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Classiques Garnier

Glossaire

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Glossaire

Abord, d, loc.prép., 213, 314, 316, 371, 1025 : Dans un premier temps ; 824 : Aussitôt, sans hésiter.

Absolu, ue, adj., 147, 338, 581 : « Sans condition, sans réserve. Prince absolu. Commandement absolu. » (F).

Académie, s.f., 744 : « Assemblée de gens de lettres où lon cultive les sciences et les beaux-arts. » (F).

Accoster de (s), v.tr., 98 : Aborder quelquun.

Affaire, s.f., 591, 656 : « Se dit aussi quelquefois de la fortune, de létat, des biens dune personne. » (F).

Affété, adj., 85, 958 : « Qui affecte trop de plaire par des manières de parler ou dagir qui ont un art de coquetterie. » (Académie 1694).

Afféterie, s.f., 963 : artifices.

Affiner, v.tr., 929 : « verb. act. Rendre plus pur, plus fin, plus excellent, et de plus haut prix. Lor saffine dans la fournaise. » (F).

Âge, s.m., 177 : « Être sur lâge, être avancé en âge, sur le déclin de son âge, cest commencer à vieillir » (F).

Agrandir (s), v.pr., 94, 332, 554, 902 : gagner en importance (notamment socialement).

Agréable (avoir), loc.v., 636, 981, 1029 : « trouver bon, agréer ».

Aiguillon, s.m., 482 : « se dit figurément en morale de ce qui excite. [] » (F).

Aiguillon, s.m., 236 : Variante pour « Aiguillette » : « Morceau de volaille ou de gibier découpé en forme de ponte. » (C.N.R.T.L.).

Ajourner, v.tr.dir., 625 : « Assigner quelquun pour comparaître en justice []. » (F).

Alme, adj., 236 : nourricier, auguste.

Appareil, s.m., 308, 316, 475 : « Ce quon prépare pour faire une chose plus ou moins solennelle [cérémonial]. » (F) ; 647 : « En termes de chirurgie, se dit de la première application dun remède sur une plaie quon panse » (F) ; 922 : mécanisme.

Apparence, s.f., 328, 961 : ce qui est visible ; 139, 663, 750, 911, 1009 : « se dit quelquefois de ce qui est raisonnable. Il ny a point dapparence de transporter ce malade en létat quil est. » (F) ; 455, 561, 783 : « signifie aussi, conjecture, vraisemblance. » (F) ; 276 : feintes.

Apparent, adj., 125, 250, 283, 346, 451… : visible, certain ; 13, 624, 783, 946, 956, 1018 : « se dit aussi parmi les bourgeois dune ville, de ceux qui sont les plus riches, qui sont distingués des autres par leurs emplois, ou par leur mérite. » (F).

Armet, s.m., 489 : « Casque, ou habillement de tête » (F).

Arrière-saison, g.n.f., 177 : « on dit aussi dun homme, quil est sur larrière-saison, quand il est vieux, et au temps le plus éloigné de sa jeunesse » (F).

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Assurer, v.tr., 38, 55, 63, 124, 162 : affirmer avec certitude ; 132, 321 : « Rendre ferme, constant, hors de péril. » (F) ; 42 : encourager qqn dans une voie, dans un sentiment ; Sassurer, 80, 89, 131, 253, 352 : être sûr, être certain ; 101, 109, 193 : se rassurer, prendre confiance ; 969 : sappuyer sur.

Atome, s.m., 951 : « subst. masc. Petit corps de toutes sortes de figures qui entre en la composition de tous les autres corps. » (F).

Atteinte, s.f., 536 : coup ; 875 : sentiment douloureux ; 881 : attaque.

Atténuer, v.tr.dir., 716 : « Affaiblir, diminuer. » (F).

Avis (être davis de ou que), loc.v., 83, 287, 300, 381, 414 : Croire, penser.

Bain, s.m., 287, 395, 473 : « se dit encore des bâtiments destinés pour se baigner. » (F).

Batterie, s.f., 237, 1010 : engin de type catapulte.

Battre la campagne, loc.v., 369, 465 : « On dit en termes de Guerre, [] battre la campagne, pour dire, courir de-çà et de-là dans la campagne, afin davoir des nouvelles des ennemis. » (Académie 1762).

Berceau, s.m., 318, 648 : « Lit de jeune enfant qui est mobile et branlant afin de lendormir [] » (F) ; 31, 235 : « Est aussi une treille de jardin faite de perches, de charpente, ou de fer, qui est couverte de pampres, de vignes, de verjus, de chèvrefeuille, de couleuvrées, et autres plantes qui sétendent. » (F).

Besogne, s.f., 148 : « Travail, occupation à quoi que ce soit qui est utile. » (F).

Besognes, s.f.pl., 565 : « Hardes quon porte avec soi, dont on a ordinairement besoin, et se dit particulièrement des hardes, ou besognes de nuit. » (F).

Bordel, s.m., 576 : « Lieu de débauche où les femmes se prostituent. » (F).

Bouche (de), loc.prép., 8, 257, 795, 820, 882-883, 973 : « De vive voix ».

Bourrelets, s.m., 307 : Gaines cylindriques, ici en cuir et remplies dair, servant de bouée.

Brasier, s.m., 620 : « se dit figurément de ce qui est fort chaud. » (F).

Brave, adj., 21, 238, 454, 538 : Courageux ; 302, 380, 500, 611, 655 : Respectable ; 303 : « Signifie aussi une personne bien vêtue. » (F).

Brouillerie, s.f., 347 : « Division, mécontentement. [] Les brouilleries dun État aboutissent souvent à des guerres civiles. » (F)

Bruit, s.m., 70, 298, 473, 505, 639 : Son : 55, 349, 433, 554, 576 : Rumeur ; 174 : « figurément se dit de la renommée, de la réputation. » (F).

Brutal, adj., 4, 382, 501, 945 : « Celui qui a des appétits déréglés, qui vit en bête, ou qui na pas plus desprit et de conduite quune bête. » (F).

Brute, s.f. et adj., 741 : « Bête à quatre pieds qui se nourrit en broutant de lherbe. Lhomme nest distingué des brutes que par la raison. On dit aussi, une bête brute ; et figurément dun homme sans esprit, que cest une bête brute. » (F).

Cachet, s.m., 820, 840 : « Petit sceau qui porte une gravure particulière de quelques armes ou chiffres quon imprime sur de la cire, ou du pain à chanter [sans levain], pour empêcher quon nouvre un paquet fermé et marqué de cette empreinte. » (F).

Caractère, s.m., 282, 451, 689, 697, 808 : « Certaine figure quon trace sur le 571papier, sur lairain, sur le marbre, ou sur autres matières avec la plume, le burin, le ciseau, ou autres instruments, pour signifier ou marquer quelque chose. » ; 819 : « écriture, graphie. » (F).

Carreau, s.m., 669 : « signifie aussi, un grand oreiller ou coussin carré de velours, que les dames et les évêques se font porter à léglise pour se mettre à genoux plus commodément : ce qui est aussi une marque de qualité. » (F).

Caresse, s.f., 43, 65, 79, 196, 200… : Attouchement de nature affective ou sensuelle ; 793, 862 : « Démonstration damitié ou de bienveillance quon fait à quelquun par un accueil grâcieux, par quelque cajolerie. » (F).

Carrière, s.f., 317, 502 : « [] signifie aussi, le terrain, létendue dun champ où on peut pousser un cheval, jusquà ce que lhaleine lui manque. » (F).

Cartel, s.m., 527, 531, 546, 551 : « Écrit quon envoie à quelquun pour le défier à un combat singulier, soit pour des tournois, soit pour un duel formé. » (F).

Caver, v.tr.dir., 648 : « Creuser petit à petit. » (F).

Ceste, ceston de Vénus, s.f., 322 : « Ceinture de Vénus, qui donnait la grâce, les attraits séducteurs à celles qui la portaient. » (C.N.R.T.L.).

Chaîne, s.f., 260, 530, 542, 550, 583… : « se dit figurément en morale, de tout esclavage et soumission desprit, ou de corps. » (F).

Chaire, s.f., 17, 58, 261, 331, 652 : « Siège ayant ordinairement un dossier, et quelquefois des bras. » (Académie 1694).

Chance, s.f., 694 : « Premier coup de dé quon jette pour en faire jouer un autre. » (F).

Charge (à la), loc.pr., 186, 511, 818, 968 : « À condition. » (F).

Charme, s.m., 292, 418, 680, 702, 707… : « Puissance magique par laquelle avec laide du Démon les sorciers font des choses merveilleuses, au-dessus des forces, ou contre lordre de la nature. » ; 177, 255, 314, 385, 436… : « Se dit figurément de ce qui nous plaît extraordinairement, qui nous ravit en admiration. » (F) ; 304, 702 : Jeu sur les deux sens.

Chicheté, s.f., 309 : avarice.

Chiffre, s.m., 101 : « est aussi un caractère mystérieux composé de quelques lettres entrelacées ensemble, qui sont dordinaire les lettres initiales du nom de la personne pour qui il est fait. Quelquefois il est double, et on y mêle les lettres du nom dune autre personne avec qui on a amitié ou relation. » (F).

Claquette, s.f., 70 : Variante de claquet : « Petite latte qui est sur la trémie dun moulin et qui bat continuellement avec bruit. » (Littré).

Cocu, s.m. et adj., 278, 841 : « Terme injurieux. Nom quon donne à celui dont la femme est adultère. » (F).

Cœur, s.m., 8, 68, 421, 583, 703 : Organe physiologique ; « À Chrysante » (p. 120), « À Mr de Baradat » (p. 126), 34, 49, 63… : Siège du sentiment amoureux et du courage guerrier.

Communiquer (se) à qqn, v.pr., 51, 204 : « Se rendre familier, entrer facilement en discours et en conversation avec quelquun » (F).

Compas (par), loc.pr. : 958 : « On dit fig. Faire, dire quelque chose par règle et par compas, ou par mesure et par compas, pour dire, avec exactitude et circonspection. » (Académie 1694).

Complexion, s.f., 521 : « Habitude, 572disposition naturelle du corps » (Furetière).

Composition, s.f., « par composition », loc.pr., 570 : « signifie encore accommodement. » (Académie 1694). « à composition », loc.pr., 935 : « [composition] signifie encore, capitulation, traité, accord où lon fait grâce, ou remise. » (F) ; « En termes de guerre, signifie les conventions que fait une place qui se rend. [] On emploie plus ordinairement capitulation. » (Académie 1798).

Conception, s.f., 427, 429 : « pensées brillantes et sans justesse. » (Académie 1762) ; 531, 992 : « Il signifie aussi, les pensées que lesprit humain forme sur quelque sujet. » (Académie 1694).

Connaître, v.tr.dir., 7, 105b, 136, 166, 182… : posséder des informations sur ; 84, 105a, 121, 253, 265… : savoir ; 101 : remarquer ; 264, 396, 469, 540, 545… : reconnaître ; 286, 631 : constater ; 361 : avoir des informations sur lidentité de qqn ; 458, 473, 480, 524… : comprendre ; se connaître : 416 : maîtriser un savoir, une technique.

Contenance, s.f., 346 : « se dit aussi de la posture, de la disposition où lhomme met les membres de son corps. » ; 205, 649-650, 826, 957 : « [] Se dit aussi des signes qui paraissent sur le visage, qui découvrent en quelque façon les pensées. » (F).

Controuver, v.tr.dir., 566 : « Inventer quelque calomnie, quelque imposture. » (F).

Cornet, s.m., 15, 304 : « Petit cor de chasse qui est de cuivre, qui na quelquefois quun demi-cercle. Quelquefois il a plusieurs tours ou cercles pour faire circuler la voix. » (F)

Corsaire, s.m., 395, 476, 482, 492, 495… : « Pirate, écumeur de mer, celui qui court les mers avec un vaisseau armé sans aucune commission pour voler les marchands. Quand on peut attraper un corsaire, il est pendu sans rémission. » (F).

Courage, s.m., 205, 370, 386, 480, 483 : audace guerrière ; « Au même » (p. 122), 20, 93, 133, 150… : grandeur dâme ; 341, 383, 405, 438, 507… : cœur.

Course, s.f., 369 : « signifie aussi, Incursion, hostilité ». (F).

Crier, v.tr.dir., 832 : « signifie encore, quereller, et gronder ou réprimander ses inférieurs. » (F).

Cruauté, s.f., 654, 656 : « se dit figurément en choses morales, et surtout dans les expressions amoureuses. Tous les amants se plaignent des cruautés de leurs maîtresses. » (F).

Cruel, adj. et s., 549, 653, 659, 780 : « se dit aussi des choses qui sont simplement fâcheuses. Les amants disent que labsence est une chose cruelle, que leur maîtresse est cruelle, quand elle ne satisfait pas tous leurs désirs. » (F)

Cynique, adj., 237 : « épithète de certaine secte de philosophes, à qui on reprochait dêtre mordants et sans pudeur, comme les chiens. Diogène Philosophe cynique. Signifie aussi, impudent, obscène. » (F).

Damoiselle, s.f., 366, 444, 519-520, 524 : « Vieux mot qui signifie fille noble. Il ne se dit plus quen termes de pratique. On dit maintenant Demoiselle. » (F).

Dard, s.m., 313, 352, 382, 386, 1017 : « Javelot, arme de trait, qui est un bois ferré et pointu par le bout quon jette avec la main. » (F).

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Débile, adj.m. et f., 716 : « Qui na pas les forces quil doit avoir naturellement et ordinairement. » (F).

Décevoir, v.tr.dir., 180, 479, 961 : « Tromper adroitement. » (F).

Déçu (« au déçu de »), loc., 92, 658 : en se cachant de.

Départir, v.tr.dir., 251, 399, 589, 637, 655 : « Distribuer, faire quelque gratification à une ou plusieurs personnes. » (F).

Départir (se), v.pr., 162 : « Signifie aussi, Changer de parti. » (F).

Déportement, s.m., 212, 326, 867 : « Conduite et manière de vivre. [] On le dit en bonne et en mauvaise part, des bonnes ou mauvaises mœurs. » (F).

Destin, s.m., 180, 244, 251, 285, 436 : Fatalité ; 417 : existence à venir ; au pl., 34-35, 279, 288, 312 : divinités antiques.

Développer, v.tr.dir., 224, 786 : « Ôter lenveloppe qui cache quelque chose. Il faut développer toutes ses hardes en passant aux douanes. » (F).

Dîner, v.intr., 60, 466, 678, 863-864 : « Prendre son repas vers le milieu du jour. Les maçons dînent à dix heures, les moines à onze, le peuple à midi, les gens de pratique à deux heures. » (F) ; 99 : prendre un repas (à quelque heure que ce soit).

Discord, s.m., 314, 403 : « Désunion, dispute, querelle. Il est vieux et hors dusage. » (F).

Divorce, s.m., 335, 591 : séparation dépoux ; 509, 632, 746, 918 : « Il se prend quelquefois pour les simples dissensions qui naissent dans le mariage. » (Académie 1694).

Donner dans la vue de qqn, loc.verb., 1023 : « léblouir, le tenter par un certain éclat. » (Littré).

Drogue, s.f., 83, 510, 800, 1008, 1035 : « Sorte de marchandises que vendent les épiciers, et qui sert principalement à la médecine. » (Académie 1694).

Ébattement, s.m., 742, 887 : « déduit, plaisir, passetemps. » (Nicot).

Échafaud, s.m., 16, 64, 519, 521, 532 : « Ouvrage de charpenterie élevé en forme damphithéâtre pour y placer des spectateurs, afin de voir commodément quelque grande cérémonie. » (F).

Économie, s.f., 614 : « Ménagement prudent quon fait de son bien, ou de celui dautrui. » (F).

Écuyer, s.m., 465-466, 481, 484-485… : « Titre qui marque la qualité de gentilhomme et qui est au-dessous du chevalier. [] est aussi le gentilhomme servant dun chevalier, qui laccompagne à larmée et en toutes ses entreprises. » (F).

Embonpoint, s.m., 505, 513, 715 : « Bon état, ou bonne habitude de corps. Il ne se dit que des personnes un peu pleines et grasses. » (Académie 1694).

Émerveillable, adj., 1025 : « qui émerveille »

Émotion, s.f., 411, 582 : « Mouvement extraordinaire qui agite le corps ou lesprit, et qui en trouble le tempérament ou lassiette. » (F) ; 915 : « trouble populaire », mais sans idée de « sédition ».

Émouvoir, v.tr.dir., 258 : « [] Se dit plus particulièrement de ce qui est plus subtil dans les corps quon met en mouvement par quelque chaleur ou remède. [] Les vents émeuvent la mer. [] » ; 72, 454, 1005 : « Se dit figurément en morale des passions. [] La misère émeut la pitié. » (F).

Empirique, s.m., 1045 : « Qui sattache 574plus à quelques expériences particulières dans la médecine, quà la méthode ordinaire de lArt. » (Académie 1694).

Enceinte, s.f., 668 : clôture.

Enchanter, v.tr.dir., 354, 527, 950, 966 : Charmer par la beauté ; 258 : Charmer par la douceur de la voix, du chant ; 417, 641, 726, 769 : Ensorceler.

Encharger, v.tr., 76, 866 : « Recommander, donner charge. Il est bas. » (Académie 1694).

Encourir (S), v.pr., « qui nest plus usité, mais qui la été durant tout le xviie siècle. Se mettre à courir. [] » (Littré).

Ennui, s.m., 102-103, 180, 320, 391… : intense souffrance psychologique ayant parfois des conséquences physiques qui peuvent aller jusquà la mort.

Entendre, v.tr.dir., 14, 60, 74, 308, 348… : percevoir un son ; 82, 256, 291-292, 384… : écouter ; 251, 350, 408, 448, 583… : comprendre ; 930 : avoir lintention de ; 887 : « consentir à quelque proposition. » (F).

Enthousiasme, s.m., 979 : « Fureur prophétique ou poétique qui transporte lesprit, et qui lui fait dire des choses surprenantes et extraordinaires. » (F).

Entreprise, s.f., 62, 109, 122, 149, 192… : dessein, projet ; 369, 380, 559, 890 : « en termes de guerre, se dit dun dessein quon forme, du devoir où on se met de surprendre, de conquérir une place, une province, denlever un quartier, etc. » (F).

Éperdu, ue, adj., 39, 218, 720, 832 : « Qui a lesprit troublé ou égaré par quelque violente passion ou surprise. » (F).

Épreindre, v.tr.dir., 242 : « Presser une chose qui a du suc ou du jus, pour le faire sortir. » (F).

Esclave, s.m., ou f., 15, 581, 587, 746 : « Captif qui est réduit sous la puissance dun maître, soit par sa naissance, soit par fortune de guerre. » ; 447, 530, 649 : « se dit figurément en morale, de celui qui est soumis à lempire de ses passions. [] Celui-ci est esclave de sa maîtresse. » (F)

Esprit, s.m., 5, 40, 44-45, 104… : conscience ; 109, 122, 177, 180, 190 : intelligence ; 698, 722-723, 993, 1047… : être spirituel ; 417, 428, 502, 743 : « en termes de médecine, se dit des atomes légers et volatils, qui sont les parties les plus subtiles des corps, qui leur donnent le mouvement, et qui sont moyens entre le corps et les facultés de lâme, qui lui servent à faire toutes ses opérations. » (F)

Estafier, s.m., 788 : « Grand valet de pied qui suit un homme à cheval, qui lui tient létrier. » (F). 

Étonnement, s.m., 19, 58 : surprise ; 80, 248, 253, 443, 492 : stupeur.

Étrange, adj., 8, 12, 80, 82, 143… : « signifie aussi, ce qui est surprenant, rare, extraordinaire. » (F) ; 142 : étranger.

Étroit, adj., 6, 336, 472 : aux dimensions réduites ; 104, 140, 530, 893 : rigoureux, opposé à relâché.

Étuve, s.f., 6, 290, 800 : « Lieu fermé quon échauffe afin dy faire suer » (F).

Événement, s.m., 691 : « Issue, succès bon ou mauvais de quelque chose. » (F).

Extravagance, s.f., 882 : action irrationnelle, folie.

Extravagant, adj. et s., 373, 753 : fou ; 971 : irrationnel.

Extrémité, s.f., 442, 488, 525 : maximum ; 200, 354, 386, 504 : « Il signifie aussi, le dernier point, le plus triste état où lon puisse être réduit. » 575(Académie 1694) ; action hyperbolique : 772, 819, 831.

Fâcherie, s.f., 93, 222, 232, 352, 359 : « Colère, chagrin, déplaisir [très puissant]. » (F).

Façon, s.f., 212, 335, 379, 442, 465 : manière ; 14, 201-202, 205, 238… : « signifie aussi, la mine, la taille, le port, la contenance dune personne, ses manières dagir, de marcher, de parler. » (F) ; 703 : « cérémonies [] et grimaces incommodes » (F).

Faillir, v.intr., 101, 212, 217, 416, 605… : « a toutes les significations de manquer. » (F).

Faire lamour, loc.verb., 43, 45, 177, 275, 611 : « aimer dune passion déclarée et connue à la personne que lon aime, à laquelle on continue de la témoigner par les assiduités, et les autres complaisances des amants. » (Académie 1694).

Faix, s.m., 952 : « Corps pesant qui porte sur quelque chose, et qui le charge. » (F).

Fantaisie, s.f., 192, 414, 755 : « Limagination, la seconde des puissances quon attribue à lâme sensitive, ou raisonnable. » ; 96, 176, 194, 275, 373… : « Est aussi quelquefois ce qui est opposé à la raison, et signifie caprice, bizarrerie. » (F)

Fantasque, adj., 355 : extraordinaire, 415 : fantastique, imaginaire.

Farouche, adj., 964 : « Qualité des animaux sauvages et cruels qui se retirent dans des forêts, des déserts et des cavernes. [] Se dit aussi des hommes bourrus, fantasques, et ennemis de la société civile. » (F)

Faute [« à faute »], loc.pr., 184 : « En vain ». (Littré) ; « à faute de » 28, 41, 299, 305, 441 : à défaut de.

Faveur, s.f., 126, 353, 449, 585, 636 : « Grâce quon fait à quelquun, bon office quon lui rend » (F) ; 65 : « se dit aussi par opposition à rigueur, et surtout en matière de justice » (F) ; 398, 593, 651, 822, 981 : « bienveillance dun puissant, dun supérieur » (F) ; 500 : approbation, estime ; 402, 476, 737, 989 : bénéfice ; 12, 138, 169, 202, 206 : « se dit ordinairement en amour de ce quune maîtresse accorde à celui quelle aime. » (F) ; 200, 481 : « certains petits présents que font les dames ».

Feu, s.m., 150, 192, 233, 876, 986-987 : incendie ; 197, 555, 1025 : passion amoureuse ; 310, 346 : « feux dartifices, ou feux de joie » (F) ; 871 : « Terme indéclinable, dont on se sert en parlant des défunts » (F) cf. « feu roi Zenopire » ; 908 : « brûler dun feu divin, dun feu céleste, dun amour divin » (F).

Fiance, s.f., 769 : confiance.

Fier, fière, adj., 784 : sauvage, farouche ; 950 : féroce.

Fier, v.tr., 268, 773, 818 : « Il semploie plus ordinairement avec le pronom personnel, et signifie sassurer sur quelquun, ou sur quelque chose. Se fier à quelquun, en quelquun. » (Académie 1694).

Filles, s.f., 562 : « filles dhonneur quon met auprès delles pour être élevées à la cour. » (F).

Fin, adj., 328 : « Il se dit aussi des personnes, et signifie, Habile, avisé, rusé. » (Académie 1694).

Flamme, s.f., 42, 45, 192, 197, 258, 325, 403, 418, 660, 663, 795, 848 : « Il se dit communément de lamour profane » (F) ; 589, 597 : « La partie la plus subtile du feu qui sélève en haut » (F).

576

Flatter, v.tr., 305, 323, 598 : « attribuer à une personne de bonnes qualités quelle na pas » (F) ; 321, 870 : tromper avec douceur ; 797 : « excuser par complaisance » ; 87 : encourager (une passion) ; 43, 363, 451 (par métaphore) : « se dit aussi des caresses corporelles quon fait à quelquun » (F) ; « se flatter », 105 : sentretenir dans lillusion.

Foi (à la bonne foi), loc.n., 854 : « On dit proverbialement, quun homme est fait à la bonne foi, ou vit bien à la bonne foi, pour dire, quil est bien niais de croire aux apparences, ou à tous ceux qui lui donnent des paroles, quil croit tout ce quon lui dit. » (F).

Fonds, s.m., 298 : propriété ; 619 :« Se dit quelquefois de largent amassé et destiné à certains usages. » (F).

Force, s.f., 585 : « Signifie encore, nécessité, contrainte. Il mest bien force de faire telles choses. [] » (F).

Fors, pr., 604 : « Hormis, excepté. » (F).

Fortune, s.f., 141, 196, 319, 361, 368… : sort ; 463, 559, 685, 688, 956… : destin ; 602, 778 : richesse.

Fougue, s.f., 96 : « Impétuosité, emportement de gens courageux, chauds et bilieux, qui est de peu de durée. » (F).

Franc, adj., 480 : « qui ne déguise rien » ; 650, 836 : libre.

Franchise, s.f., 412 : « Signifie chez les poètes et les amants, liberté. Il a perdu sa franchise. Il a engagé sa franchise. » (F) ; 656, 856 : Sincérité.

Frénésie, s.f., 422 : « Maladie qui cause une perpétuelle rêverie avec fièvre. Elle est différente de la manie et de la mélancolie, parce que celles-ci sont sans fièvre. Elle diffère aussi de la rêverie dans les fièvres violentes, parce que celle-ci nest pas perpétuelle, et cesse au déclin de la fièvre. La vraie frénésie est engendrée au cerveau par son propre vice et inflammation de ses membranes. Se dit figurément des troubles et égarements desprit causés par la violence des passions. Lamour, la colère mettent détranges frénésies dans la tête des hommes. » (F).

Fureur, s.f., 53, 164, 208, 241, 314… « colère, lorsquelle st violente et démesurée » ; 3 : « se dit aussi des orages [] des tempêtes, [] de la mer » ; 759 : « s.f. Emportement violent causé par un dérèglement desprit et de la raison. » (F) ; 423, 839 [« fureur amoureuse »], 943 : « se dit aussi des violents mouvements de lâme, des enthousiasmes qui la mettent hors de son assiette ordinaire. Ainsi on dit, que les poètes sont transportés de la fureur dApollon, dune fureur divine, quand ils font des vers plus par génie que par art ; que les sibylles et ceux qui rendaient des oracles entraient dans une sainte fureur, quils étaient agités du démon qui les possédait. Les païens avaient aussi du respect pour les fureurs bacchiques dans les fêtes de Bacchus, qui procédaient davoir trop bu de vin. »

Furie, s.f., 218 : « Passion violente de lâme qui la transporte, qui outre sa colère. En ce sens cest la même chose que fureur. » ; 959 : « se dit de certaines divinités infernales que les poètes païens feignaient entrer dans les corps des hommes pour les posséder et les tourmenter. [] On dit figurément dune méchante femme, que cest une furie denfer, que cest une Mégère. » (F).

Galant, s.m., 745 : « Homme honnête, civil » (F) ; 600 : « Un jeune homme sain et vigoureux qui est propre à 577faire lamour. » (F) ; 53 : « Se dit aussi dun homme qui a lair de la Cour, les manières agréables, qui tâche à plaire, et particulièrement au beau sexe. » (F).

Galantiser, v.tr., 962 : « Courtiser les Dames » (F).

Gagner pays, loc.v., 98 : avancer, reprendre son voyage.

Garde (navoir garde que), loc.v., 600 : « On dit aussi, navoir garde, pour dire, navoir pas la volonté, ou le pouvoir de faire une chose, en être bien éloigné. » (Académie 1694).

Garder, v.tr.dir., 55, 385, 574, 943 : « Défendre quelque chose contre les attaques de ceux qui la veulent attaquer, détruire, ou endommager. » (F) ; 44, 46, 108, 136 : surveiller ; 85, 175, 202, 236, 271 : conserver ; 144, 217, 499, 619, 811 : observer, respecter (une loi, un serment) ; 163, 850, 876, 986 : empêcher ; « se garder se », 187 : se protéger.

452 : empêcher.

Gausser (se), v.pr., 277, 599, 853 : moquer (se).

Gausserie, s.f., 506 : moquerie.

Généreux, adj., 150, 482, 541, 543, 784… « Qui a lâme grande et noble, et qui préfère lhonneur à tout autre intérêt. » (F) ; 547, 937, 939, 1022 : « signifie aussi brave, vaillant, courageux. » (F) ; 526 : abondant.

Gentillesse, s.f., 5, 238, 308, 454, 516… : « Ce qui est gentil, agréable, soit en beauté, soit en délicatesse. » (F).

Génie, s.m., 57, 385, 415, 602, 696… : « Bon ou mauvais démon que les anciens croyaient accompagner les hommes illustres. » ; 885 : « Se dit dans le christianisme des bons anges qui accompagnent les hommes, ou qui sont donnés aux États et aux Églises pour les protéger. Le bon génie de la France a préservé son roi dans la bataille. » (F) ; 682 : Homme doté dun immense talent dans un domaine particulier.

Gêne, s.f., 952, 971 : « Dans la poésie les amants se servent du mot de gêne, pour exprimer les peines, les inquiétudes de lamour. » (Académie 1694).

Géomance, s.f., 115, 571, 694-695, 698 : « espèce de divination qui se fait par le moyen de plusieurs petits points quon marque sur un papier au hasard et sans les compter : car alors on prétend sur ces diverses figures que le hasard fait trouver à lextrémité des lignes, fonder un jugement de lavenir, et décider de lévénement de toute question proposée. [] Quelques-uns disent Geomantie. [] Ce mot vient du grec gi, terra, et de manteia, divinatio, cest-à-dire, divination par le moyen de la terre ; car autrefois on se servait de petits cailloux, au lieu quà présent on se sert de points. » (F).

Gourmander, v.tr.dir., 509 : Traiter quelquun avec mépris.

Gouverner, v.tr.dir., 148, 189, 680, 739, 772… : « Commander, régir avec puissance, autorité. » (F) ; 467 : diriger, organiser, mettre en ordre (ses pensées) ; 483 : diriger (une machinerie, un organisme) ; 91, 187, 407, 779 : « On dit, gouverner quelquun, pour dire, avoir grand crédit, grand pouvoir sur son esprit. » (Académie 1694) ; f.pr., « se gouverner », 199, 205, 330, 725, 906 : se comporter.

Grâce (Avoir fort bonne grâce), loc.v., 267 : « Être bien venu de ».

Gros, s.m., 531 : « signifie aussi, ce qui est le principal, le plus considérable dune chose. » (F).

578

Haquenée, s.f., 519 : « Cheval qui va lamble. Ce mot ne se dit plus guère dans les manèges. » (F).

Harnois, s.m., 372 : « Vieux mot qui signifiait autrefois la cuirasse, le casque, et tout léquipage des armes dun cavalier pesamment armé. » (F).

Haut à la main, loc.n., 509 : impérieux.

Hautement, adv., 496 : « À voix haute » (Littré).

Heur, s.m., 370, 642 : « Rencontre avantageuse. Il a eu de lheur en cette ferme, cest à dire, Il a bien eu des profits seigneuriaux, des hasards, du casuel. [] Ce mot vient du Latin hora, quon a dit pour horoscope, doù les astrologues font dépendre toute notre fortune. Ménage. » (F).

Honnête [femme], adj., 186-187 : « se dit particulièrement de celle qui est chaste, prude et modeste, qui ne donne aucune occasion de parler delle, ni même de la soupçonner » (F).

Honneur, s.m., 20, 28 : « La chose qui honore, qui donne de la gloire » (F) ; 31 : « Témoignage destime ou de soumission quon rend à quelquun par ses paroles, ou par ses actions » (F) ; 273-274 : « Une femme de bien et dhonneur, cest une femme prude et chaste » (F).

Huissier, s.m., 668 : « Officier qui garde la porte. » (F).

Humeur, s.f., 83, 166, 174-175, 202… : « Tempérament » formé par les différentes qualités dune personne. Ces qualités sont liées à la prédominance de telle ou telle humeur corporelle. « Ainsi on dit, quun homme est dhumeur bilieuse, colérique, emportée ; dhumeur flegmatique, douce, posée, froide ; dhumeur sociable, grave ; dhumeur mélancolique, chagrine, inquiète, triste, noire, sombre, bizarre, insupportable, hypocondriaque ; dhumeur sanguine, gaye, enjouée, complaisante, volage, amoureuse ; de belle humeur ; dhumeur joviale, impérieuse. » ; 139, 162, 178, 205, 209… : « Signifie parfois résolution, disposition de lesprit » (F).

Hymen, Hyménée, s.m., 312-313, 319, 1041 : « Divinité fabuleuse des Païens, quils croyaient présider aux mariages » (F) ; 433 : « signifie aussi poétiquement, le mariage » ; 515 : « est une petite peau semblable à du parchemin délié, que quelques-uns disent être dans le cou de la matrice des vierges au-dessous des nymphes, et qui se rompt lors de leur défloration avec effusion de sang » (F) ; 515 : « est aussi une peau déliée qui enveloppe les fleurs des jardins qui sont en bouton, et qui ne se rompt que lors que la fleur sépanouit. Ce qui se dit particulièrement des roses » (F).

Hypocondriaque, adj. et subst., 867 : « Qui est travaillé des vapeurs et fumées qui sélèvent des hypocondres, qui troublent le cerveau, doù vient quon appelle un visionnaire, un fou mélancolique, un hypocondriaque, un fou par intervalles. » (F).

Idole, s.f., 410, 951 : représentation picturale ou sculpturale dune divinité ; 948 : image mentale.

Imagination, s.f., 207, 414, 830 : faculté dimaginer ; 176, 627 : « signifie aussi vision » (F) ; 1000 : croyance fabuleuse.

Industrie, s.f., 26, 97, 586, 774 : « Adresse de faire réussir quelque chose, quelque dessein, quelque travail. » (F).

Incontinent, adv., 17, 58, 112-115 : Sur le champ, immédiatement.

Infection, s.f., 612, 972 : « Puanteur. 579[] Il signifie aussi, corruption, contagion. » (F).

Intelligence, s.f., 696, 708, 808 : être spirituel ; 739, 858 : « Signifie aussi ; union, amitié de deux ou plusieurs personnes qui sentendent bien ensemble, qui nont aucun différent. » (F) ; 776, 899 : « Connaissance, compréhension. » (Académie 1694).

Inventer, v.tr.dir., 26, 580, 624, 692, 741 : imaginer, créer, concevoir (une fête, un jeu…) ; 329 : mentir, « controuver » (F) ; 365, 689, 697 : concevoir intellectuellement ; 893 : découvrir (un chemin).

Ire, s.f., 403, 864 : « Lun des sept péchés capitaux. Mouvement de lâme qui la porte à nuire à son prochain, à se venger de lui, quand il a fait quelque chose qui offense, ou qui ne plaît pas. Il nest guère en usage que dans le catéchisme, ou en parlant de la colère de Dieu excitée par les péchés des hommes. »

Isabelle, s.f., 246 : « Couleur qui participe du blanc et du jaune, qui est dun jaune bien lavé. » (F).

Jeu, s.m., 693 : passe-temps enfantin ; 624 : « Jeux de conversation » : « quon appelle autrement petits jeux, sont des jeux moitié desprit, moitié daction, quon invente pour divertir une compagnie galante de jeunes gens » (F) ; 98, 633, « jeu des échecs » ; 11, 31, 40, 200, 742 : spectacle en grande partie théâtral.

Jeunesse, s.f., 142 : « Signifie figur. Folie de jeune homme. » (Académie 1694).

Lascif, ve, adj., 571, 609-610, 824, 956 : « Qui est adonné, ou qui porte à la luxure, à lincontinence. » (F).

Libertin, ine, adj., 1035 : « licencieux, dans les choses de la religion, soit en faisant profession de ne pas croire ce quil faut croire, soit en condamnant les coutumes pieuses, ou en nobservant pas les commandements de Dieu, de lEglise, de ses supérieurs. » (Académie 1694).

Lice, s.f., 374, 527, 529 : « Une lice est lieu pour faire courir les chevaux et bailler carrière » (Nicot).

Loisir, s.m., 425 : « Létat dune personne qui est dans loisiveté, ou qui na rien à faire qui lempêche de disposer de son temps comme il lui plaît. » (Académie 1694) ; 195, 198, 222, 276, 413… : « espace de temps suffisant pour faire quelque chose » (Académie 1694).

Mai, s.m., 235 : « Le cinquième mois de lannée [] Est aussi un arbre ou gros rameau de verdure, que par honneur on plante devant la porte dune personne quon veut honorer le premier jour de mai. » (F).

Malice, s.f., 205, 603, 819 : « Se dit aussi de linclination quon a à faire mal, et des actions qui sont nuisibles à quelquun. » (F).

Mandement, s.m., 67, 151 : « Ordre quun supérieur envoie afin quon lexécute. » (F).

Mélancolique, adj., 400, 714, 744 : atteint de mélancolie, « une des quatre humeurs qui sont dans le corps, la plus pesante et la plus incommode. La mélancolie cause la tristesse, le chagrin. La mélancolie noire cause quelquefois la folie. » (F).

Ménage, s.m., 402, 616 : « Se dit aussi de la manière de vivre des gens mariés, ou associés, qui sont en ménage ensemble. » (F) ; 71, 334, 598 : « Est aussi lépargne du bien acquis, et le soin den acquérir dautre. » (F).

580

Mensale, adj.f., 683 : « Terme de chiromance. Cest une ligne qui traverse le milieu de la main depuis lindex jusquau petit doigt, qui est presque parallèle au poignet, ou à la ligne quon appelle hépatique ou du foie. On lappelle autrement thorale. » (F).

Mettre à fin, loc.v., 829, 880 : terminer.

Mignardise, s.f., 177, 504, 507, 612, 732… : « Délicatesse de quelque chose, soit quelle vienne de la nature, ou de lart. » (F). Le terme est souvent connoté érotiquement dans LOrphize.

Mignon, mignonne, adj., 127 : être « beau, délicat, doux » ; 333 : « signifie aussi, favori, soit en matière damitié, soit damour. La plupart des princes ont des mignons, des favoris qui les gouvernent. » (F).

Monument, s.m., 390 : « Signifie encore le tombeau, et particulièrement en poésie. » (F).

Morne, adj., 284, 400 : « Qui est dhumeur sombre, triste et taciturne. » (F).

Mouche, s.f., 959 : insecte ; 959 : « Petit morceau de taffetas ou de velours noir, que les dames mettent sur leur visage par ornement, ou pour faire paraître leur teint plus blanc. » (F).

Murmurer, v.intr., 110, 359, 870 : « Parler sourdement, ou incertainement, se plaindre tout bas et avec timidité. » (F). Nom équivalent : 338, 676.

Naturel, s.m., 56, 66, 97, 173-174… : « se dit aussi en lhomme, de ce qui ny est point fixe, ni général, mais qui change suivant son tempérament, ou son éducation. » (F).

Noblesse, s.f., 308 : « Se dit aussi des gentilshommes mêmes particulièrement quand ils sont assemblés. » (F).

Nourrir, v.tr., 72, 120, 284, 1045 : alimenter ; 45, 68, 70, 76, 87… : « signifie encore, élever, instruire. » (F) ; 156, 435, 497, 643, 811 : Emploi métaphorique : n. une passion, des pensées…

Nu (à), loc.pr., 804 : « Se dit adverbialement pour dire, sans voile, sans empêchement. » (F).

Objet, s.m., 239, 246, 984 : réalité, chose ; 63, 177, 187, 197, 250… : « se dit aussi poétiquement des belles personnes qui donnent de lamour. » (F).

Obliger, v.tr.dir., 26, 183, 202, 215, 244 : contraindre, forcer ; 67, 83, 193, 279, 316… : « Signifie plus généralement, faire quelque faveur, civilité, courtoisie. » (F).

Obliger (s), v.pr., 641 : Être redevable à ; 210 : « Contracter un engagement authentique » (Littré) ; 386 : se soumettre.

Occasion, s.f., 23, 46, 55, 66, 109… : opportunité ; 58, 366, 706, 814, 944… : situation ; 183, 461, 493, 555 : « Signifie aussi quelquefois, cause, sujet. » (F).

Offenser, v.tr.dir., 160, 239, 491, 582, 630… : « choquer qqn, lui nuire en sa personne, en ses biens, en sa réputation » (F) ; 485 : blesser.

Office, s.m., 163 : « Secours ou devoir réciproque » (F) ; 137, 250 : « Se dit aussi des charges de la maison du roi, ou des princes. » (F) ; 1008 : service religieux, cérémonie religieuse.

Ombrage, s.m., 742 : ombre des arbres ; 796 : défiance, soupçon.

Ombre, s.f., 234, 804 : « lieu où la lumière est affaiblie par linterposition dun corps opaque au-devant dun corps lumineux » (F) ; 426, 953 : « lâme dun mort, quon se représente sous 581la figure quil avait vivant, mais qui est une vaine image sans corps. » (F).

Ordonner, v.tr.dir., 153, 279, 285, 294, 468… : « Commander, donner ordre. » ; 302, 485, 619 : « Signifie aussi, donner un ordre pour payer une certaine somme. » ; 281 : « Signifie aussi, ranger, mettre par ordre. » ; 764, 766, 849, 860, 876… : « Signifie aussi, régler, conduire. » (F) ; 756 : prescrire (des remèdes par une ordonnance).

Oreille (Avoir loreille de quelquun), loc., 452 : « On dit figur. Avoir loreille dun prince, dun ministre, etc. pour dire, avoir un accès particulier et beaucoup de crédit auprès de lui. » (Académie 1694).

Organe, s.m., 63 : « Se dit figurément en parlant de ceux qui servent à quelquun pour faire connaître ses pensées. Le Grand Seigneur ne sexplique à ses sujets que par lorgane de ses Ministres. Les Prêtres dApollon servaient dorgane au Démon pour abuser les Païens par leurs oracles » (F) ; 832 : « Lorgane sert à recevoir les connaissances, et les impressions des objets » (F).

Outre, pr. et adv., 226, 237, 508, 599, 684… : « Préposition de lieu qui signifie au-delà. » (F) ; 108, 133, 136, 149, 168… : en plus de ; 21, 278, 293, 477, 794… : « outre que » : « en plus du fait que » ; 801 : « tout outre » : à lextrême.

Paction, s.f., 698 : « Convention, clause quon met dans quelque contrat, ou traité. » (F).

Paître (se), v.pr., 320 : se repaître, se nourrir, manger.

Partement, s.m., 352, 462, 562, 759 : « Action par laquelle on part, on quitte un lieu pour aller en un autre. » (F). Ce terme a été remplacé par « départ ». Dès 1694, le Dictionnaire de lAcadémie le jugeait « vieux ».

Passade, s.f., 409 : « Action de celui qui ne fait que traverser un pays, qui ny veut point séjourner. » (F).

Passereau, s.m., « Petit oiseau quon nomme autrement un moineau, qui est en réputation pour sa chaleur. Sa femelle sappelle passe. » (F).

Penser, s.m., 424, 643 : Pensée.

Période, s.f., 22 : plus haut point.

Physionomie, s.f., 682 : « Art qui enseigne à connaître lhumeur ou le tempérament de lhomme par lobservation des traits de son visage, et la disposition de ses membres. » (F).

Piquer, v.tr.dir., 35, 695, 702, 705, 709 : atteindre dune pointe ; 135, 489 : « À légard des chevaux, cest les manier avec les éperons, ou le poinçon. » ; 348 : « Se dit aussi des choses qui nous flattent, ou qui nous choquent. » (F).

Plaisance, s.f., 474, 562, 800, 920 : « qui ne se dit quen ces phrases. Maison de plaisance, jardin de plaisance, pour dire, une maison, ou jardin que des gens riches ornent et embellissent seulement dans la vue de sy aller divertir et non point pour en tirer du revenu. » (F).

Poétastre, s.m., 441 : « rare, péj. Petit et fort mauvais poète. [] » (C.N.R.T.L.).

Poil, s.m., 33, 393, 620, 704, 1015 : cheveux.

Pointe, s.f., 6, 156, 695, 939, 977 : Extrémité (dune arme, dune épée) ; 811 : piqures (damour) ; 6, 427 : « On appelle fig. pointe desprit, une pensée qui surprend par quelque subtilité dimagination, par quelque jeu de mots. » (Académie 1694).

582

Portier, ière, s.m et f., 212 : « Qui est commis pour garder la porte dune grande maison, dun collège, dun couvent. » (F).

Poulet, s.m., 592 : « signifie aussi un petit billet amoureux quon envoie aux dames galantes, ainsi nommé, parce quen le pliant on y faisait deux pointes qui représentaient les ailes dun poulet. [] On les appelle à présent billets galants, billets doux. » (F).

Pouliot, s.m., 702 : « Plante aromatique du genre des menthes [] » (C.N.R.T.L.).

Préfinir, v.tr.dir., 1007 : « Marquer un certain terme et délai » (F) ; « terme de Palais » (Académie 1762).

Presse, s.f., 14, 238, 1004 : attroupement, foule.

Prognostication, s.f., 771 : « Prédiction » (Nicot).

Prudhommie, s.f., 237-238 : Probité chez Nicot. Furetière le signale comme usité « autrefois ».

Quant et, loc. adv., 320, 520 : « Malherbe dit, quant etmoi pour avecmoi. On le disait de son temps, mais plusieurs écrivaient quand. » [Jean-François Féraud : Dictionnaire critique de la langue française (1787-1788)].

Quant et quant, loc. adv., 528 : « Ensemble, en même temps. [] populaire. » (F).

Raffinés, part.pas., 328 : « Qui pousse loin la subtilité, la finesse. » (Littré).

Ranger (à la raison), loc.v., 265, 354, 772, 814 : « On dit fig. ranger quelquun à la raison, le ranger à son devoir, pour dire, lobliger à faire ce quil doit. » (Académie 1694).

Rapine, s.f., 582 : « Proie, volerie. » (F).

Ravir, v.tr.dir., 200, 965 : semparer par force ou par ruse de ce qui est à autrui ; 35, 52, 78, 312, 658… : enlever qqn de force ; 166, 742, 859 : priver qqn de qqc ; 616 : soustraire qqn à un état ; 641, 994 : transporter au ciel ; 258, 471, 646 : Élever au-dessus de létat desprit et des réalités ordinaires, généralement sous leffet de lenthousiasme, dune admiration ou dune joie extrême ; 90, 112, 114, 177, 254… : charmer, procurer un vif plaisir (C.N.R.T.L.).

Réformateur, s.m., 213, 219, 220 : celui qui rétablit la discipline, qui corrige des abus.

Reformer, v.tr.dir., 212, 218, 571, 1002 : « Rétablir lancienne discipline dans quelque maison, en quelque État. » (F).

Relever de, v.tr.ind., 285, 588 : en termes de Jurisprudence féodale, dépendre de.

Remarque, s.f., 361 : « Observation » (Académie 1694).

Remarque (personne de), 803, 913, 1028 : « On appelle aussi un homme de remarque, celui qui est fort distingué des autres par sa naissance, sa qualité, son courage, ou son savoir. » (F).

Remontrer, v.tr.dir., 53, 89, 109, 137, 225, 426… : expliquer ; 17, 553, 908, 1033 : démontrer ; 328 : « signifie aussi, prier humblement un supérieur de faire réflexion sur ses ordres, sur ses jugements, davoir égard aux raisons quon lui propose, aux conséquences dune affaire. » ; 916 : « Se dit aussi dun supérieur à un inférieur, quand il lavertit doucement de son devoir. » (F) ; 195, 551, 713, 957 : reprocher ; 187, 374, 759, 879, 883 : exposer avec force.

Remore, s.f., 680 : « Petit poisson en forme de hareng, ayant une crête et des écailles. Les Grecs lappellent echeneis. Pline liv. 32. et tous les 583anciens après lui, ont cru quil avait la force darrêter en sa course un vaisseau qui naviguait à pleines voiles, et ils lont appelé ainsi à remorando. Mais les modernes [dont Sorel dans le tome II de La Science universelle, p. 264-265] tiennent que cest une fable, nen ayant rencontré aucune, quoi quils aient fait des navigations bien plus fréquentes par toutes les mers. » (F).

Rencontre, s.f., 268, 427, 451, 747, 953 : « hasard, aventure par laquelle on trouve fortuitement une personne, ou une chose » (Académie 1694) ; 989 : « choc de deux armées qui se fait ordinairement par hasard » (Académie 1694).

Rencontre (par), loc.pr., 817 : Par hasard.

Repos, s.m., 287, 467, 528, 573, 735… : sommeil ; 87, 140, 143, 166, 173… : « se dit aussi dune quiétude desprit et de corps qui les met hors de trouble, de crainte et de soins » (F) ; 397, 482 : pause ; 977 : immobilité.

Répudiation, s.f., 343 : « Action par laquelle on congédie une femme, on fait divorce entier avec elle. » (Académie 1694).

Répudier, v.tr.dir., 232, 331, 334, 349, 353… : « Renvoyer sa femme, lui déclarer quon fait divorce avec elle. » (Académie 1694)

Ressentiment, s.m., 351, 645 : « se dit figurément en morale, des sentiments de lâme, quand elle est émue de certaines passions. La reconnaissance est un ressentiment quon a du bien que quelquun nous a fait. La vengeance est le ressentiment quon a des injures quon a souffertes. » (F).

Resserrer, v.tr.dir., 479 : « remettre une chose en lieu sûr, doù on lavait tirée. » (F).

Ressort, s.m., 835 : « Est aussi une pièce dacier trempée, quon met dans plusieurs machines pour les faire mouvoir violemment, lors quon les bande, pour faire agir leur vertu élastique. » (F) ; 757, 953 : organe corporel (métaphore de lhomme machine) ; 147, 732 : moyen mis en œuvre, manœuvre.

Retenu, part.pas. et adj., 205, 221, 849 : « On appelle un homme retenu, celui qui est réservé en ses paroles et en ses jugements, qui ne donne point son avis témérairement, qui est discret, sage et posé en ses actions, en son maintien. » (F).

Rigoureux, euse, adj., 653, 701, 946, 975, 985 : dédaigneux ; 253, 594 : virulent.

Rigueur, s.f., 92, 445, 923 : « Dureté, sévérité » (F) ; 50, 85, 450, 625, 665… : « On dit aussi les rigueurs dune maîtresse, pour dire, sa vertu, le refus quelle fait de ses faveurs. » (F).

Rire (se), v.pr., 483 : se moquer, railler, mépriser.

Rodomontades, s.f., 487 : « Vanterie, ou menace vaine et sans fondement. » (F).

Roideur, s.f., 879 : « se dit aussi de la violence du mouvement. » (F).

Ruer, v.tr.dir., 99, 101 : Jeter avec impétuosité.

Saie, s.f., 73 : Manteau court.

Secrétaire, s.m., 857 : « Proprement pris est celui qui reçoit le secret dautrui, mais le français en use en plus large signification, pour celui à qui est dit tout bas et comme en loreille, par le roi, prince, ou autre grand Seigneur, ce quil veut être par lui mis par écrit, soit en lettres missives, ou autres dépêches [] » (Nicot).

Sentir, v.tr.dir., 216 : « Signifie aussi : avoir lair, la mine de quelque chose, 584donner la connaissance de ce quon est. » (F).

Servir (de qqc à qqc) : 1025 : « apporter qqc à qqc ».

Serviteur, s.m., 12, 27, 83, 396, 449… : « On appelle parmi le peuple serviteur, un garçon qui recherche une fille en mariage » (F) ; 51, 60, 145, 181, 290… : domestique ; 67, 82, 156, 329, 427… : féal, allié.

Signalé, part.pas., 185, 222, 442, 482, 672… : remarquable et célèbre.

Soin, s.m., 296, 893, 910, 916 : « Diligence quon apporte à faire réussir une chose, à la garder et à la conserver, à la perfectionner [] » ; 127, 423, 716, 734, 952 : « Se dit aussi des soucis, des inquiétudes qui émeuvent, qui troublent lâme. » (F).

Solenniser, v.tr.dir., 25, 410, 622 : « Célébrer avec cérémonie. » (Académie 1694).

Solitude, s.f., 498, 706 : isolement dune personne ; 196, 467, 743 : « Lieu désert et inhabité, ou séparé du monde. » (F).

Sortable, adj., 1031 : Convenable, assorti.

Soudoyer, v.tr.dir., 298 : « Payer la solde aux gens de guerre pour les entretenir et faire subsister en corps. » (F).

Souffrir, v.tr.dir., 139, 209, 424, 954 : éprouver des souffrances, des douleurs ; 7, 92, 103, 143, 180… : subir ; 83, 108, 158, 188, 192 : tolérer, accepter ; 434, 487 : supporter.

Souloir, v.mod., 631, 922 : avoir lhabitude de.

Soupir, s.m., 723, 758 : « Quelques-uns écrivent encore SOUSPIR, respiration plus forte et plus longue quà lordinaire, causée souvent par quelque passion, comme lamour, la tristesse » (Académie 1694).

Soupirer, v.tr.ind., 139, 754 : « On dit, quUn homme soupire pour une fille, pour une femme, pour dire, quil en est amoureux [] désirer, rechercher avec passion » (Académie 1694).

Sousris [sourire], s.m., 321, 643, 648 : « Ris modeste, petite apparence de joie, qui paraît sur le visage, et quil semble quon veuille retenir ou cacher. » (F).

Stupidité, s.f., 926 : « Stupéfaction, étonnement ».

Succès, s.m., 571, 652, 694, 725, 833 : « Réussite, issue dune affaire. Il se dit en bonne et en mauvaise part. » (F).

Suffumigation, s.f., 709 : « Cétait autrefois une cérémonie quon faisait dans les sacrifices des païens. En termes de médecine, se dit de tous les remèdes quon fait entrer dans le corps par le moyen de la fumée, ou en parfum. » (F).

Superbe, adj., 186, 672, 764, 789 : « Vain, orgueilleux, qui a de la présomption, une trop bonne opinion de lui-même » (F) ; 16, 44, 231, 303, 308… : impressionnant, admirable (par sa beauté, son luxe…).

Surmonter, v.tr.dir., 138, 406, 478, 488, 523… « se dit figurément en choses morales, et signifie, vaincre, avoir avantage sur quelquun. » (F).

Survenant, ante, adj., part. ou s., 291, 448 : « Qui arrive sans quon lattende, et particulièrement à dîner. » (F).

Sus, prép., 607 : « Cest la même chose que sur, qui nest demeuré en usage quen ces phrases. [] On a enjoint aux communes de courir sus aux ennemis. Cest un vieil impôt quon a remis sus, quon a fait revivre. [] » (F).

Tenant, s.m., 518, 536 : « champion qui se présente dans un tournoi, ou un autre jeu ou exercice de chevalerie, pour combattre, soutenir, ou courir 585sur tous ceux qui se viendront présenter, et qui entreprennent de défendre quelque pas ou passage. Ceux du parti contraire sappellent contretenants. » (F).

Termes (être sur les), loc.v., 345 : être sur le point de.

Test, s.m., 374 : « Os de la tête, qui sappelle autrement le crâne. » (F).

Tirer (le portrait de qqn), v.tr.dir., 260 : « En peinture on dit, tirer une personne, pour dire, faire son portrait. » (F).

Tournoir, s.m., 869 : guichet à plateau tournant.

Trafic, s.m., 606 : « Vente, ou échange de marchandises, de billets, dargent en commerce et à négocier. » (F).

Train, s.m., 562 : « se dit aussi de léquipage ou de la suite dun chef de famille, dun seigneur. » (F).

Trait, s.m., 12 : caractéristiques ; 78, 365, 399, 420 : « parties et configurations du visage » ; « Ce qui sert à tirer un carrosse, une charrette, une charrue. Les harnais de carrosse ont des traits de cuir ; ceux de charrette en ont de corde attachez au collier des chevaux. [] » ; 313 : « Trait, se dit au contraire de ce quon pousse, de ce quon chasse au loin par quelque arme ou machine. Larc et larbalète sont des armes de trait. [] Se dit particulièrement de la flèche qui se tire avec larc ordinaire. On disait que larmée de Darius obscurcissait lair des traits quelle décochait, dune nuée de traits. [] » ; 25, 423 : « En ce sens se dit figurément et poétiquement des regards, et des blessures quils font dans les cœurs, quand ils y inspirent de lamour. Les traits de Cupidon. Les doux traits de ses yeux. Il a été blessé de ses traits ; il a senti les traits de sa colère. » (F).

Traitable, adj., 650 : « Qui a lesprit doux et facile, qui entend volontiers raison, qui se porte à laccommodement. » (F).

Traiter, v.tr.dir., 353, 460, 662, 712, 741… : se comporter envers qqn ; 148 : considérer ; 22, 302 : « signifie aussi, nourrir, donner à manger, soit à lordinaire, soit en cérémonie. » (F) ; 990 : discuter dune question ; 1024 : négocier.

Transport, s.m., 101, 419, 592, 605, 712… : « se dit aussi figurément en choses morales, du trouble ou de lagitation de lâme par la violence des passions. » (F).

Travail, s.m., 6, 12, 44, 149, 222, 313… : « Labeur, peine, fatigue, soit du corps, soit de lesprit, quon prend pour faire quelque chose. » (Académie 1694).

Travailler (se), v.pr., 440 : « travailler [] signifie encore, Faire souffrir de la douleur. [] On le dit aussi avec le pronom personnel. » (F).

Traverser, v.tr.dir., 141, 462 : passer à travers ; 238, 290, 681 : « Signifie figurément en morale, Faire obstacle, opposition, apporter de lempêchement. » (F).

Triton, s.m., 304, 306, 318 : « Terme poétique. Cétait dans les fables du paganisme un demi-dieu marin, un courtisan, ou un officier ou trompette de Neptune, qui portait ses mandements sur la mer. Les poètes et les peintres le dépeignent demi-homme et demi-poisson, sur ce que quelques-uns se sont imaginés quil y avait des poissons de cette nature. » (F).

Vacation, s.f., 741 : « Profession dun certain métier auquel on vaque, on sexerce. » (F).

Vaillant, s.m., 151 : « Le bien dune personne, tout ce quelle possède. » (F)

586

Valeur, s.f., 295, 326, 369-370, 407… : « signifie aussi, grandeur de courage, ardeur belliqueuse. » (F).

Verveine, s.f., 702 : « Herbe qui jette plusieurs tiges. [] Les Romains sous le nom de verbena comprenaient aussi les feuilles et rameaux de tous les arbres sacrés, comme de laurier, de myrte, dolivier et autres dont ils se servaient dans les cérémonies, soit dans la religion, soit dans les ambassades. » (Furetière)

Viande, s.f., 792, 865, 876, 973, 1046 : « Toute espèce daliment, tout ce qui est propre à soutenir la vie » (Littré).

Visiblement, adv., 186, 350, 669, 865 : à la vue de tous, publiquement.

Voir, v.tr.dir., 517 : « signifie aussi, connaître charnellement une femme. » (F).

Volonté, s.f., 592 : « signifie aussi, bienveillance, ou haine quon a pour quelquun. » (F).

Vulgaire, adj., 28, 248, 386, 439, 708 : « Commun, trivial, ordinaire. » (F).

Vulgaire, s.m., 274, 412, 1031 : peuple, ensemble des personnes ordinaires.