Cette communication propose une nouvelle lecture du début et de la fin de Si le grain ne meurt. Les deux extrémités de ces mémoires, en résonance lointaine, sont composées très stratégiquement, à l’opposé même de la notion de discours naturel et sans artifice dont l’autobiographe prétend souvent faire usage, en soulignant ainsi ses doubles postulations en parallèle, que sont l’aspiration spirituelle à l’absolu et l’impulsion irrésistible de la chair, nommées respectivement « ciel » et « enfer ».
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