Dans les poèmes de Pierre Jean Jouve une surface tissée de déplacements et de condensations est posée sur un fond obscène non forclos. L’impulsion d’Éros diffuse à partir de ce fond. La surface textuelle est creusée par elle. Les dédoublements signifiants suggèrent ainsi une profondeur. Mais il n’y a pas de sens secret (sinon dérisoire et déceptif). La profondeur naît d’un creusement du plan des significations par la duplication des occurrences érotiques qui épaississent la ligne sémantique.
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