Pour les augustiniens, le péché ayant corrompu la créature humaine dans ses facultés et ses actions, l’amitié n’est plus qu’intéressée. Cependant, sans être une vertu, est-elle nécessairement un vice qu’il faudrait fuir ? Si Senault se montre pessimiste à son égard, Malebranche et Fénelon proposent des solutions permettant de la sauver, en faisant de l’amour-propre, à la faveur d’un retournement paradoxal, le moyen même de la penser et de la pratiquer et, plus encore, de se disposer à l’exercice du pur amour.
ISBN :978-2-406-13334-6
ISSN : 2261-1851
DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-13334-6.p.0127
Éditeur : Classiques Garnier
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Mots-clés : Philosophie morale, religion, augustinisme, modèle, raison