Le chapitre « De l’art de conférer », étudié à la lumière des Adages, semble placer le projet de Montaigne sous l’égide de l’important proverbe Herculei labores. Il nous apprend en effet qu’« on ne parle jamais de soy sans perte ». Or, à en croire Érasme, les travaux d’Hercule s’entendent justement comme une perte généreuse. Mais les deux auteurs poussent si loin l’art de parler de soi et de se comparer qu’ils profitent aux autres sans dépens pour eux-mêmes.
Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques