Glossaire
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : L’Ingratitude punie. Histoire cyprienne où l’on voit les aventures d’Orphize
- Pages : 569 à 586
- Collection : Bibliothèque du xviie siècle, n° 44
- Série : Romans, contes et nouvelles, n° 4
Glossaire
Abord, d’, loc.prép., 213, 314, 316, 371, 1025 : Dans un premier temps ; 824 : Aussitôt, sans hésiter.
Absolu, ue, adj., 147, 338, 581 : « Sans condition, sans réserve. Prince absolu. Commandement absolu. » (F).
Académie, s.f., 744 : « Assemblée de gens de lettres où l’on cultive les sciences et les beaux-arts. » (F).
Accoster de (s’), v.tr., 98 : Aborder quelqu’un.
Affaire, s.f., 591, 656 : « Se dit aussi quelquefois de la fortune, de l’état, des biens d’une personne. » (F).
Affété, adj., 85, 958 : « Qui affecte trop de plaire par des manières de parler ou d’agir qui ont un art de coquetterie. » (Académie 1694).
Afféterie, s.f., 963 : artifices.
Affiner, v.tr., 929 : « verb. act. Rendre plus pur, plus fin, plus excellent, et de plus haut prix. L’or s’affine dans la fournaise. » (F).
Âge, s.m., 177 : « Être sur l’âge, être avancé en âge, sur le déclin de son âge, c’est commencer à vieillir » (F).
Agrandir (s’), v.pr., 94, 332, 554, 902 : gagner en importance (notamment socialement).
Agréable (avoir), loc.v., 636, 981, 1029 : « trouver bon, agréer ».
Aiguillon, s.m., 482 : « se dit figurément en morale de ce qui excite. […] » (F).
Aiguillon, s.m., 236 : Variante pour « Aiguillette » : « Morceau de volaille ou de gibier découpé en forme de ponte. » (C.N.R.T.L.).
Ajourner, v.tr.dir., 625 : « Assigner quelqu’un pour comparaître en justice […]. » (F).
Alme, adj., 236 : nourricier, auguste.
Appareil, s.m., 308, 316, 475 : « Ce qu’on prépare pour faire une chose plus ou moins solennelle [cérémonial]. » (F) ; 647 : « En termes de chirurgie, se dit de la première application d’un remède sur une plaie qu’on panse » (F) ; 922 : mécanisme.
Apparence, s.f., 328, 961 : ce qui est visible ; 139, 663, 750, 911, 1009 : « se dit quelquefois de ce qui est raisonnable. Il n’y a point d’apparence de transporter ce malade en l’état qu’il est. » (F) ; 455, 561, 783 : « signifie aussi, conjecture, vraisemblance. » (F) ; 276 : feintes.
Apparent, adj., 125, 250, 283, 346, 451… : visible, certain ; 13, 624, 783, 946, 956, 1018 : « se dit aussi parmi les bourgeois d’une ville, de ceux qui sont les plus riches, qui sont distingués des autres par leurs emplois, ou par leur mérite. » (F).
Armet, s.m., 489 : « Casque, ou habillement de tête » (F).
Arrière-saison, g.n.f., 177 : « on dit aussi d’un homme, qu’il est sur l’arrière-saison, quand il est vieux, et au temps le plus éloigné de sa jeunesse » (F).
570Assurer, v.tr., 38, 55, 63, 124, 162 : affirmer avec certitude ; 132, 321 : « Rendre ferme, constant, hors de péril. » (F) ; 42 : encourager qq’n dans une voie, dans un sentiment ; S’assurer, 80, 89, 131, 253, 352 : être sûr, être certain ; 101, 109, 193 : se rassurer, prendre confiance ; 969 : s’appuyer sur.
Atome, s.m., 951 : « subst. masc. Petit corps de toutes sortes de figures qui entre en la composition de tous les autres corps. » (F).
Atteinte, s.f., 536 : coup ; 875 : sentiment douloureux ; 881 : attaque.
Atténuer, v.tr.dir., 716 : « Affaiblir, diminuer. » (F).
Avis (être d’avis de ou que), loc.v., 83, 287, 300, 381, 414 : Croire, penser.
Bain, s.m., 287, 395, 473 : « se dit encore des bâtiments destinés pour se baigner. » (F).
Batterie, s.f., 237, 1010 : engin de type catapulte.
Battre la campagne, loc.v., 369, 465 : « On dit en termes de Guerre, […] battre la campagne, pour dire, courir de-çà et de-là dans la campagne, afin d’avoir des nouvelles des ennemis. » (Académie 1762).
Berceau, s.m., 318, 648 : « Lit de jeune enfant qui est mobile et branlant afin de l’endormir […] » (F) ; 31, 235 : « Est aussi une treille de jardin faite de perches, de charpente, ou de fer, qui est couverte de pampres, de vignes, de verjus, de chèvrefeuille, de couleuvrées, et autres plantes qui s’étendent. » (F).
Besogne, s.f., 148 : « Travail, occupation à quoi que ce soit qui est utile. » (F).
Besognes, s.f.pl., 565 : « Hardes qu’on porte avec soi, dont on a ordinairement besoin, et se dit particulièrement des hardes, ou besognes de nuit. » (F).
Bordel, s.m., 576 : « Lieu de débauche où les femmes se prostituent. » (F).
Bouche (de), loc.prép., 8, 257, 795, 820, 882-883, 973 : « De vive voix ».
Bourrelets, s.m., 307 : Gaines cylindriques, ici en cuir et remplies d’air, servant de bouée.
Brasier, s.m., 620 : « se dit figurément de ce qui est fort chaud. » (F).
Brave, adj., 21, 238, 454, 538 : Courageux ; 302, 380, 500, 611, 655 : Respectable ; 303 : « Signifie aussi une personne bien vêtue. » (F).
Brouillerie, s.f., 347 : « Division, mécontentement. […] Les brouilleries d’un État aboutissent souvent à des guerres civiles. » (F)
Bruit, s.m., 70, 298, 473, 505, 639 : Son : 55, 349, 433, 554, 576 : Rumeur ; 174 : « figurément se dit de la renommée, de la réputation. » (F).
Brutal, adj., 4, 382, 501, 945 : « Celui qui a des appétits déréglés, qui vit en bête, ou qui n’a pas plus d’esprit et de conduite qu’une bête. » (F).
Brute, s.f. et adj., 741 : « Bête à quatre pieds qui se nourrit en broutant de l’herbe. L’homme n’est distingué des brutes que par la raison. On dit aussi, une bête brute ; et figurément d’un homme sans esprit, que c’est une bête brute. » (F).
Cachet, s.m., 820, 840 : « Petit sceau qui porte une gravure particulière de quelques armes ou chiffres qu’on imprime sur de la cire, ou du pain à chanter [sans levain], pour empêcher qu’on n’ouvre un paquet fermé et marqué de cette empreinte. » (F).
Caractère, s.m., 282, 451, 689, 697, 808 : « Certaine figure qu’on trace sur le 571papier, sur l’airain, sur le marbre, ou sur autres matières avec la plume, le burin, le ciseau, ou autres instruments, pour signifier ou marquer quelque chose. » ; 819 : « écriture, graphie. » (F).
Carreau, s.m., 669 : « signifie aussi, un grand oreiller ou coussin carré de velours, que les dames et les évêques se font porter à l’église pour se mettre à genoux plus commodément : ce qui est aussi une marque de qualité. » (F).
Caresse, s.f., 43, 65, 79, 196, 200… : Attouchement de nature affective ou sensuelle ; 793, 862 : « Démonstration d’amitié ou de bienveillance qu’on fait à quelqu’un par un accueil grâcieux, par quelque cajolerie. » (F).
Carrière, s.f., 317, 502 : « […] signifie aussi, le terrain, l’étendue d’un champ où on peut pousser un cheval, jusqu’à ce que l’haleine lui manque. » (F).
Cartel, s.m., 527, 531, 546, 551 : « Écrit qu’on envoie à quelqu’un pour le défier à un combat singulier, soit pour des tournois, soit pour un duel formé. » (F).
Caver, v.tr.dir., 648 : « Creuser petit à petit. » (F).
Ceste, ceston de Vénus, s.f., 322 : « Ceinture de Vénus, qui donnait la grâce, les attraits séducteurs à celles qui la portaient. » (C.N.R.T.L.).
Chaîne, s.f., 260, 530, 542, 550, 583… : « se dit figurément en morale, de tout esclavage et soumission d’esprit, ou de corps. » (F).
Chaire, s.f., 17, 58, 261, 331, 652 : « Siège ayant ordinairement un dossier, et quelquefois des bras. » (Académie 1694).
Chance, s.f., 694 : « Premier coup de dé qu’on jette pour en faire jouer un autre. » (F).
Charge (à la), loc.pr., 186, 511, 818, 968 : « À condition. » (F).
Charme, s.m., 292, 418, 680, 702, 707… : « Puissance magique par laquelle avec l’aide du Démon les sorciers font des choses merveilleuses, au-dessus des forces, ou contre l’ordre de la nature. » ; 177, 255, 314, 385, 436… : « Se dit figurément de ce qui nous plaît extraordinairement, qui nous ravit en admiration. » (F) ; 304, 702 : Jeu sur les deux sens.
Chicheté, s.f., 309 : avarice.
Chiffre, s.m., 101 : « est aussi un caractère mystérieux composé de quelques lettres entrelacées ensemble, qui sont d’ordinaire les lettres initiales du nom de la personne pour qui il est fait. Quelquefois il est double, et on y mêle les lettres du nom d’une autre personne avec qui on a amitié ou relation. » (F).
Claquette, s.f., 70 : Variante de claquet : « Petite latte qui est sur la trémie d’un moulin et qui bat continuellement avec bruit. » (Littré).
Cocu, s.m. et adj., 278, 841 : « Terme injurieux. Nom qu’on donne à celui dont la femme est adultère. » (F).
Cœur, s.m., 8, 68, 421, 583, 703 : Organe physiologique ; « À Chrysante » (p. 120), « À Mr de Baradat » (p. 126), 34, 49, 63… : Siège du sentiment amoureux et du courage guerrier.
Communiquer (se) à qqn, v.pr., 51, 204 : « Se rendre familier, entrer facilement en discours et en conversation avec quelqu’un » (F).
Compas (par), loc.pr. : 958 : « On dit fig. Faire, dire quelque chose par règle et par compas, ou par mesure et par compas, pour dire, avec exactitude et circonspection. » (Académie 1694).
Complexion, s.f., 521 : « Habitude, 572disposition naturelle du corps » (Furetière).
Composition, s.f., « par composition », loc.pr., 570 : « signifie encore accommodement. » (Académie 1694). « à composition », loc.pr., 935 : « [composition] signifie encore, capitulation, traité, accord où l’on fait grâce, ou remise. » (F) ; « En termes de guerre, signifie les conventions que fait une place qui se rend. […] On emploie plus ordinairement capitulation. » (Académie 1798).
Conception, s.f., 427, 429 : « pensées brillantes et sans justesse. » (Académie 1762) ; 531, 992 : « Il signifie aussi, les pensées que l’esprit humain forme sur quelque sujet. » (Académie 1694).
Connaître, v.tr.dir., 7, 105b, 136, 166, 182… : posséder des informations sur ; 84, 105a, 121, 253, 265… : savoir ; 101 : remarquer ; 264, 396, 469, 540, 545… : reconnaître ; 286, 631 : constater ; 361 : avoir des informations sur l’identité de qqn ; 458, 473, 480, 524… : comprendre ; se connaître : 416 : maîtriser un savoir, une technique.
Contenance, s.f., 346 : « se dit aussi de la posture, de la disposition où l’homme met les membres de son corps. » ; 205, 649-650, 826, 957 : « […] Se dit aussi des signes qui paraissent sur le visage, qui découvrent en quelque façon les pensées. » (F).
Controuver, v.tr.dir., 566 : « Inventer quelque calomnie, quelque imposture. » (F).
Cornet, s.m., 15, 304 : « Petit cor de chasse qui est de cuivre, qui n’a quelquefois qu’un demi-cercle. Quelquefois il a plusieurs tours ou cercles pour faire circuler la voix. » (F)
Corsaire, s.m., 395, 476, 482, 492, 495… : « Pirate, écumeur de mer, celui qui court les mers avec un vaisseau armé sans aucune commission pour voler les marchands. Quand on peut attraper un corsaire, il est pendu sans rémission. » (F).
Courage, s.m., 205, 370, 386, 480, 483 : audace guerrière ; « Au même » (p. 122), 20, 93, 133, 150… : grandeur d’âme ; 341, 383, 405, 438, 507… : cœur.
Course, s.f., 369 : « signifie aussi, Incursion, hostilité ». (F).
Crier, v.tr.dir., 832 : « signifie encore, quereller, et gronder ou réprimander ses inférieurs. » (F).
Cruauté, s.f., 654, 656 : « se dit figurément en choses morales, et surtout dans les expressions amoureuses. Tous les amants se plaignent des cruautés de leurs maîtresses. » (F).
Cruel, adj. et s., 549, 653, 659, 780 : « se dit aussi des choses qui sont simplement fâcheuses. Les amants disent que l’absence est une chose cruelle, que leur maîtresse est cruelle, quand elle ne satisfait pas tous leurs désirs. » (F)
Cynique, adj., 237 : « épithète de certaine secte de philosophes, à qui on reprochait d’être mordants et sans pudeur, comme les chiens. Diogène Philosophe cynique. Signifie aussi, impudent, obscène. » (F).
Damoiselle, s.f., 366, 444, 519-520, 524 : « Vieux mot qui signifie fille noble. Il ne se dit plus qu’en termes de pratique. On dit maintenant Demoiselle. » (F).
Dard, s.m., 313, 352, 382, 386, 1017 : « Javelot, arme de trait, qui est un bois ferré et pointu par le bout qu’on jette avec la main. » (F).
573Débile, adj.m. et f., 716 : « Qui n’a pas les forces qu’il doit avoir naturellement et ordinairement. » (F).
Décevoir, v.tr.dir., 180, 479, 961 : « Tromper adroitement. » (F).
Déçu (« au déçu de »), loc., 92, 658 : en se cachant de.
Départir, v.tr.dir., 251, 399, 589, 637, 655 : « Distribuer, faire quelque gratification à une ou plusieurs personnes. » (F).
Départir (se), v.pr., 162 : « Signifie aussi, Changer de parti. » (F).
Déportement, s.m., 212, 326, 867 : « Conduite et manière de vivre. […] On le dit en bonne et en mauvaise part, des bonnes ou mauvaises mœurs. » (F).
Destin, s.m., 180, 244, 251, 285, 436 : Fatalité ; 417 : existence à venir ; au pl., 34-35, 279, 288, 312 : divinités antiques.
Développer, v.tr.dir., 224, 786 : « Ôter l’enveloppe qui cache quelque chose. Il faut développer toutes ses hardes en passant aux douanes. » (F).
Dîner, v.intr., 60, 466, 678, 863-864 : « Prendre son repas vers le milieu du jour. Les maçons dînent à dix heures, les moines à onze, le peuple à midi, les gens de pratique à deux heures. » (F) ; 99 : prendre un repas (à quelque heure que ce soit).
Discord, s.m., 314, 403 : « Désunion, dispute, querelle. Il est vieux et hors d’usage. » (F).
Divorce, s.m., 335, 591 : séparation d’époux ; 509, 632, 746, 918 : « Il se prend quelquefois pour les simples dissensions qui naissent dans le mariage. » (Académie 1694).
Donner dans la vue de qqn, loc.verb., 1023 : « l’éblouir, le tenter par un certain éclat. » (Littré).
Drogue, s.f., 83, 510, 800, 1008, 1035 : « Sorte de marchandises que vendent les épiciers, et qui sert principalement à la médecine. » (Académie 1694).
Ébattement, s.m., 742, 887 : « déduit, plaisir, passetemps. » (Nicot).
Échafaud, s.m., 16, 64, 519, 521, 532 : « Ouvrage de charpenterie élevé en forme d’amphithéâtre pour y placer des spectateurs, afin de voir commodément quelque grande cérémonie. » (F).
Économie, s.f., 614 : « Ménagement prudent qu’on fait de son bien, ou de celui d’autrui. » (F).
Écuyer, s.m., 465-466, 481, 484-485… : « Titre qui marque la qualité de gentilhomme et qui est au-dessous du chevalier. […] est aussi le gentilhomme servant d’un chevalier, qui l’accompagne à l’armée et en toutes ses entreprises. » (F).
Embonpoint, s.m., 505, 513, 715 : « Bon état, ou bonne habitude de corps. Il ne se dit que des personnes un peu pleines et grasses. » (Académie 1694).
Émerveillable, adj., 1025 : « qui émerveille »
Émotion, s.f., 411, 582 : « Mouvement extraordinaire qui agite le corps ou l’esprit, et qui en trouble le tempérament ou l’assiette. » (F) ; 915 : « trouble populaire », mais sans idée de « sédition ».
Émouvoir, v.tr.dir., 258 : « […] Se dit plus particulièrement de ce qui est plus subtil dans les corps qu’on met en mouvement par quelque chaleur ou remède. […] Les vents émeuvent la mer. […] » ; 72, 454, 1005 : « Se dit figurément en morale des passions. […] La misère émeut la pitié. » (F).
Empirique, s.m., 1045 : « Qui s’attache 574plus à quelques expériences particulières dans la médecine, qu’à la méthode ordinaire de l’Art. » (Académie 1694).
Enceinte, s.f., 668 : clôture.
Enchanter, v.tr.dir., 354, 527, 950, 966 : Charmer par la beauté ; 258 : Charmer par la douceur de la voix, du chant ; 417, 641, 726, 769 : Ensorceler.
Encharger, v.tr., 76, 866 : « Recommander, donner charge. Il est bas. » (Académie 1694).
Encourir (S’), v.pr., « qui n’est plus usité, mais qui l’a été durant tout le xviie siècle. Se mettre à courir. […] » (Littré).
Ennui, s.m., 102-103, 180, 320, 391… : intense souffrance psychologique ayant parfois des conséquences physiques qui peuvent aller jusqu’à la mort.
Entendre, v.tr.dir., 14, 60, 74, 308, 348… : percevoir un son ; 82, 256, 291-292, 384… : écouter ; 251, 350, 408, 448, 583… : comprendre ; 930 : avoir l’intention de ; 887 : « consentir à quelque proposition. » (F).
Enthousiasme, s.m., 979 : « Fureur prophétique ou poétique qui transporte l’esprit, et qui lui fait dire des choses surprenantes et extraordinaires. » (F).
Entreprise, s.f., 62, 109, 122, 149, 192… : dessein, projet ; 369, 380, 559, 890 : « en termes de guerre, se dit d’un dessein qu’on forme, du devoir où on se met de surprendre, de conquérir une place, une province, d’enlever un quartier, etc. » (F).
Éperdu, ue, adj., 39, 218, 720, 832 : « Qui a l’esprit troublé ou égaré par quelque violente passion ou surprise. » (F).
Épreindre, v.tr.dir., 242 : « Presser une chose qui a du suc ou du jus, pour le faire sortir. » (F).
Esclave, s.m., ou f., 15, 581, 587, 746 : « Captif qui est réduit sous la puissance d’un maître, soit par sa naissance, soit par fortune de guerre. » ; 447, 530, 649 : « se dit figurément en morale, de celui qui est soumis à l’empire de ses passions. […] Celui-ci est esclave de sa maîtresse. » (F)
Esprit, s.m., 5, 40, 44-45, 104… : conscience ; 109, 122, 177, 180, 190 : intelligence ; 698, 722-723, 993, 1047… : être spirituel ; 417, 428, 502, 743 : « en termes de médecine, se dit des atomes légers et volatils, qui sont les parties les plus subtiles des corps, qui leur donnent le mouvement, et qui sont moyens entre le corps et les facultés de l’âme, qui lui servent à faire toutes ses opérations. » (F)
Estafier, s.m., 788 : « Grand valet de pied qui suit un homme à cheval, qui lui tient l’étrier. » (F).
Étonnement, s.m., 19, 58 : surprise ; 80, 248, 253, 443, 492 : stupeur.
Étrange, adj., 8, 12, 80, 82, 143… : « signifie aussi, ce qui est surprenant, rare, extraordinaire. » (F) ; 142 : étranger.
Étroit, adj., 6, 336, 472 : aux dimensions réduites ; 104, 140, 530, 893 : rigoureux, opposé à relâché.
Étuve, s.f., 6, 290, 800 : « Lieu fermé qu’on échauffe afin d’y faire suer » (F).
Événement, s.m., 691 : « Issue, succès bon ou mauvais de quelque chose. » (F).
Extravagance, s.f., 882 : action irrationnelle, folie.
Extravagant, adj. et s., 373, 753 : fou ; 971 : irrationnel.
Extrémité, s.f., 442, 488, 525 : maximum ; 200, 354, 386, 504 : « Il signifie aussi, le dernier point, le plus triste état où l’on puisse être réduit. » 575(Académie 1694) ; action hyperbolique : 772, 819, 831.
Fâcherie, s.f., 93, 222, 232, 352, 359 : « Colère, chagrin, déplaisir [très puissant]. » (F).
Façon, s.f., 212, 335, 379, 442, 465 : manière ; 14, 201-202, 205, 238… : « signifie aussi, la mine, la taille, le port, la contenance d’une personne, ses manières d’agir, de marcher, de parler. » (F) ; 703 : « cérémonies […] et grimaces incommodes » (F).
Faillir, v.intr., 101, 212, 217, 416, 605… : « a toutes les significations de manquer. » (F).
Faire l’amour, loc.verb., 43, 45, 177, 275, 611 : « aimer d’une passion déclarée et connue à la personne que l’on aime, à laquelle on continue de la témoigner par les assiduités, et les autres complaisances des amants. » (Académie 1694).
Faix, s.m., 952 : « Corps pesant qui porte sur quelque chose, et qui le charge. » (F).
Fantaisie, s.f., 192, 414, 755 : « L’imagination, la seconde des puissances qu’on attribue à l’âme sensitive, ou raisonnable. » ; 96, 176, 194, 275, 373… : « Est aussi quelquefois ce qui est opposé à la raison, et signifie caprice, bizarrerie. » (F)
Fantasque, adj., 355 : extraordinaire, 415 : fantastique, imaginaire.
Farouche, adj., 964 : « Qualité des animaux sauvages et cruels qui se retirent dans des forêts, des déserts et des cavernes. […] Se dit aussi des hommes bourrus, fantasques, et ennemis de la société civile. » (F)
Faute [« à faute »], loc.pr., 184 : « En vain ». (Littré) ; « à faute de » 28, 41, 299, 305, 441 : à défaut de.
Faveur, s.f., 126, 353, 449, 585, 636 : « Grâce qu’on fait à quelqu’un, bon office qu’on lui rend » (F) ; 65 : « se dit aussi par opposition à rigueur, et surtout en matière de justice » (F) ; 398, 593, 651, 822, 981 : « bienveillance d’un puissant, d’un supérieur » (F) ; 500 : approbation, estime ; 402, 476, 737, 989 : bénéfice ; 12, 138, 169, 202, 206 : « se dit ordinairement en amour de ce qu’une maîtresse accorde à celui qu’elle aime. » (F) ; 200, 481 : « certains petits présents que font les dames ».
Feu, s.m., 150, 192, 233, 876, 986-987 : incendie ; 197, 555, 1025 : passion amoureuse ; 310, 346 : « feux d’artifices, ou feux de joie » (F) ; 871 : « Terme indéclinable, dont on se sert en parlant des défunts » (F) cf. « feu roi Zenopire » ; 908 : « brûler d’un feu divin, d’un feu céleste, d’un amour divin » (F).
Fiance, s.f., 769 : confiance.
Fier, fière, adj., 784 : sauvage, farouche ; 950 : féroce.
Fier, v.tr., 268, 773, 818 : « Il s’emploie plus ordinairement avec le pronom personnel, et signifie s’assurer sur quelqu’un, ou sur quelque chose. Se fier à quelqu’un, en quelqu’un. » (Académie 1694).
Filles, s.f., 562 : « filles d’honneur qu’on met auprès d’elles pour être élevées à la cour. » (F).
Fin, adj., 328 : « Il se dit aussi des personnes, et signifie, Habile, avisé, rusé. » (Académie 1694).
Flamme, s.f., 42, 45, 192, 197, 258, 325, 403, 418, 660, 663, 795, 848 : « Il se dit communément de l’amour profane » (F) ; 589, 597 : « La partie la plus subtile du feu qui s’élève en haut » (F).
576Flatter, v.tr., 305, 323, 598 : « attribuer à une personne de bonnes qualités qu’elle n’a pas » (F) ; 321, 870 : tromper avec douceur ; 797 : « excuser par complaisance » ; 87 : encourager (une passion) ; 43, 363, 451 (par métaphore) : « se dit aussi des caresses corporelles qu’on fait à quelqu’un » (F) ; « se flatter », 105 : s’entretenir dans l’illusion.
Foi (à la bonne foi), loc.n., 854 : « On dit proverbialement, qu’un homme est fait à la bonne foi, ou vit bien à la bonne foi, pour dire, qu’il est bien niais de croire aux apparences, ou à tous ceux qui lui donnent des paroles, qu’il croit tout ce qu’on lui dit. » (F).
Fonds, s.m., 298 : propriété ; 619 :« Se dit quelquefois de l’argent amassé et destiné à certains usages. » (F).
Force, s.f., 585 : « Signifie encore, nécessité, contrainte. Il m’est bien force de faire telles choses. […] » (F).
Fors, pr., 604 : « Hormis, excepté. » (F).
Fortune, s.f., 141, 196, 319, 361, 368… : sort ; 463, 559, 685, 688, 956… : destin ; 602, 778 : richesse.
Fougue, s.f., 96 : « Impétuosité, emportement de gens courageux, chauds et bilieux, qui est de peu de durée. » (F).
Franc, adj., 480 : « qui ne déguise rien » ; 650, 836 : libre.
Franchise, s.f., 412 : « Signifie chez les poètes et les amants, liberté. Il a perdu sa franchise. Il a engagé sa franchise. » (F) ; 656, 856 : Sincérité.
Frénésie, s.f., 422 : « Maladie qui cause une perpétuelle rêverie avec fièvre. Elle est différente de la manie et de la mélancolie, parce que celles-ci sont sans fièvre. Elle diffère aussi de la rêverie dans les fièvres violentes, parce que celle-ci n’est pas perpétuelle, et cesse au déclin de la fièvre. La vraie frénésie est engendrée au cerveau par son propre vice et inflammation de ses membranes. Se dit figurément des troubles et égarements d’esprit causés par la violence des passions. L’amour, la colère mettent d’étranges frénésies dans la tête des hommes. » (F).
Fureur, s.f., 53, 164, 208, 241, 314… « colère, lorsqu’elle st violente et démesurée » ; 3 : « se dit aussi des orages […] des tempêtes, […] de la mer » ; 759 : « s.f. Emportement violent causé par un dérèglement d’esprit et de la raison. » (F) ; 423, 839 [« fureur amoureuse »], 943 : « se dit aussi des violents mouvements de l’âme, des enthousiasmes qui la mettent hors de son assiette ordinaire. Ainsi on dit, que les poètes sont transportés de la fureur d’Apollon, d’une fureur divine, quand ils font des vers plus par génie que par art ; que les sibylles et ceux qui rendaient des oracles entraient dans une sainte fureur, qu’ils étaient agités du démon qui les possédait. Les païens avaient aussi du respect pour les fureurs bacchiques dans les fêtes de Bacchus, qui procédaient d’avoir trop bu de vin. »
Furie, s.f., 218 : « Passion violente de l’âme qui la transporte, qui outre sa colère. En ce sens c’est la même chose que fureur. » ; 959 : « se dit de certaines divinités infernales que les poètes païens feignaient entrer dans les corps des hommes pour les posséder et les tourmenter. […] On dit figurément d’une méchante femme, que c’est une furie d’enfer, que c’est une Mégère. » (F).
Galant, s.m., 745 : « Homme honnête, civil » (F) ; 600 : « Un jeune homme sain et vigoureux qui est propre à 577faire l’amour. » (F) ; 53 : « Se dit aussi d’un homme qui a l’air de la Cour, les manières agréables, qui tâche à plaire, et particulièrement au beau sexe. » (F).
Galantiser, v.tr., 962 : « Courtiser les Dames » (F).
Gagner pays, loc.v., 98 : avancer, reprendre son voyage.
Garde (n’avoir garde que), loc.v., 600 : « On dit aussi, n’avoir garde, pour dire, n’avoir pas la volonté, ou le pouvoir de faire une chose, en être bien éloigné. » (Académie 1694).
Garder, v.tr.dir., 55, 385, 574, 943 : « Défendre quelque chose contre les attaques de ceux qui la veulent attaquer, détruire, ou endommager. » (F) ; 44, 46, 108, 136 : surveiller ; 85, 175, 202, 236, 271 : conserver ; 144, 217, 499, 619, 811 : observer, respecter (une loi, un serment) ; 163, 850, 876, 986 : empêcher ; « se garder se », 187 : se protéger.
452 : empêcher.
Gausser (se), v.pr., 277, 599, 853 : moquer (se).
Gausserie, s.f., 506 : moquerie.
Généreux, adj., 150, 482, 541, 543, 784… « Qui a l’âme grande et noble, et qui préfère l’honneur à tout autre intérêt. » (F) ; 547, 937, 939, 1022 : « signifie aussi brave, vaillant, courageux. » (F) ; 526 : abondant.
Gentillesse, s.f., 5, 238, 308, 454, 516… : « Ce qui est gentil, agréable, soit en beauté, soit en délicatesse. » (F).
Génie, s.m., 57, 385, 415, 602, 696… : « Bon ou mauvais démon que les anciens croyaient accompagner les hommes illustres. » ; 885 : « Se dit dans le christianisme des bons anges qui accompagnent les hommes, ou qui sont donnés aux États et aux Églises pour les protéger. Le bon génie de la France a préservé son roi dans la bataille. » (F) ; 682 : Homme doté d’un immense talent dans un domaine particulier.
Gêne, s.f., 952, 971 : « Dans la poésie les amants se servent du mot de gêne, pour exprimer les peines, les inquiétudes de l’amour. » (Académie 1694).
Géomance, s.f., 115, 571, 694-695, 698 : « espèce de divination qui se fait par le moyen de plusieurs petits points qu’on marque sur un papier au hasard et sans les compter : car alors on prétend sur ces diverses figures que le hasard fait trouver à l’extrémité des lignes, fonder un jugement de l’avenir, et décider de l’événement de toute question proposée. […] Quelques-uns disent Geomantie. […] Ce mot vient du grec gi, terra, et de manteia, divinatio, c’est-à-dire, divination par le moyen de la terre ; car autrefois on se servait de petits cailloux, au lieu qu’à présent on se sert de points. » (F).
Gourmander, v.tr.dir., 509 : Traiter quelqu’un avec mépris.
Gouverner, v.tr.dir., 148, 189, 680, 739, 772… : « Commander, régir avec puissance, autorité. » (F) ; 467 : diriger, organiser, mettre en ordre (ses pensées) ; 483 : diriger (une machinerie, un organisme) ; 91, 187, 407, 779 : « On dit, gouverner quelqu’un, pour dire, avoir grand crédit, grand pouvoir sur son esprit. » (Académie 1694) ; f.pr., « se gouverner », 199, 205, 330, 725, 906 : se comporter.
Grâce (Avoir fort bonne grâce), loc.v., 267 : « Être bien venu de ».
Gros, s.m., 531 : « signifie aussi, ce qui est le principal, le plus considérable d’une chose. » (F).
578Haquenée, s.f., 519 : « Cheval qui va l’amble. Ce mot ne se dit plus guère dans les manèges. » (F).
Harnois, s.m., 372 : « Vieux mot qui signifiait autrefois la cuirasse, le casque, et tout l’équipage des armes d’un cavalier pesamment armé. » (F).
Haut à la main, loc.n., 509 : impérieux.
Hautement, adv., 496 : « À voix haute » (Littré).
Heur, s.m., 370, 642 : « Rencontre avantageuse. Il a eu de l’heur en cette ferme, c’est à dire, Il a bien eu des profits seigneuriaux, des hasards, du casuel. […] Ce mot vient du Latin hora, qu’on a dit pour horoscope, d’où les astrologues font dépendre toute notre fortune. Ménage. » (F).
Honnête [femme], adj., 186-187 : « se dit particulièrement de celle qui est chaste, prude et modeste, qui ne donne aucune occasion de parler d’elle, ni même de la soupçonner » (F).
Honneur, s.m., 20, 28 : « La chose qui honore, qui donne de la gloire » (F) ; 31 : « Témoignage d’estime ou de soumission qu’on rend à quelqu’un par ses paroles, ou par ses actions » (F) ; 273-274 : « Une femme de bien et d’honneur, c’est une femme prude et chaste » (F).
Huissier, s.m., 668 : « Officier qui garde la porte. » (F).
Humeur, s.f., 83, 166, 174-175, 202… : « Tempérament » formé par les différentes qualités d’une personne. Ces qualités sont liées à la prédominance de telle ou telle humeur corporelle. « Ainsi on dit, qu’un homme est d’humeur bilieuse, colérique, emportée ; d’humeur flegmatique, douce, posée, froide ; d’humeur sociable, grave ; d’humeur mélancolique, chagrine, inquiète, triste, noire, sombre, bizarre, insupportable, hypocondriaque ; d’humeur sanguine, gaye, enjouée, complaisante, volage, amoureuse ; de belle humeur ; d’humeur joviale, impérieuse. » ; 139, 162, 178, 205, 209… : « Signifie parfois résolution, disposition de l’esprit » (F).
Hymen, Hyménée, s.m., 312-313, 319, 1041 : « Divinité fabuleuse des Païens, qu’ils croyaient présider aux mariages » (F) ; 433 : « signifie aussi poétiquement, le mariage » ; 515 : « est une petite peau semblable à du parchemin délié, que quelques-uns disent être dans le cou de la matrice des vierges au-dessous des nymphes, et qui se rompt lors de leur défloration avec effusion de sang » (F) ; 515 : « est aussi une peau déliée qui enveloppe les fleurs des jardins qui sont en bouton, et qui ne se rompt que lors que la fleur s’épanouit. Ce qui se dit particulièrement des roses » (F).
Hypocondriaque, adj. et subst., 867 : « Qui est travaillé des vapeurs et fumées qui s’élèvent des hypocondres, qui troublent le cerveau, d’où vient qu’on appelle un visionnaire, un fou mélancolique, un hypocondriaque, un fou par intervalles. » (F).
Idole, s.f., 410, 951 : représentation picturale ou sculpturale d’une divinité ; 948 : image mentale.
Imagination, s.f., 207, 414, 830 : faculté d’imaginer ; 176, 627 : « signifie aussi vision » (F) ; 1000 : croyance fabuleuse.
Industrie, s.f., 26, 97, 586, 774 : « Adresse de faire réussir quelque chose, quelque dessein, quelque travail. » (F).
Incontinent, adv., 17, 58, 112-115 : Sur le champ, immédiatement.
Infection, s.f., 612, 972 : « Puanteur. 579[…] Il signifie aussi, corruption, contagion. » (F).
Intelligence, s.f., 696, 708, 808 : être spirituel ; 739, 858 : « Signifie aussi ; union, amitié de deux ou plusieurs personnes qui s’entendent bien ensemble, qui n’ont aucun différent. » (F) ; 776, 899 : « Connaissance, compréhension. » (Académie 1694).
Inventer, v.tr.dir., 26, 580, 624, 692, 741 : imaginer, créer, concevoir (une fête, un jeu…) ; 329 : mentir, « controuver » (F) ; 365, 689, 697 : concevoir intellectuellement ; 893 : découvrir (un chemin).
Ire, s.f., 403, 864 : « L’un des sept péchés capitaux. Mouvement de l’âme qui la porte à nuire à son prochain, à se venger de lui, quand il a fait quelque chose qui offense, ou qui ne plaît pas. Il n’est guère en usage que dans le catéchisme, ou en parlant de la colère de Dieu excitée par les péchés des hommes. »
Isabelle, s.f., 246 : « Couleur qui participe du blanc et du jaune, qui est d’un jaune bien lavé. » (F).
Jeu, s.m., 693 : passe-temps enfantin ; 624 : « Jeux de conversation » : « qu’on appelle autrement petits jeux, sont des jeux moitié d’esprit, moitié d’action, qu’on invente pour divertir une compagnie galante de jeunes gens » (F) ; 98, 633, « jeu des échecs » ; 11, 31, 40, 200, 742 : spectacle en grande partie théâtral.
Jeunesse, s.f., 142 : « Signifie figur. Folie de jeune homme. » (Académie 1694).
Lascif, ve, adj., 571, 609-610, 824, 956 : « Qui est adonné, ou qui porte à la luxure, à l’incontinence. » (F).
Libertin, ine, adj., 1035 : « licencieux, dans les choses de la religion, soit en faisant profession de ne pas croire ce qu’il faut croire, soit en condamnant les coutumes pieuses, ou en n’observant pas les commandements de Dieu, de l’Eglise, de ses supérieurs. » (Académie 1694).
Lice, s.f., 374, 527, 529 : « Une lice est lieu pour faire courir les chevaux et bailler carrière » (Nicot).
Loisir, s.m., 425 : « L’état d’une personne qui est dans l’oisiveté, ou qui n’a rien à faire qui l’empêche de disposer de son temps comme il lui plaît. » (Académie 1694) ; 195, 198, 222, 276, 413… : « espace de temps suffisant pour faire quelque chose » (Académie 1694).
Mai, s.m., 235 : « Le cinquième mois de l’année […] Est aussi un arbre ou gros rameau de verdure, que par honneur on plante devant la porte d’une personne qu’on veut honorer le premier jour de mai. » (F).
Malice, s.f., 205, 603, 819 : « Se dit aussi de l’inclination qu’on a à faire mal, et des actions qui sont nuisibles à quelqu’un. » (F).
Mandement, s.m., 67, 151 : « Ordre qu’un supérieur envoie afin qu’on l’exécute. » (F).
Mélancolique, adj., 400, 714, 744 : atteint de mélancolie, « une des quatre humeurs qui sont dans le corps, la plus pesante et la plus incommode. La mélancolie cause la tristesse, le chagrin. La mélancolie noire cause quelquefois la folie. » (F).
Ménage, s.m., 402, 616 : « Se dit aussi de la manière de vivre des gens mariés, ou associés, qui sont en ménage ensemble. » (F) ; 71, 334, 598 : « Est aussi l’épargne du bien acquis, et le soin d’en acquérir d’autre. » (F).
580Mensale, adj.f., 683 : « Terme de chiromance. C’est une ligne qui traverse le milieu de la main depuis l’index jusqu’au petit doigt, qui est presque parallèle au poignet, ou à la ligne qu’on appelle hépatique ou du foie. On l’appelle autrement thorale. » (F).
Mettre à fin, loc.v., 829, 880 : terminer.
Mignardise, s.f., 177, 504, 507, 612, 732… : « Délicatesse de quelque chose, soit qu’elle vienne de la nature, ou de l’art. » (F). Le terme est souvent connoté érotiquement dans L’Orphize.
Mignon, mignonne, adj., 127 : être « beau, délicat, doux » ; 333 : « signifie aussi, favori, soit en matière d’amitié, soit d’amour. La plupart des princes ont des mignons, des favoris qui les gouvernent. » (F).
Monument, s.m., 390 : « Signifie encore le tombeau, et particulièrement en poésie. » (F).
Morne, adj., 284, 400 : « Qui est d’humeur sombre, triste et taciturne. » (F).
Mouche, s.f., 959 : insecte ; 959 : « Petit morceau de taffetas ou de velours noir, que les dames mettent sur leur visage par ornement, ou pour faire paraître leur teint plus blanc. » (F).
Murmurer, v.intr., 110, 359, 870 : « Parler sourdement, ou incertainement, se plaindre tout bas et avec timidité. » (F). Nom équivalent : 338, 676.
Naturel, s.m., 56, 66, 97, 173-174… : « se dit aussi en l’homme, de ce qui n’y est point fixe, ni général, mais qui change suivant son tempérament, ou son éducation. » (F).
Noblesse, s.f., 308 : « Se dit aussi des gentilshommes mêmes particulièrement quand ils sont assemblés. » (F).
Nourrir, v.tr., 72, 120, 284, 1045 : alimenter ; 45, 68, 70, 76, 87… : « signifie encore, élever, instruire. » (F) ; 156, 435, 497, 643, 811 : Emploi métaphorique : n. une passion, des pensées…
Nu (à), loc.pr., 804 : « Se dit adverbialement pour dire, sans voile, sans empêchement. » (F).
Objet, s.m., 239, 246, 984 : réalité, chose ; 63, 177, 187, 197, 250… : « se dit aussi poétiquement des belles personnes qui donnent de l’amour. » (F).
Obliger, v.tr.dir., 26, 183, 202, 215, 244 : contraindre, forcer ; 67, 83, 193, 279, 316… : « Signifie plus généralement, faire quelque faveur, civilité, courtoisie. » (F).
Obliger (s’), v.pr., 641 : Être redevable à ; 210 : « Contracter un engagement authentique » (Littré) ; 386 : se soumettre.
Occasion, s.f., 23, 46, 55, 66, 109… : opportunité ; 58, 366, 706, 814, 944… : situation ; 183, 461, 493, 555 : « Signifie aussi quelquefois, cause, sujet. » (F).
Offenser, v.tr.dir., 160, 239, 491, 582, 630… : « choquer qqn, lui nuire en sa personne, en ses biens, en sa réputation » (F) ; 485 : blesser.
Office, s.m., 163 : « Secours ou devoir réciproque » (F) ; 137, 250 : « Se dit aussi des charges de la maison du roi, ou des princes. » (F) ; 1008 : service religieux, cérémonie religieuse.
Ombrage, s.m., 742 : ombre des arbres ; 796 : défiance, soupçon.
Ombre, s.f., 234, 804 : « lieu où la lumière est affaiblie par l’interposition d’un corps opaque au-devant d’un corps lumineux » (F) ; 426, 953 : « l’âme d’un mort, qu’on se représente sous 581la figure qu’il avait vivant, mais qui est une vaine image sans corps. » (F).
Ordonner, v.tr.dir., 153, 279, 285, 294, 468… : « Commander, donner ordre. » ; 302, 485, 619 : « Signifie aussi, donner un ordre pour payer une certaine somme. » ; 281 : « Signifie aussi, ranger, mettre par ordre. » ; 764, 766, 849, 860, 876… : « Signifie aussi, régler, conduire. » (F) ; 756 : prescrire (des remèdes par une ordonnance).
Oreille (Avoir l’oreille de quelqu’un), loc., 452 : « On dit figur. Avoir l’oreille d’un prince, d’un ministre, etc. pour dire, avoir un accès particulier et beaucoup de crédit auprès de lui. » (Académie 1694).
Organe, s.m., 63 : « Se dit figurément en parlant de ceux qui servent à quelqu’un pour faire connaître ses pensées. Le Grand Seigneur ne s’explique à ses sujets que par l’organe de ses Ministres. Les Prêtres d’Apollon servaient d’organe au Démon pour abuser les Païens par leurs oracles » (F) ; 832 : « L’organe sert à recevoir les connaissances, et les impressions des objets » (F).
Outre, pr. et adv., 226, 237, 508, 599, 684… : « Préposition de lieu qui signifie au-delà. » (F) ; 108, 133, 136, 149, 168… : en plus de ; 21, 278, 293, 477, 794… : « outre que » : « en plus du fait que » ; 801 : « tout outre » : à l’extrême.
Paction, s.f., 698 : « Convention, clause qu’on met dans quelque contrat, ou traité. » (F).
Paître (se), v.pr., 320 : se repaître, se nourrir, manger.
Partement, s.m., 352, 462, 562, 759 : « Action par laquelle on part, on quitte un lieu pour aller en un autre. » (F). Ce terme a été remplacé par « départ ». Dès 1694, le Dictionnaire de l’Académie le jugeait « vieux ».
Passade, s.f., 409 : « Action de celui qui ne fait que traverser un pays, qui n’y veut point séjourner. » (F).
Passereau, s.m., « Petit oiseau qu’on nomme autrement un moineau, qui est en réputation pour sa chaleur. Sa femelle s’appelle passe. » (F).
Penser, s.m., 424, 643 : Pensée.
Période, s.f., 22 : plus haut point.
Physionomie, s.f., 682 : « Art qui enseigne à connaître l’humeur ou le tempérament de l’homme par l’observation des traits de son visage, et la disposition de ses membres. » (F).
Piquer, v.tr.dir., 35, 695, 702, 705, 709 : atteindre d’une pointe ; 135, 489 : « À l’égard des chevaux, c’est les manier avec les éperons, ou le poinçon. » ; 348 : « Se dit aussi des choses qui nous flattent, ou qui nous choquent. » (F).
Plaisance, s.f., 474, 562, 800, 920 : « qui ne se dit qu’en ces phrases. Maison de plaisance, jardin de plaisance, pour dire, une maison, ou jardin que des gens riches ornent et embellissent seulement dans la vue de s’y aller divertir et non point pour en tirer du revenu. » (F).
Poétastre, s.m., 441 : « rare, péj. Petit et fort mauvais poète. […] » (C.N.R.T.L.).
Poil, s.m., 33, 393, 620, 704, 1015 : cheveux.
Pointe, s.f., 6, 156, 695, 939, 977 : Extrémité (d’une arme, d’une épée) ; 811 : piqures (d’amour) ; 6, 427 : « On appelle fig. pointe d’esprit, une pensée qui surprend par quelque subtilité d’imagination, par quelque jeu de mots. » (Académie 1694).
582Portier, ière, s.m et f., 212 : « Qui est commis pour garder la porte d’une grande maison, d’un collège, d’un couvent. » (F).
Poulet, s.m., 592 : « signifie aussi un petit billet amoureux qu’on envoie aux dames galantes, ainsi nommé, parce qu’en le pliant on y faisait deux pointes qui représentaient les ailes d’un poulet. […] On les appelle à présent billets galants, billets doux. » (F).
Pouliot, s.m., 702 : « Plante aromatique du genre des menthes […] » (C.N.R.T.L.).
Préfinir, v.tr.dir., 1007 : « Marquer un certain terme et délai » (F) ; « terme de Palais » (Académie 1762).
Presse, s.f., 14, 238, 1004 : attroupement, foule.
Prognostication, s.f., 771 : « Prédiction » (Nicot).
Prud’hommie, s.f., 237-238 : Probité chez Nicot. Furetière le signale comme usité « autrefois ».
Quant et, loc. adv., 320, 520 : « Malherbe dit, quant etmoi pour avecmoi. On le disait de son temps, mais plusieurs écrivaient quand. » [Jean-François Féraud : Dictionnaire critique de la langue française (1787-1788)].
Quant et quant, loc. adv., 528 : « Ensemble, en même temps. […] populaire. » (F).
Raffinés, part.pas., 328 : « Qui pousse loin la subtilité, la finesse. » (Littré).
Ranger (à la raison), loc.v., 265, 354, 772, 814 : « On dit fig. ranger quelqu’un à la raison, le ranger à son devoir, pour dire, l’obliger à faire ce qu’il doit. » (Académie 1694).
Rapine, s.f., 582 : « Proie, volerie. » (F).
Ravir, v.tr.dir., 200, 965 : s’emparer par force ou par ruse de ce qui est à autrui ; 35, 52, 78, 312, 658… : enlever qqn de force ; 166, 742, 859 : priver qqn de qqc ; 616 : soustraire qqn à un état ; 641, 994 : transporter au ciel ; 258, 471, 646 : Élever au-dessus de l’état d’esprit et des réalités ordinaires, généralement sous l’effet de l’enthousiasme, d’une admiration ou d’une joie extrême ; 90, 112, 114, 177, 254… : charmer, procurer un vif plaisir (C.N.R.T.L.).
Réformateur, s.m., 213, 219, 220 : celui qui rétablit la discipline, qui corrige des abus.
Reformer, v.tr.dir., 212, 218, 571, 1002 : « Rétablir l’ancienne discipline dans quelque maison, en quelque État. » (F).
Relever de, v.tr.ind., 285, 588 : en termes de Jurisprudence féodale, dépendre de.
Remarque, s.f., 361 : « Observation » (Académie 1694).
Remarque (personne de), 803, 913, 1028 : « On appelle aussi un homme de remarque, celui qui est fort distingué des autres par sa naissance, sa qualité, son courage, ou son savoir. » (F).
Remontrer, v.tr.dir., 53, 89, 109, 137, 225, 426… : expliquer ; 17, 553, 908, 1033 : démontrer ; 328 : « signifie aussi, prier humblement un supérieur de faire réflexion sur ses ordres, sur ses jugements, d’avoir égard aux raisons qu’on lui propose, aux conséquences d’une affaire. » ; 916 : « Se dit aussi d’un supérieur à un inférieur, quand il l’avertit doucement de son devoir. » (F) ; 195, 551, 713, 957 : reprocher ; 187, 374, 759, 879, 883 : exposer avec force.
Remore, s.f., 680 : « Petit poisson en forme de hareng, ayant une crête et des écailles. Les Grecs l’appellent echeneis. Pline liv. 32. et tous les 583anciens après lui, ont cru qu’il avait la force d’arrêter en sa course un vaisseau qui naviguait à pleines voiles, et ils l’ont appelé ainsi à remorando. Mais les modernes [dont Sorel dans le tome II de La Science universelle, p. 264-265] tiennent que c’est une fable, n’en ayant rencontré aucune, quoi qu’ils aient fait des navigations bien plus fréquentes par toutes les mers. » (F).
Rencontre, s.f., 268, 427, 451, 747, 953 : « hasard, aventure par laquelle on trouve fortuitement une personne, ou une chose » (Académie 1694) ; 989 : « choc de deux armées qui se fait ordinairement par hasard » (Académie 1694).
Rencontre (par), loc.pr., 817 : Par hasard.
Repos, s.m., 287, 467, 528, 573, 735… : sommeil ; 87, 140, 143, 166, 173… : « se dit aussi d’une quiétude d’esprit et de corps qui les met hors de trouble, de crainte et de soins » (F) ; 397, 482 : pause ; 977 : immobilité.
Répudiation, s.f., 343 : « Action par laquelle on congédie une femme, on fait divorce entier avec elle. » (Académie 1694).
Répudier, v.tr.dir., 232, 331, 334, 349, 353… : « Renvoyer sa femme, lui déclarer qu’on fait divorce avec elle. » (Académie 1694)
Ressentiment, s.m., 351, 645 : « se dit figurément en morale, des sentiments de l’âme, quand elle est émue de certaines passions. La reconnaissance est un ressentiment qu’on a du bien que quelqu’un nous a fait. La vengeance est le ressentiment qu’on a des injures qu’on a souffertes. » (F).
Resserrer, v.tr.dir., 479 : « remettre une chose en lieu sûr, d’où on l’avait tirée. » (F).
Ressort, s.m., 835 : « Est aussi une pièce d’acier trempée, qu’on met dans plusieurs machines pour les faire mouvoir violemment, lors qu’on les bande, pour faire agir leur vertu élastique. » (F) ; 757, 953 : organe corporel (métaphore de l’homme machine) ; 147, 732 : moyen mis en œuvre, manœuvre.
Retenu, part.pas. et adj., 205, 221, 849 : « On appelle un homme retenu, celui qui est réservé en ses paroles et en ses jugements, qui ne donne point son avis témérairement, qui est discret, sage et posé en ses actions, en son maintien. » (F).
Rigoureux, euse, adj., 653, 701, 946, 975, 985 : dédaigneux ; 253, 594 : virulent.
Rigueur, s.f., 92, 445, 923 : « Dureté, sévérité » (F) ; 50, 85, 450, 625, 665… : « On dit aussi les rigueurs d’une maîtresse, pour dire, sa vertu, le refus qu’elle fait de ses faveurs. » (F).
Rire (se), v.pr., 483 : se moquer, railler, mépriser.
Rodomontades, s.f., 487 : « Vanterie, ou menace vaine et sans fondement. » (F).
Roideur, s.f., 879 : « se dit aussi de la violence du mouvement. » (F).
Ruer, v.tr.dir., 99, 101 : Jeter avec impétuosité.
Saie, s.f., 73 : Manteau court.
Secrétaire, s.m., 857 : « Proprement pris est celui qui reçoit le secret d’autrui, mais le français en use en plus large signification, pour celui à qui est dit tout bas et comme en l’oreille, par le roi, prince, ou autre grand Seigneur, ce qu’il veut être par lui mis par écrit, soit en lettres missives, ou autres dépêches […] » (Nicot).
Sentir, v.tr.dir., 216 : « Signifie aussi : avoir l’air, la mine de quelque chose, 584donner la connaissance de ce qu’on est. » (F).
Servir (de qqc à qqc) : 1025 : « apporter qqc à qqc ».
Serviteur, s.m., 12, 27, 83, 396, 449… : « On appelle parmi le peuple serviteur, un garçon qui recherche une fille en mariage » (F) ; 51, 60, 145, 181, 290… : domestique ; 67, 82, 156, 329, 427… : féal, allié.
Signalé, part.pas., 185, 222, 442, 482, 672… : remarquable et célèbre.
Soin, s.m., 296, 893, 910, 916 : « Diligence qu’on apporte à faire réussir une chose, à la garder et à la conserver, à la perfectionner […] » ; 127, 423, 716, 734, 952 : « Se dit aussi des soucis, des inquiétudes qui émeuvent, qui troublent l’âme. » (F).
Solenniser, v.tr.dir., 25, 410, 622 : « Célébrer avec cérémonie. » (Académie 1694).
Solitude, s.f., 498, 706 : isolement d’une personne ; 196, 467, 743 : « Lieu désert et inhabité, ou séparé du monde. » (F).
Sortable, adj., 1031 : Convenable, assorti.
Soudoyer, v.tr.dir., 298 : « Payer la solde aux gens de guerre pour les entretenir et faire subsister en corps. » (F).
Souffrir, v.tr.dir., 139, 209, 424, 954 : éprouver des souffrances, des douleurs ; 7, 92, 103, 143, 180… : subir ; 83, 108, 158, 188, 192 : tolérer, accepter ; 434, 487 : supporter.
Souloir, v.mod., 631, 922 : avoir l’habitude de.
Soupir, s.m., 723, 758 : « Quelques-uns écrivent encore SOUSPIR, respiration plus forte et plus longue qu’à l’ordinaire, causée souvent par quelque passion, comme l’amour, la tristesse » (Académie 1694).
Soupirer, v.tr.ind., 139, 754 : « On dit, qu’Un homme soupire pour une fille, pour une femme, pour dire, qu’il en est amoureux […] désirer, rechercher avec passion » (Académie 1694).
Sousris [sourire], s.m., 321, 643, 648 : « Ris modeste, petite apparence de joie, qui paraît sur le visage, et qu’il semble qu’on veuille retenir ou cacher. » (F).
Stupidité, s.f., 926 : « Stupéfaction, étonnement ».
Succès, s.m., 571, 652, 694, 725, 833 : « Réussite, issue d’une affaire. Il se dit en bonne et en mauvaise part. » (F).
Suffumigation, s.f., 709 : « C’était autrefois une cérémonie qu’on faisait dans les sacrifices des païens. En termes de médecine, se dit de tous les remèdes qu’on fait entrer dans le corps par le moyen de la fumée, ou en parfum. » (F).
Superbe, adj., 186, 672, 764, 789 : « Vain, orgueilleux, qui a de la présomption, une trop bonne opinion de lui-même » (F) ; 16, 44, 231, 303, 308… : impressionnant, admirable (par sa beauté, son luxe…).
Surmonter, v.tr.dir., 138, 406, 478, 488, 523… « se dit figurément en choses morales, et signifie, vaincre, avoir avantage sur quelqu’un. » (F).
Survenant, ante, adj., part. ou s., 291, 448 : « Qui arrive sans qu’on l’attende, et particulièrement à dîner. » (F).
Sus, prép., 607 : « C’est la même chose que sur, qui n’est demeuré en usage qu’en ces phrases. […] On a enjoint aux communes de courir sus aux ennemis. C’est un vieil impôt qu’on a remis sus, qu’on a fait revivre. […] » (F).
Tenant, s.m., 518, 536 : « champion qui se présente dans un tournoi, ou un autre jeu ou exercice de chevalerie, pour combattre, soutenir, ou courir 585sur tous ceux qui se viendront présenter, et qui entreprennent de défendre quelque pas ou passage. Ceux du parti contraire s’appellent contretenants. » (F).
Termes (être sur les), loc.v., 345 : être sur le point de.
Test, s.m., 374 : « Os de la tête, qui s’appelle autrement le crâne. » (F).
Tirer (le portrait de qqn), v.tr.dir., 260 : « En peinture on dit, tirer une personne, pour dire, faire son portrait. » (F).
Tournoir, s.m., 869 : guichet à plateau tournant.
Trafic, s.m., 606 : « Vente, ou échange de marchandises, de billets, d’argent en commerce et à négocier. » (F).
Train, s.m., 562 : « se dit aussi de l’équipage ou de la suite d’un chef de famille, d’un seigneur. » (F).
Trait, s.m., 12 : caractéristiques ; 78, 365, 399, 420 : « parties et configurations du visage » ; « Ce qui sert à tirer un carrosse, une charrette, une charrue. Les harnais de carrosse ont des traits de cuir ; ceux de charrette en ont de corde attachez au collier des chevaux. […] » ; 313 : « Trait, se dit au contraire de ce qu’on pousse, de ce qu’on chasse au loin par quelque arme ou machine. L’arc et l’arbalète sont des armes de trait. […] Se dit particulièrement de la flèche qui se tire avec l’arc ordinaire. On disait que l’armée de Darius obscurcissait l’air des traits qu’elle décochait, d’une nuée de traits. […] » ; 25, 423 : « En ce sens se dit figurément et poétiquement des regards, et des blessures qu’ils font dans les cœurs, quand ils y inspirent de l’amour. Les traits de Cupidon. Les doux traits de ses yeux. Il a été blessé de ses traits ; il a senti les traits de sa colère. » (F).
Traitable, adj., 650 : « Qui a l’esprit doux et facile, qui entend volontiers raison, qui se porte à l’accommodement. » (F).
Traiter, v.tr.dir., 353, 460, 662, 712, 741… : se comporter envers qqn ; 148 : considérer ; 22, 302 : « signifie aussi, nourrir, donner à manger, soit à l’ordinaire, soit en cérémonie. » (F) ; 990 : discuter d’une question ; 1024 : négocier.
Transport, s.m., 101, 419, 592, 605, 712… : « se dit aussi figurément en choses morales, du trouble ou de l’agitation de l’âme par la violence des passions. » (F).
Travail, s.m., 6, 12, 44, 149, 222, 313… : « Labeur, peine, fatigue, soit du corps, soit de l’esprit, qu’on prend pour faire quelque chose. » (Académie 1694).
Travailler (se), v.pr., 440 : « travailler […] signifie encore, Faire souffrir de la douleur. […] On le dit aussi avec le pronom personnel. » (F).
Traverser, v.tr.dir., 141, 462 : passer à travers ; 238, 290, 681 : « Signifie figurément en morale, Faire obstacle, opposition, apporter de l’empêchement. » (F).
Triton, s.m., 304, 306, 318 : « Terme poétique. C’était dans les fables du paganisme un demi-dieu marin, un courtisan, ou un officier ou trompette de Neptune, qui portait ses mandements sur la mer. Les poètes et les peintres le dépeignent demi-homme et demi-poisson, sur ce que quelques-uns se sont imaginés qu’il y avait des poissons de cette nature. » (F).
Vacation, s.f., 741 : « Profession d’un certain métier auquel on vaque, on s’exerce. » (F).
Vaillant, s.m., 151 : « Le bien d’une personne, tout ce qu’elle possède. » (F)
586Valeur, s.f., 295, 326, 369-370, 407… : « signifie aussi, grandeur de courage, ardeur belliqueuse. » (F).
Verveine, s.f., 702 : « Herbe qui jette plusieurs tiges. […] Les Romains sous le nom de verbena comprenaient aussi les feuilles et rameaux de tous les arbres sacrés, comme de laurier, de myrte, d’olivier et autres dont ils se servaient dans les cérémonies, soit dans la religion, soit dans les ambassades. » (Furetière)
Viande, s.f., 792, 865, 876, 973, 1046 : « Toute espèce d’aliment, tout ce qui est propre à soutenir la vie » (Littré).
Visiblement, adv., 186, 350, 669, 865 : à la vue de tous, publiquement.
Voir, v.tr.dir., 517 : « signifie aussi, connaître charnellement une femme. » (F).
Volonté, s.f., 592 : « signifie aussi, bienveillance, ou haine qu’on a pour quelqu’un. » (F).
Vulgaire, adj., 28, 248, 386, 439, 708 : « Commun, trivial, ordinaire. » (F).
Vulgaire, s.m., 274, 412, 1031 : peuple, ensemble des personnes ordinaires.
- Thème CLIL : 3439 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moderne (<1799)
- ISBN : 978-2-406-12566-2
- EAN : 9782406125662
- ISSN : 2258-0158
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-12566-2.p.0569
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 11/05/2022
- Langue : Français