Au cours de mes recherches, mon père s’ingénia à me trouver d’anciennes éditions de L’Homme, cet inconnu ainsi que d’autres ouvrages ayant marqué ses années de pensionnat à l’Institution Join-Lambert de Rouen. La lecture du livre de Carrel y était vivement recommandée. Il n’avait pourtant gardé aucun souvenir de ce que j’y lisais moi-même. « Tu sais », me dit-il un jour, « il s’agissait d’une explication scientifique du fonctionnement de l’être humain qui présentait, me semble-t-il, pour le monde catholique dans lequel j’évoluais, le grand avantage de ne rien devoir à la psychanalyse… »