuxième partie   205

Le triomphe temporaire du keynésianisme   205

La victoire incertaine des opposants à Keynes   207

CHAPITRE 3

Les expériences de dévaluation interne dans la zone euro   209

3.1. Introduction : lenlisement des politiques dinspiration
keynésienne et le renouvellement de lorthodoxie   209

3.2. La zone euro, un cadre contraignant pour la conduite
de la politique économique   212

3.2.1. La zone euro, un cadre conduisant
aux politiques daustérité   213

3.2.1.1. La zone euro, la stabilité monétaire
mais guère plus   213

3.2.1.2. Les contraintes budgétaires et monétaires
imposées par les traités européens   215

3.2.2. La zone euro, une construction
fondée sur des principes orthodoxes   218

3.2.2.1. Des statuts donnant la priorité
à la lutte contre linflation   218

3.2.2.2. Une politique monétaire sous-optimale :
le verrou du NAIRU   221

3.2.2.3. Lordolibéralisme,
version allemande de lorthodoxie   224

3.2.2.4. 1999-2010, une décennie gâchée ?   227

516

3.3. Les politiques de déflation compétitive
imposées dans la zone euro   229

3.3.1. Les politiques de déflation compétitive,
seule issue en cas de déficit courant   229

3.3.2. La déflation compétitive,
une politique de sortie de crise efficace ?   231

3.3.2.1. Des prix beaucoup moins réduits
que les salaires   231

3.3.2.2. Le commerce extérieur rétabli,
lactivité en berne, la dette au sommet   233

3.3.2.3. Une flambée du chômage et des inégalités   238

3.3.3. Une monnaie unique inadaptée
aux pays en rattrapage   240

3.3.3.1. Les bénéfices discutables
dune zone monétaire non-optimale   240

3.3.3.2. La nécessité de linflation pour les pays
en rattrapage, bloquée par lUEM   242

3.4. Les limites des politiques orthodoxes dans la zone euro   246

3.4.1. Linsuffisance de la demande provoquée
par la poursuite des politiques de loffre   247

3.4.1.1. Le virage libéral des sociaux-démocrates
européens   248

3.4.1.2. Le « théorème de Schmidt »,
un retour à la loi des débouchés   250

3.4.1.3. Le recul de la part salariale dans la ZE
et ses effets procycliques   251

3.4.2. Après 2008, lorthodoxie partiellement infléchie   254

3.4.2.1. Labandon de la rigueur monétaire   254

3.4.2.2. Linfléchissement éphémère
de laustérité budgétaire   258

3.4.2.3. La faiblesse persistante des hausses de salaires
et ses risques    261

3.4.3. La crise de coordination dans la zone euro   264

3.4.3.1. Une UEM fondée sur les principes
ordolibéraux   264

3.4.3.2. Un modèle industriel allemand
non-transposable   269

517

3.4.3.3. Une politique demploi inégalitaire   271

3.4.3.4. Labsence et le manque dun gouvernement
économique de la ZE   272

3.4.3.5. Le statut et le mandat de la BCE,
des questions également démocratiques   276

3.5. Conclusion   278

CHAPITRE 4

Hors des contraintes dune union monétaire,
des politiques économiques paradoxalement
proches de la déflation compétitive   283

4.1. Introduction   283

4.2. Les politiques économiques menées
hors des contraintes dune union monétaire   286

4.2.1. Les spécificités de lexpérience américaine   286

4.2.1.1. La politique monétaire :
dun extrême à lautre   287

4.2.1.2. La politique budgétaire et la montée
de la dette publique   289

4.2.1.3. La politique de compression salariale
et de consommation à crédit   290

4.2.1.4. Le privilège du dollar   294

4.2.2. Les ambiguïtés de la voie japonaise   295

4.2.2.1. Un policy mix monétaire et budgétaire
très keynésien mais une politique salariale libérale   295

4.2.2.2. Les Abenomics, trois « flèches »
ratant leur cible ?   298

4.3. Les résultats en trompe-lœil
des politiques de compétitivité   300

4.3.1. Une croissance durablement affaiblie   300

4.3.1.1. Vers une stagnation séculaire ?   300

4.3.1.2. Lépuisement des policy mix expansionnistes   305

4.3.1.3. Les services publics, poids mort
ou facteurs fondamentaux de la croissance ?   311

4.3.1.4. La compression de la part salariale,
obstacle à la croissance   314

518

4.3.2. Un endettement persistant et croissant
des agents publics et privés   317

4.3.2.1. La hausse de lendettement global   317

4.3.2.2. Un modèle de croissance à crédit ?   318

4.3.3. Des victoires contestables sur le chômage   321

4.3.3.1. Le recul du taux de chômage par lextension
des emplois précaires et à temps partiel   322

4.3.3.2. Les inégalités croissantes face à lemploi
et leurs effets   323

4.3.3.3. La courbe de Phillips à reconsidérer ?   325

4.4. Conclusion   330

TROISIÈME PARTIE

UNE NOUVELLE ANALYSE
DE LA POLITIQUE
DE DÉFLATION COMPÉTITIVE

Introduction à la troisième partie

La nécessité dune troisième voie pour lemploi   337

CHAPITRE 5

Les limites des politiques demploi fondées sur la croissance   343

5.1. Introduction : premiers doutes et première explication,
le coefficient dOkun   343

5.2. De la production à lemploi, un lien complexe   345

5.2.1 Du PIB à lemploi un lien indirect
et non-proportionnel   345

5.2.1.1. Des variations non-proportionnelles   345

5.2.1.2. De la productivité par tête
à la productivité horaire du travail   346

5.2.1.3. Une nouvelle décomposition
du lien production-emploi   349

519

5.2.2. Une nouvelle lecture des expériences
de déflation compétitive   352

5.2.2.1. Lemploi britannique affecté
par un recul durable du volume de travail   352

5.2.2.2. La Grèce, vers une reprise sans emploi ?   355

5.3. Un nouveau modèle de détermination
du niveau demploi   358

5.3.1. Keynes et le chômage technologique   358

5.3.1.1. Des intuitions précoces   358

5.3.1.2. Des intuitions partagées au début
des années 1930   359

5.3.2. Trois modèles de détermination
du niveau demploi   360

5.3.2.1. Le modèle salaire-emploi   361

5.3.2.2. Le modèle croissance-emploi   362

5.3.2.3. Le modèle travail-emploi   364

5.3.3. Une nouvelle théorie du chômage volontaire   371

5.3.3.1. Les variations irrégulières
du volume de travail   371

5.3.3.2. Labsence de mécanisme de régulation interne
de la durée moyenne du travail   373

5.3.3.3. Fonds des salaires et trappe à chômage   378

5.3.3.4. Une réponse au chômage technologique    384

5.3.3.5. Des études économétriques à recalibrer   389

5.4. Une nouvelle analyse des limites
des politiques de déflation compétitive   389

5.4.1. Une boucle récessive supplémentaire
via le temps de travail   389

5.4.1.1. La demande collective de temps libéré
dans les périodes de compression salariale   390

5.4.1.2. Un ralentissement général de la réduction
des durées moyennes travaillées   393

5.4.1.3. Les effets récessifs dune baisse insuffisante
de la durée moyenne du travail   396

520

5.4.2. La répartition des durées travaillées,
facteur dinégalités   398

5.4.2.1. Lextension du temps partiel,
voie dun recul en trompe-lœil du chômage   398

5.4.2.2. La dispersion croissante des temps travaillés,
moteur des inégalités   399

5.4.2.3. Des modèles demploi nationaux
plus ou moins inégalitaires   403

5.5. Des politiques de sortie de crise alternatives à la déflation
compétitive et aux politiques de compétitivité   406

5.5.1. Créer des emplois pour sortir de la crise   406

5.5.2. Une efficacité conditionnelle   410

5.5.2.1. Les erreurs de la loi des 40 heures
de 1936 en France   410

5.5.2.2. Une efficacité conditionnée par les modalités
de mise en œuvre   414

Lexpérience Kurzarbeit de 2008-2010   414

Les heures supplémentaires contre lemploi   415

Les expériences françaises récentes
de réduction de la durée légale du travail :
une élasticité variable sur lemploi   418

5.5.3. Des difficultés de mise en œuvre   430

5.6. Conclusion   434

CONCLUSION GÉNÉRALE   437

Des politiques de déflation compétitive efficaces ?   437

Des politiques de compétitivité aux limites comparables   439

Des politiques de loffre affaiblissant la croissance   441

La nécessité de nouvelles coordinations
internationales et nationales   443

Annexe I

Traduction du rapport intérimaire
du Comité Cunliffe du 15 août 1918   451

521

Annexe II

Traduction de The Question of High Wages, John Maynard Keynes,
The Political Quaterly
, janvier-mars 1930   467

Annexe III

Graphique 12.1 et tableau complémentaire S13.1,
Le capital au xxie siècle (2013), Thomas Piketty   481

Annexe IV

Dépréciations par rapport à lor et abandons de létalon-or
entre 1929 et 1933   483

Annexe V

Baisse des exportations de 49 pays de 1928-1929 à 1932-1933   485

BIBLIOGRAPHIE   487

Index des noms   497

Index des notions   499

Table des figures et tableaux   505