La présente édition critique du Départ des comédiens est établie à partir du tome V du Théâtre italien de Gherardi paru à Paris en 1700 chez Jean-Baptiste Cusson et Pierre Witte (p. 335-360). Nous en suivons la leçon en corrigeant les éléments suivants :
–Nous avons inséré dans le texte de la scène 3 l’air de la chanson « Fasse son métier qui le saura » initialement présenté dans les partitions qui figurent à la fin de la huitième pièce de ce volume, Le Tombeau de Maître André.
–À la scène 4, dans la première réplique de Léandre, nous rétablissons « disent » au lieu de « dise » dans l’expression « quoi qu’en disent nos guerriers bourgeois ».
–À la scène 5, dans la dernière réplique (énoncée par Arlequin), nous déplaçons la virgule de l’expression « Oui mais, ces sortes d’élévations-là » devant « mais » (obtenant ainsi « Oui, mais ces sortes d’élévations-là »).
–À la scène 9, dans la première réplique (« Et vous, Monsieur, qu’allez-vous faire ? »), nous rétablissons le point d’interrogation à la place du point d’exclamation présent dans l’édition de 1700.
–À la scène 9, nous corrigeons « tabeleir » en « tablier » dans la didascalie indiquant que « Mezzetin embrasse Arlequin, et en l’embrassant lui attache son tablier aux épaules ».
Les variantes, très peu nombreuses, de l’édition Le Cène (1721) sont présentées après le texte.