Afin de comprendre comment s’articulent ces deux foyers de vérité que Günther Anders a nommés « l’homme sans monde » et le « monde sans hommes », est ici interrogé le statut particulier qu’il a accordé au concept d’Homo Faber. Si Auschwitz et Hiroshima se rejoignent comme crimes contre l’humanité, ils divergent quant au rapport qui s’y est constitué vis-à-vis de la technique entendue comme milieu du genre humain. Se trouvent ainsi posées les bases de ce que nous nommons aujourd’hui anthropocène.
Thème CLIL : 4127 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Philosophie -- Philosophie éthique et politique