Notes sur l’introduction
- Publication type: Book chapter
- Book: Œuvres complètes. Tome VIII – 1903-1904
- Pages: 825 to 827
- Collection: Nineteenth-Century Library, n° 101
- Series: Huysmans, n° 7
Notes sur l’introduction
P. 463
1 Ms Lambert 49, fo 20.
P. 464
1 Ms Lambert 53, fo 31.
2 Lettre du 15 juin 1884, Ms Lambert 45, fo 177
3 « Le Lépreux », Un Brelan d’excommuniés, Paris, Savine, 1889. Observation faite par Violette Lebouteux, Huysmans et Bloy, une amitié orageuse, Paris, Téqui, 2002, p. 86-87.
4 Sur l’histoire des relations Huysmans-Verlaine, on se reportera aux études d’André Guyaux : « Huysmans et “le seul poète catholique” », Spiritualité verlainienne, J. Dufetel dir., Klincksieck, 1997, p. 191-215 ; « À propos des lettres de Huysmans à Verlaine et sur Verlaine », Huysmans à côté et au-delà, Actes du colloque de Cerisy-la-Salle, J.-P. Bertrand, S. Duran et F. Grauby dir., Peeters-Vrin, Leuven, 2001, p. 233-244.
5 Le Latin mystique. Les poètes de l’antiphonaire et la symbolique, Paris, Édition du “Mercure de France”, 1892, préface, p. x.
6 Ms Lambert 65, fo 189.
7 À propos d’En route, Doumic avait écrit dans la Revue des Deux Mondes du 15 mars 1895 : « Beaucoup de gens savent surtout gré au christianisme d’avoir, en inventant le péché, augmenté d’autant la somme des jouissances. Durtal est de ces chrétiens-là. […] Ce qui a manqué à Durtal pour se convertir, c’est de l’avoir voulu. » (p. 462-465).
P. 465
1 Trad. fr. d’Auguste Dietrich, Paris Alcan, 1894. Sur cette question, on lira Per Buvik, « Fin de siècle et dégénérescence : Max Nordau lecteur de Huysmans », in Huysmans à côté et au-delà, op. cit., p. 105-120.
2 Lire sur ce sujet Michel Viegnes, « Huysmans et Verlaine. Deux écritures de l’expérience religieuse », Huysmans écrivain catholique, Jérôme Solal dir., La Revue des Lettres modernes 2, Lettres modernes Minard, Caen, 2012, p. 241-255.
P. 466
1 Dans La Conversion de M. Huysmans, l’abbé F. Belleville regrette ainsi que Barbey d’Aurevilly ait « pu passer dans l’Église effroyablement crotté sans recevoir les coups de bâton auxquels il avait droit » (Chez l’auteur, à Bourges, 1898, p. 159).
2 Ici dans une lettre à Marie de Villermont, 4 mars 1897, éd. citée, p. 292.
3 André Guyaux, « À propos des lettres de Huysmans à Verlaine et sur Verlaine », art. cité, p. 240. A. Guyaux allègue la lettre de Huysmans à A. Prins du 26 juillet 1886 décrivant un Verlaine « très agité d’idées de sodomie et du désir de communier pour expier ses fautes. Une vraie salade d’hystérie et de mysticisme que ce crâne-là ! » Formule déjà employée par 826Huysmans dans une lettre à Émile Hennequin datée par P. Lambert de 1884 : « Mysticisme et hystérie, la belle chose quand c’est mélangé » (Ms Lambert 49, fo 20).
4 Lettre du 24 novembre 1900, Ms Lambert 66, fo 10.
P. 467
1 Journal, op. cit., respectivement le 7 mars 1904, p. 145, et le 19 mai 1905, p. 154.
2 « Et voici qu’à les contempler tour à tour, je suis tel qu’un homme que la tentation lamine. Les yeux de la pseudo Giulia attisent en moi les brandons inéteints de mes vieux vices, mais combien, malgré tout, je préfère rester près de la Vierge » (Trois Primitifs, infra, p. 579).
3 Paul Verlaine. Choix de poésies. Préface de François Coppée, Charpentier et Fasquelle, 1896, IV-360 pages. À la différence de l’anthologie de Huysmans, la sélection patronnée par Coppée ne s’en tient pas aux seuls poèmes catholiques, mais couvre l’ensemble de l’œuvre.
P. 468
1 Lettre à Leclaire, 20 avril 1904, Ms Lambert 60, fo 302. Le rejet de Verlaine avive en Huysmans le goût de la provocation, puisqu’il écrit à la même époque en préparant Trois Primitifs : « Je travaille Francfort sur le Main pour l’instant, mais c’est si monté de ton, à cause d’une admirable démone du 15e siècle qui s’y prélasse que je ferai dresser les cheveux sur les têtes des catholiques. Je ferai paraître ça dans des revues profanes » (lettre à Leclaire, 24 mars 1904, Ms Lambert 60, fo 299).
2 Ms Lambert 65, fo 168.
3 Supplément, no 61, janvier 1904, p. 181.
P. 469
1 Huysmans avait écrit à Verlaine le 20 juillet 1887 : « Merci de m’avoir envoyé la neuve édition de Romances sans paroles. J’ai relu, une fois de plus, cet admirable livre qui après Sagesse, votre œuvre de grand poète pour moi, m’enchante » (Ms Lambert 53, fo 102).
2 Voir supra, p. 456.
P. 470
1 Par comparaison, Coppée a retenu vingt-quatre pièces de Poèmes saturniens ; vingt pièces de Fêtes galantes sur vingt-deux ; sept pièces sur vingt-et-une de La Bonne Chanson ; dans Romances sans paroles, l’intégralité d’« Ariettes oubliées », quatre des six pièces de « Paysages belges » et cinq des sept pièces d’« Aquarelles ». Par ailleurs, Coppée, loin de narguer les lecteurs dans sa préface, enveloppe d’un épais brouillard métaphorique ce que les mœurs sexuelles de Verlaine avaient d’offensant pour le public bien-pensant. Il écrit : « Il est si amer de devenir un homme et un sage, de ne plus courir sur la libre route de sa fantaisie, de ne plus cueillir la rose de la volupté de peur de se déchirer aux épines, de ne plus toucher au papillon du désir en songeant qu’il va se fondre en poudre sous nos doigts. » (p. 10-11). L’une et l’autre de ces raisons expliquent peut-être que son anthologie ait connu un succès durable (112e mille en 1924, 182e mille en 1952), celle de Huysmans n’ayant été rééditée que par les éditions Crès en 1931.
2 « L’Ennemi se déguise en la Chair / Et me dit : “Bah, retrousse une jupe !” / Moi j’écarte le conseil amer », éd. citée, p. 259.
3 Huysmans écrit à Verlaine en juillet 1889 : « C’est de haut goût – et ce petit livre tient des choses superbes – oh ! ce regard qui mûrit les enfants ». Il cite ici le premier tercet de « L’Impudent » : « Son regard mûrit les enfants. […] Beautés passant, au lieu de sous, / 827Faites à ce mauvais garçon / L’aumône seulement… de vous. » (Parallèlement, éd. citée, p. 509). (Ms Lambert 53, fo 111).
P. 471
1 Lettre au même du 29 mars 1888 : « J’ai relu, hier soir, au lit, le Liétinois [sic] – C’est plein de choses neuves et superbes, oh mais oui ! » (Ms Lambert 53, fo 105).
2 Paul Verlaine, Œuvres poétiques complètes, éd. Y.-G. Le Dantec, révisée par J. Borel, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1962, p. 733.
- CLIL theme: 3440 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- XIXe siècle
- ISBN: 978-2-406-13273-8
- EAN: 9782406132738
- ISSN: 2258-8825
- DOI: 10.48611/isbn.978-2-406-13273-8.p.0825
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 11-16-2022
- Language: French