14 septembre. Création à Versailles de L’Amour médecin, « avec musique et ballet », dit La Grange dans son Registre, qui désigne aussi cette comédie sous le titre des Médecins.
22 septembre. Première de L’Amour médecin au théâtre du Palais-Royal.
15 octobre. Molière et Armande signent un bail pour trois ans et s’installent dans la maison Millet, rue Saint-Thomas-du-Louvre.
6 novembre. Le Roi accorde une gratification de 1000 livres à Molière.
8 novembre. Sur ordre de Monsieur le prince, Condé, la troupe, qui s’était déplacée chez la Princesse Palatine, joue Tartuffe (encore interdit sur les théâtres publics) et L’Amour médecin.
4 décembre. Création d’Alexandrele Grand de Racine au Palais-Royal. Dix jours plus tard, le 14, les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne jouent la tragédie devant le Roi, puis dans leur théâtre. Racine a ainsi trahi Molière, à qui il avait réservé sa pièce.
18
28 décembre 1665 – 20 février 1666. Longue relâche de la troupe, due entre autres à la maladie de Molière, mais aussi à la mort de la Reine mère Anne d’Autriche, le 20 janvier 1666.
1666
15 janvier. Édition originale de L’Amour médecin.
19 janvier. Nouveau bail de sous-location pour deux étages d’une maison place du Palais-Royal, dans la même rue Saint-Thomas-du-Louvre.
20 février. Mort du prince de Conti.
21 février. Réouverture du théâtre du Palais-Royal.
12 avril – 8 mai. Clôture de Pâques.
4 juin. Mention de la gratification royale de 1000 livres pour l’année 1665 (Pensions et gratifications aux gens de Lettres).
4 juin. Création du Misanthrope au Palais-Royal.
6 août. Création du Médecin malgré lui au Palais-Royal.
23 août. Parution de la Dissertation sur la condamnation du théâtre, où l’abbé d’Aubignac se plaint que le théâtre retourne « à sa vieille corruption » avec farces et comédies libertines. Molière va être pris dans la querelle de la moralité du théâtre ; il sera bientôt la cible du Traité de la comédie et des spectacles selon la tradition de l’église de Conti.
1o décembre. Départ de la troupe, invitée à Saint-Germain-en-Laye pour participer, avec les autres troupes françaises et étrangères, au Ballet des Muses ; elle y restera jusqu’au 20 février 1667. à cette occasion la troupe reçoit du Roi le défraiement et deux années de pension – soit 12 000 livres.
